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lundi 16 juin 2025

Saint-Elme : 3 600 m3 de posidonies en cours d’évacuation

Depuis ce jeudi 23 et jusqu’au mercredi 29 juillet, des camions bennes de 30 m3 doivent opérer 120 rotations entre le port de Saint-Elme et l’Atelier mécanique. Objectif : libérer l’accès aux usagers du port et supprimer les nuisances olfactives pour les riverains.

Si le phénomène dure depuis plus de vingt ans, cet hiver, les largades [NDLR : tempêtes de Sud] à répétition l’ont amplifié : « On n’est pas sortis du port depuis décembre », témoigne un usager devant la Société nautique de St-Elme. Les pêcheurs professionnels, pour leur part, tirent difficilement leur épingle du jeu en embarquant bon gré mal gré en bout de digue. En cause, une épaisse couche de posidonies mortes qui rend les manœuvres inopérantes.

« On a donné l’idée à TPM [Gestionnaire des ports] de stocker, le temps de la saison estivale, les 3600 m3 de posidonies dans l’atelier mécanique, actuellement en friche », indique Joseph Minniti, adjoint délégué à la Mer et aux Ports. Le tirant d’eau insuffisant, comme les contraintes inhérentes aux loisirs nautiques alentours, ont en effet conduits à privilégier une évacuation terrestre des posidonies.

« Une grue dragueuse de la société CGMV a commencé par creuser le port. Depuis, des pelles mécaniques chargent, jusqu’à mercredi, 120 camions de 30 m3 chacun », témoigne le responsable de travaux de la société SATM.

A l’automne, une barge récupérera à quai les 3 600 m3 stockés à l’atelier mécanique, pour une immersion au large, à un endroit où la courantologie devrait éviter tout retour sur le littoral.

D’un coût de 400 000 euros, l’opération est entièrement financée par la Métropole TPM.

Gwendal Audran. Le Seynois.

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Saint-Elme : 3 600 m3 de posidonies en cours d’évacuation

Depuis ce jeudi 23 et jusqu’au mercredi 29 juillet, des camions bennes de 30 m3 doivent opérer 120 rotations entre le port de Saint-Elme et l’Atelier mécanique. Objectif : libérer l’accès aux usagers du port et supprimer les nuisances olfactives pour les riverains.

Si le phénomène dure depuis plus de vingt ans, cet hiver, les largades [NDLR : tempêtes de Sud] à répétition l’ont amplifié : « On n’est pas sortis du port depuis décembre », témoigne un usager devant la Société nautique de St-Elme. Les pêcheurs professionnels, pour leur part, tirent difficilement leur épingle du jeu en embarquant bon gré mal gré en bout de digue. En cause, une épaisse couche de posidonies mortes qui rend les manœuvres inopérantes.

« On a donné l’idée à TPM [Gestionnaire des ports] de stocker, le temps de la saison estivale, les 3600 m3 de posidonies dans l’atelier mécanique, actuellement en friche », indique Joseph Minniti, adjoint délégué à la Mer et aux Ports. Le tirant d’eau insuffisant, comme les contraintes inhérentes aux loisirs nautiques alentours, ont en effet conduits à privilégier une évacuation terrestre des posidonies.

« Une grue dragueuse de la société CGMV a commencé par creuser le port. Depuis, des pelles mécaniques chargent, jusqu’à mercredi, 120 camions de 30 m3 chacun », témoigne le responsable de travaux de la société SATM.

A l’automne, une barge récupérera à quai les 3 600 m3 stockés à l’atelier mécanique, pour une immersion au large, à un endroit où la courantologie devrait éviter tout retour sur le littoral.

D’un coût de 400 000 euros, l’opération est entièrement financée par la Métropole TPM.

Gwendal Audran. Le Seynois.

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3 Commentaires

  1. Cette opération d’évacuation des posidonies, plus que nécessaire pour rendre aux riverains un air respirable, est beaucoup trop tardive et ne solutionne en rien les problèmes du port de Saint Elme.
    Connaissant ce phénomène de largades qui dure depuis plus de 20 ans, comment ne pas réaliser un projet définitif qui aurait certainement coûté moins cher à la Communauté que ces pseudo-campagnes annuelles de dragages qui ne rétablissent pas le tirant d’eau du port.

