Chaque année, le 25 septembre, la France rend un hommage solennel aux anciens harkis qui ont servi la France de 1954 à 1962.
Les Harkis, ces soldats oubliés de la France
Chargés de lutter contre les combattants indépendantistes du Front de libération nationale (FLN), ils tirent leur nom du terme utilisé pour leurs formations, «harka» ou «mouvement» en arabe. Au lendemain des accords d’Evian du 18 mars 1962, consacrant le retrait français d’Algérie, le gouvernement français rejette le rapatriement massif des Harkis.
Environ 100 000 d’entre eux ont quitté l’Algérie pour s’installer dans le sud de la France. Certains ont été aidés par des soldats de l’armée française, d’autres par des « pieds-noirs».
Entre 55.000 à 75.000 selon les historiens – sont désarmés et livrés à leur sort en Algérie. Considérés comme des traîtres par le nouveau régime, ils sont victimes de massacres et de représailles.
Rendez-vous devant le monument aux morts.
Le rendez-vous est donné vendredi 25 septembre à 11 h 30 devant le monument aux morts pour la cérémonie de la journée nationale d’hommage aux harkis et autres membres des formations supplétives.