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mercredi 18 juin 2025

Un avion de la Marine retrouvé à 2400 m de fond, au large de Porquerolles, 60 ans après sa disparition

L’épave d’un avion Aquilon a été retrouvée à 2 400 mètres de profondeur par les équipes scientifiques de l’Ifremer et de la Marine nationale. 

Ce jour-là, le 13 juin 1960, le Maître Jean Legouhy est dans la dernière ligne droite de sa qualification à l’appontage. À bord d’un Aquillon de la flottille 11F, il décolle d’un porte-avions britannique…

France Bleu raconte :

« À l’époque, les Britanniques l’ont vu décoller, il a pris de la hauteur mais l’avion a commencé à se cabrer, et l’avion est tombé, coulant directement  » indique une militaire de l’Aéronautique navale.

Le maître Jean Legouhy laisse alors une veuve de 24 ans avec trois enfants, deux filles et un garçon qui ont grandi sans leur père. « Nous tenions à les prévenir en premier. Et si je devais résumer leur réaction c’est le bouleversement et l’émotion  » indique le Contre-Amiral Eric Janicot, commandant l’Aéronautique navale.

Et en effet, l’une des filles du pilote disparu, jointe par téléphone par France Bleu Provence confirme ce bouleversement. « On n’aurait jamais pensé qu’au bout de soixante ans, on retrouverait l’avion. Donc c’est d’autant plus émouvant, et perturbant. Nous sommes partagés, car en même temps, c’est une forme de reconnaissance. De toute façon, cela a toujours été une fierté, nous avons été bercés depuis notre enfance par ce que Maman nous racontait.

Il est sorti premier de son cours pilote, il avait 21 ans. Et c’est lui qui devait tester la première fois le siège éjectable sur Aquilon. Et malheureusement ce jour-là, il s’est tué » témoigne Catherine, âgée d’à peine 2 ans au moment de la mort de son père. Vive émotion aussi de l’épouse du disparu, Paulette Legouhy, âgée aujourd’hui de 84 ans qui confie « ne jamais avoir admis qu’il soit mort« .

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Un avion de la Marine retrouvé à 2400 m de fond, au large de Porquerolles, 60 ans après sa disparition

L’épave d’un avion Aquilon a été retrouvée à 2 400 mètres de profondeur par les équipes scientifiques de l’Ifremer et de la Marine nationale. 

Ce jour-là, le 13 juin 1960, le Maître Jean Legouhy est dans la dernière ligne droite de sa qualification à l’appontage. À bord d’un Aquillon de la flottille 11F, il décolle d’un porte-avions britannique…

France Bleu raconte :

« À l’époque, les Britanniques l’ont vu décoller, il a pris de la hauteur mais l’avion a commencé à se cabrer, et l’avion est tombé, coulant directement  » indique une militaire de l’Aéronautique navale.

Le maître Jean Legouhy laisse alors une veuve de 24 ans avec trois enfants, deux filles et un garçon qui ont grandi sans leur père. « Nous tenions à les prévenir en premier. Et si je devais résumer leur réaction c’est le bouleversement et l’émotion  » indique le Contre-Amiral Eric Janicot, commandant l’Aéronautique navale.

Et en effet, l’une des filles du pilote disparu, jointe par téléphone par France Bleu Provence confirme ce bouleversement. « On n’aurait jamais pensé qu’au bout de soixante ans, on retrouverait l’avion. Donc c’est d’autant plus émouvant, et perturbant. Nous sommes partagés, car en même temps, c’est une forme de reconnaissance. De toute façon, cela a toujours été une fierté, nous avons été bercés depuis notre enfance par ce que Maman nous racontait.

Il est sorti premier de son cours pilote, il avait 21 ans. Et c’est lui qui devait tester la première fois le siège éjectable sur Aquilon. Et malheureusement ce jour-là, il s’est tué » témoigne Catherine, âgée d’à peine 2 ans au moment de la mort de son père. Vive émotion aussi de l’épouse du disparu, Paulette Legouhy, âgée aujourd’hui de 84 ans qui confie « ne jamais avoir admis qu’il soit mort« .

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L’épave d’un avion Aquilon a été retrouvée à 2 400 mètres de profondeur par les équipes scientifiques de l’Ifremer et de la Marine nationale. 

Ce jour-là, le 13 juin 1960, le Maître Jean Legouhy est dans la dernière ligne droite de sa qualification à l’appontage. À bord d’un Aquillon de la flottille 11F, il décolle d’un porte-avions britannique…

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« À l’époque, les Britanniques l’ont vu décoller, il a pris de la hauteur mais l’avion a commencé à se cabrer, et l’avion est tombé, coulant directement  » indique une militaire de l’Aéronautique navale.

Le maître Jean Legouhy laisse alors une veuve de 24 ans avec trois enfants, deux filles et un garçon qui ont grandi sans leur père. « Nous tenions à les prévenir en premier. Et si je devais résumer leur réaction c’est le bouleversement et l’émotion  » indique le Contre-Amiral Eric Janicot, commandant l’Aéronautique navale.

Et en effet, l’une des filles du pilote disparu, jointe par téléphone par France Bleu Provence confirme ce bouleversement. « On n’aurait jamais pensé qu’au bout de soixante ans, on retrouverait l’avion. Donc c’est d’autant plus émouvant, et perturbant. Nous sommes partagés, car en même temps, c’est une forme de reconnaissance. De toute façon, cela a toujours été une fierté, nous avons été bercés depuis notre enfance par ce que Maman nous racontait.

Il est sorti premier de son cours pilote, il avait 21 ans. Et c’est lui qui devait tester la première fois le siège éjectable sur Aquilon. Et malheureusement ce jour-là, il s’est tué » témoigne Catherine, âgée d’à peine 2 ans au moment de la mort de son père. Vive émotion aussi de l’épouse du disparu, Paulette Legouhy, âgée aujourd’hui de 84 ans qui confie « ne jamais avoir admis qu’il soit mort« .

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