  2. Bonjour ,en effet les plages de la Seyne sur mer semblent souffrir du manque de concertation,
    Enterrer nos plages de sables de carrière est une hérésie, voir Mar Vivo…et pour les posidonies l’écologie et le laisser aller general, pas d’entretien du fabuleux jardin européen…entre les sablettes et st Elme.La Seyne ma ville natale est peu mise en valeur , en ce qui concerne les zones maritimes et Port….cela prend trop de temps pour tout
    Quelle nonchalance…bougez vous Seynois l’action c’est bon pour le Cœur…et pour l’avenir de cette magnifique Ville.
    Je rajouterai que faire appel au volontariat c’est super ..que chacun déjà œuvre correctement aux métiers pour lesquels ils reçoivent un salaire…un peu plus d’huile de coude comme on dir dans le midi .
    Salutations je me suis fait encore quelques amis..

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Saint-Elme : 3 600 m3 de posidonies en cours d’évacuation

Depuis ce jeudi 23 et jusqu’au mercredi 29 juillet, des camions bennes de 30 m3 doivent opérer 120 rotations entre le port de Saint-Elme et l’Atelier mécanique. Objectif : libérer l’accès aux usagers du port et supprimer les nuisances olfactives pour les riverains.

Si le phénomène dure depuis plus de vingt ans, cet hiver, les largades [NDLR : tempêtes de Sud] à répétition l’ont amplifié : « On n’est pas sortis du port depuis décembre », témoigne un usager devant la Société nautique de St-Elme. Les pêcheurs professionnels, pour leur part, tirent difficilement leur épingle du jeu en embarquant bon gré mal gré en bout de digue. En cause, une épaisse couche de posidonies mortes qui rend les manœuvres inopérantes.

« On a donné l’idée à TPM [Gestionnaire des ports] de stocker, le temps de la saison estivale, les 3600 m3 de posidonies dans l’atelier mécanique, actuellement en friche », indique Joseph Minniti, adjoint délégué à la Mer et aux Ports. Le tirant d’eau insuffisant, comme les contraintes inhérentes aux loisirs nautiques alentours, ont en effet conduits à privilégier une évacuation terrestre des posidonies.

« Une grue dragueuse de la société CGMV a commencé par creuser le port. Depuis, des pelles mécaniques chargent, jusqu’à mercredi, 120 camions de 30 m3 chacun », témoigne le responsable de travaux de la société SATM.

A l’automne, une barge récupérera à quai les 3 600 m3 stockés à l’atelier mécanique, pour une immersion au large, à un endroit où la courantologie devrait éviter tout retour sur le littoral.

D’un coût de 400 000 euros, l’opération est entièrement financée par la Métropole TPM.

Gwendal Audran. Le Seynois.

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  1. Cette opération d’évacuation des posidonies, plus que nécessaire pour rendre aux riverains un air respirable, est beaucoup trop tardive et ne solutionne en rien les problèmes du port de Saint Elme.
    Connaissant ce phénomène de largades qui dure depuis plus de 20 ans, comment ne pas réaliser un projet définitif qui aurait certainement coûté moins cher à la Communauté que ces pseudo-campagnes annuelles de dragages qui ne rétablissent pas le tirant d’eau du port.

  2. Bonjour ,en effet les plages de la Seyne sur mer semblent souffrir du manque de concertation,
    Enterrer nos plages de sables de carrière est une hérésie, voir Mar Vivo…et pour les posidonies l’écologie et le laisser aller general, pas d’entretien du fabuleux jardin européen…entre les sablettes et st Elme.La Seyne ma ville natale est peu mise en valeur , en ce qui concerne les zones maritimes et Port….cela prend trop de temps pour tout
    Quelle nonchalance…bougez vous Seynois l’action c’est bon pour le Cœur…et pour l’avenir de cette magnifique Ville.
    Je rajouterai que faire appel au volontariat c’est super ..que chacun déjà œuvre correctement aux métiers pour lesquels ils reçoivent un salaire…un peu plus d’huile de coude comme on dir dans le midi .
    Salutations je me suis fait encore quelques amis..

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