23.8 C
Toulon
mercredi 18 juin 2025

Portrait : Karin Amacher, directrice de l’Equi-Club du brusc « On s’attache à chaque animal qui passe le pas de notre porte ».

C’est ici, dans la quiétude de la forêt provençale, au cœur du Cap Sicié et à quelques minutes de la mer que le centre équestre Equi-Club du Brusc s’est bâti durant l’après-guerre. Là, les journées commencent aux aurores. Tous les matins, il faut faire les box, entretenir le cuir des selles et monter les chevaux pour les préparer à leur journée. Ici, tout se fait avec passion.

C’est en 1986, après un voyage de plusieurs mois en Amérique Latine que Karin Amacher a découvert pour la première fois le centre. Amoureuse des équidés depuis sa plus tendre enfance, elle raconte sa passion : « Depuis la nuit des temps, et sur tous les continents du monde, les hommes ont eu le désir de monter à cheval. C’est un rêve universel. Cet animal est si puissant et si noble, qu’il est présent dans toutes les mythologies. Je suis partie dans une Amérique Latine instable, pour pouvoir découvrir les « Criollo », cette race toute particulière (utilisée pour garder les moutons) qui a été importée par les colons lors de la conquête du Nouveau Monde. A mon retour on m’a proposé un remplacement à Six-Fours en tant qu’enseignante, deux ans après, je devenais propriétaire des lieux avec mon mari. Depuis, je n’ai pas peur de dire qu’ici, on préfère le cheval à l’équitation ».

Assise à son bureau, entourée de ses deux chiens, elle continue : « Le primordial, c’est de partager des instants avec les chevaux, pas de les instrumentaliser. Nous proposons de nombreuses activités, mais toujours dans le respect de l’animal. »

De la découverte et de l’initiation pour les enfants avec les centres aérés ou les écoles avoisinantes, des stages pendant les vacances scolaires pour tous les âges, des balades, de l’équitation de loisir, de la compétition : de voltige, de saut d’obstacle … Ici, il y en a pour tous les goûts, toutes les envies et surtout tous les niveaux ! « Le but c’est que chacun puisse trouver sa place chez nous, sans distinction d’aucune sorte. Nous organisons également des séances avec des personnes handicapées. Ils trouvent du réconfort auprès des animaux, et les chevaux s’adaptent à leurs troubles. Depuis le début, on souhaite que le club soit dynamique mais aussi très familial ».

Sur le domaine, 48 chevaux et poneys vivent en harmonie. Et chose assez rare pour être soulignée, ils sont presque de tout âges. Car « ils font partie de la famille ». Et s’il est de coutume, habituellement, de se séparer des bêtes qui prennent de l’âge en les plaçant dans des structures spécialisées, Karin s’y refuse : « On s’attache à chaque animal qui passe le pas de notre porte. Et lorsqu’ils ne sont plus en mesure d’être montés, ce n’est que justice de leur garantir une retraite sereine chez eux, aux côtés de leurs camarades et sans stress. Cette façon de penser à un coût non négligeable, et c’est pour cette raison que nous avons monté l’association A.P.R.E.S. au près, il est possible de prendre une adhésion de 20 euros à l’année qui permet à ces derniers de pouvoir couler des jours heureux ».

Karin termine : « Ils nous ont donné beaucoup de joie et de plaisir au quotidien. Certains enfants ont découvert le plaisir de l’équitation avec des tout jeunes poneys. Il n’est pas rare de voir un trentenaire venir saluer un vieux cheval qui est un compagnon d’enfance. Et ça, c’est vraiment une belle chose à voir ».  

Karin Amacher Equi-Club du Brusc  456 chemin de Courrens  04 94 34 03 54

spot_img
spot_img
spot_img

Portrait : Karin Amacher, directrice de l’Equi-Club du brusc « On s’attache à chaque animal qui passe le pas de notre porte ».

C’est ici, dans la quiétude de la forêt provençale, au cœur du Cap Sicié et à quelques minutes de la mer que le centre équestre Equi-Club du Brusc s’est bâti durant l’après-guerre. Là, les journées commencent aux aurores. Tous les matins, il faut faire les box, entretenir le cuir des selles et monter les chevaux pour les préparer à leur journée. Ici, tout se fait avec passion.

C’est en 1986, après un voyage de plusieurs mois en Amérique Latine que Karin Amacher a découvert pour la première fois le centre. Amoureuse des équidés depuis sa plus tendre enfance, elle raconte sa passion : « Depuis la nuit des temps, et sur tous les continents du monde, les hommes ont eu le désir de monter à cheval. C’est un rêve universel. Cet animal est si puissant et si noble, qu’il est présent dans toutes les mythologies. Je suis partie dans une Amérique Latine instable, pour pouvoir découvrir les « Criollo », cette race toute particulière (utilisée pour garder les moutons) qui a été importée par les colons lors de la conquête du Nouveau Monde. A mon retour on m’a proposé un remplacement à Six-Fours en tant qu’enseignante, deux ans après, je devenais propriétaire des lieux avec mon mari. Depuis, je n’ai pas peur de dire qu’ici, on préfère le cheval à l’équitation ».

