Il y a exactement 80 ans, le 29 avril 1945, les femmes françaises se rendaient pour la toute première fois aux urnes. Un tournant historique après des décennies de luttes féministes, souvent ignorées ou méprisées. Ce jour-là, même en Provence, certaines femmes ont franchi timidement les portes des bureaux de vote, un mélange de fierté, d’émotion… et d’inquiétude.

Dans plusieurs villages varois, les témoignages rapportent que des femmes, vêtues de noir comme pour un deuil, se sentaient mal à l’aise, presque coupables de faire un geste « réservé aux hommes » depuis toujours. À Cotignac, on raconte que des mères de famille ont demandé si elles devaient signer avec leur prénom ou celui de leur mari.

À cette époque, beaucoup d’hommes – y compris parmi les élus – pensaient que les femmes voteraient « naturellement » comme leur mari. Or, dès les premiers scrutins, des écarts surprenants sont apparus : dans certaines communes, les femmes ont contribué à faire élire des candidats inattendus, prouvant qu’elles avaient bel et bien leur propre opinion.

Dans les Bouches-du-Rhône et le Vaucluse, des institutrices, souvent respectées pour leur engagement durant la guerre, ont été élues conseillères municipales, parfois même contre l’avis des notables locaux. À Châteaurenard, une institutrice du nom de Lucienne Luciani est entrée au conseil municipal, marquant une première pour la commune.

Et pourtant, jusqu’en 1944, ce droit fondamental leur était refusé. C’est une ordonnance du gouvernement provisoire du général de Gaulle, signée le 21 avril 1944, qui a mis fin à cette injustice. Un an plus tard, les Provençales glissaient enfin leur bulletin dans l’urne.

Un petit geste pour aujourd’hui, un immense pas pour hier.

🎙️ Vous souvenez-vous du premier vote d’une femme dans votre famille ? Témoignez sur notre site ou notre page Facebook.

Il y a exactement 80 ans, le 29 avril 1945, les femmes françaises se rendaient pour la toute première fois aux urnes. Un tournant historique après des décennies de luttes féministes, souvent ignorées ou méprisées. Ce jour-là, même en Provence, certaines femmes ont franchi timidement les portes des bureaux de vote, un mélange de fierté, d’émotion… et d’inquiétude.

Dans plusieurs villages varois, les témoignages rapportent que des femmes, vêtues de noir comme pour un deuil, se sentaient mal à l’aise, presque coupables de faire un geste « réservé aux hommes » depuis toujours. À Cotignac, on raconte que des mères de famille ont demandé si elles devaient signer avec leur prénom ou celui de leur mari.

À cette époque, beaucoup d’hommes – y compris parmi les élus – pensaient que les femmes voteraient « naturellement » comme leur mari. Or, dès les premiers scrutins, des écarts surprenants sont apparus : dans certaines communes, les femmes ont contribué à faire élire des candidats inattendus, prouvant qu’elles avaient bel et bien leur propre opinion.

Dans les Bouches-du-Rhône et le Vaucluse, des institutrices, souvent respectées pour leur engagement durant la guerre, ont été élues conseillères municipales, parfois même contre l’avis des notables locaux. À Châteaurenard, une institutrice du nom de Lucienne Luciani est entrée au conseil municipal, marquant une première pour la commune.

Et pourtant, jusqu’en 1944, ce droit fondamental leur était refusé. C’est une ordonnance du gouvernement provisoire du général de Gaulle, signée le 21 avril 1944, qui a mis fin à cette injustice. Un an plus tard, les Provençales glissaient enfin leur bulletin dans l’urne.

Un petit geste pour aujourd’hui, un immense pas pour hier.

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Il y a exactement 80 ans, le 29 avril 1945, les femmes françaises se rendaient pour la toute première fois aux urnes. Un tournant historique après des décennies de luttes féministes, souvent ignorées ou méprisées. Ce jour-là, même en Provence, certaines femmes ont franchi timidement les portes des bureaux de vote, un mélange de fierté, d’émotion… et d’inquiétude.

Dans plusieurs villages varois, les témoignages rapportent que des femmes, vêtues de noir comme pour un deuil, se sentaient mal à l’aise, presque coupables de faire un geste « réservé aux hommes » depuis toujours. À Cotignac, on raconte que des mères de famille ont demandé si elles devaient signer avec leur prénom ou celui de leur mari.

À cette époque, beaucoup d’hommes – y compris parmi les élus – pensaient que les femmes voteraient « naturellement » comme leur mari. Or, dès les premiers scrutins, des écarts surprenants sont apparus : dans certaines communes, les femmes ont contribué à faire élire des candidats inattendus, prouvant qu’elles avaient bel et bien leur propre opinion.

Dans les Bouches-du-Rhône et le Vaucluse, des institutrices, souvent respectées pour leur engagement durant la guerre, ont été élues conseillères municipales, parfois même contre l’avis des notables locaux. À Châteaurenard, une institutrice du nom de Lucienne Luciani est entrée au conseil municipal, marquant une première pour la commune.

Et pourtant, jusqu’en 1944, ce droit fondamental leur était refusé. C’est une ordonnance du gouvernement provisoire du général de Gaulle, signée le 21 avril 1944, qui a mis fin à cette injustice. Un an plus tard, les Provençales glissaient enfin leur bulletin dans l’urne.

Un petit geste pour aujourd’hui, un immense pas pour hier.

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