Assise à son bureau, entourée de ses deux chiens, elle continue : « Le primordial, c’est de partager des instants avec les chevaux, pas de les instrumentaliser. Nous proposons de nombreuses activités, mais toujours dans le respect de l’animal. »

De la découverte et de l’initiation pour les enfants avec les centres aérés ou les écoles avoisinantes, des stages pendant les vacances scolaires pour tous les âges, des balades, de l’équitation de loisir, de la compétition : de voltige, de saut d’obstacle … Ici, il y en a pour tous les goûts, toutes les envies et surtout tous les niveaux ! « Le but c’est que chacun puisse trouver sa place chez nous, sans distinction d’aucune sorte. Nous organisons également des séances avec des personnes handicapées. Ils trouvent du réconfort auprès des animaux, et les chevaux s’adaptent à leurs troubles. Depuis le début, on souhaite que le club soit dynamique mais aussi très familial ».

Sur le domaine, 48 chevaux et poneys vivent en harmonie. Et chose assez rare pour être soulignée, ils sont presque de tout âges. Car « ils font partie de la famille ». Et s’il est de coutume, habituellement, de se séparer des bêtes qui prennent de l’âge en les plaçant dans des structures spécialisées, Karin s’y refuse : « On s’attache à chaque animal qui passe le pas de notre porte. Et lorsqu’ils ne sont plus en mesure d’être montés, ce n’est que justice de leur garantir une retraite sereine chez eux, aux côtés de leurs camarades et sans stress. Cette façon de penser à un coût non négligeable, et c’est pour cette raison que nous avons monté l’association A.P.R.E.S. au près, il est possible de prendre une adhésion de 20 euros à l’année qui permet à ces derniers de pouvoir couler des jours heureux ».

Karin termine : « Ils nous ont donné beaucoup de joie et de plaisir au quotidien. Certains enfants ont découvert le plaisir de l’équitation avec des tout jeunes poneys. Il n’est pas rare de voir un trentenaire venir saluer un vieux cheval qui est un compagnon d’enfance. Et ça, c’est vraiment une belle chose à voir ».  

Karin Amacher Equi-Club du Brusc  456 chemin de Courrens  04 94 34 03 54

spot_img

Nos derniers articles

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Portrait : Karin Amacher, directrice de l’Equi-Club du brusc « On s’attache à chaque animal qui passe le pas de notre porte ».

C’est ici, dans la quiétude de la forêt provençale, au cœur du Cap Sicié et à quelques minutes de la mer que le centre équestre Equi-Club du Brusc s’est bâti durant l’après-guerre. Là, les journées commencent aux aurores. Tous les matins, il faut faire les box, entretenir le cuir des selles et monter les chevaux pour les préparer à leur journée. Ici, tout se fait avec passion.

C’est en 1986, après un voyage de plusieurs mois en Amérique Latine que Karin Amacher a découvert pour la première fois le centre. Amoureuse des équidés depuis sa plus tendre enfance, elle raconte sa passion : « Depuis la nuit des temps, et sur tous les continents du monde, les hommes ont eu le désir de monter à cheval. C’est un rêve universel. Cet animal est si puissant et si noble, qu’il est présent dans toutes les mythologies. Je suis partie dans une Amérique Latine instable, pour pouvoir découvrir les « Criollo », cette race toute particulière (utilisée pour garder les moutons) qui a été importée par les colons lors de la conquête du Nouveau Monde. A mon retour on m’a proposé un remplacement à Six-Fours en tant qu’enseignante, deux ans après, je devenais propriétaire des lieux avec mon mari. Depuis, je n’ai pas peur de dire qu’ici, on préfère le cheval à l’équitation ».

Assise à son bureau, entourée de ses deux chiens, elle continue : « Le primordial, c’est de partager des instants avec les chevaux, pas de les instrumentaliser. Nous proposons de nombreuses activités, mais toujours dans le respect de l’animal. »

De la découverte et de l’initiation pour les enfants avec les centres aérés ou les écoles avoisinantes, des stages pendant les vacances scolaires pour tous les âges, des balades, de l’équitation de loisir, de la compétition : de voltige, de saut d’obstacle … Ici, il y en a pour tous les goûts, toutes les envies et surtout tous les niveaux ! « Le but c’est que chacun puisse trouver sa place chez nous, sans distinction d’aucune sorte. Nous organisons également des séances avec des personnes handicapées. Ils trouvent du réconfort auprès des animaux, et les chevaux s’adaptent à leurs troubles. Depuis le début, on souhaite que le club soit dynamique mais aussi très familial ».

Sur le domaine, 48 chevaux et poneys vivent en harmonie. Et chose assez rare pour être soulignée, ils sont presque de tout âges. Car « ils font partie de la famille ». Et s’il est de coutume, habituellement, de se séparer des bêtes qui prennent de l’âge en les plaçant dans des structures spécialisées, Karin s’y refuse : « On s’attache à chaque animal qui passe le pas de notre porte. Et lorsqu’ils ne sont plus en mesure d’être montés, ce n’est que justice de leur garantir une retraite sereine chez eux, aux côtés de leurs camarades et sans stress. Cette façon de penser à un coût non négligeable, et c’est pour cette raison que nous avons monté l’association A.P.R.E.S. au près, il est possible de prendre une adhésion de 20 euros à l’année qui permet à ces derniers de pouvoir couler des jours heureux ».

Karin termine : « Ils nous ont donné beaucoup de joie et de plaisir au quotidien. Certains enfants ont découvert le plaisir de l’équitation avec des tout jeunes poneys. Il n’est pas rare de voir un trentenaire venir saluer un vieux cheval qui est un compagnon d’enfance. Et ça, c’est vraiment une belle chose à voir ».  

Karin Amacher Equi-Club du Brusc  456 chemin de Courrens  04 94 34 03 54

spot_img

Nos derniers articles

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

spot_img
spot_img

Vous aimez nos articles ?


Abonnez-vous à notre newsletter !