La semaine dernière, les pensionnaires des résidences autonomies de la ville de La Seyne-sur-Mer qui le souhaitaient, pouvaient se faire vacciner sur place. Les seules conditions étaient les suivantes : avoir effectué un rendez-vous pré-vaccinale auprès de son médecin traitant et avoir plus de 75 ans.
Mathieu Rabarin, directeur des résidences raconte : « En tout, nous avons un peu moins d’une soixantaine de personnes qui sont volontaires. Les consignes de l’ARS sont de ne gâcher aucune dose. Nous avons donc vaccinés en plus deux agents du CCAS de plus de 50 ans qui en avaient fait la demande au préalable. » Accompagnée de Véronique Leportois, adjointe déléguée à la politique sociale, madame le maire, Nathalie Bicais est venue saluer les personnes âgées.
« Ils n’ont pas de fil d’attente, pas d’inquiétude aux niveaux des horaires. Cette organisation leur retire un poids. »
Elle raconte : « On parle beaucoup de cette maladie qui entraine lourdes complications physiques, mais il faut également souligner l’angoisse qui existe chez les personnes fragiles. Actuellement, la question que l’on me pose le plus souvent est : « Quand est-ce que je pourrais me faire vacciner ? Les doses nous viennent de l’Etat, c’est un crêve coeur de ne pouvoir répondre autre chose que soyez encore un peu patient. Alors je suis très heureuse aujourd’hui de voir qu’enfin nos résidents qui le souhaitent peuvent se faire vacciner « de chez eux ». Ils n’ont pas de fil d’attente, pas d’inquiétude aux niveaux des horaires. Cette organisation leur retire un poids. »
« Nous ne sommes pas un Ephad, nos résidents peuvent sortir et entrer à loisir. »
Mathieu Rabarin reprend : « Il faut aussi souligner que nous ne sommes pas un Ephad, nos résidents peuvent sortir et entrer à loisir. C’est une très bonne chose pour eux car en voyant leurs proches et en pouvant aller faire des petites emplettes, ils continuent d’être stimulés intellectuellement. Le mauvais côté de la chose, c’est qu’ils sont aussi plus exposés à la maladie. Nous avons évité la première vague, puis la seconde mais nous vivons dans l’angoisse d’un cluster perpétuellement. Ces vaccins sont une bénédiction. »
« On prend leur tension, leur température et leur taux d’oxygénation dans le sang. »
Pour l’occasion ce jour-là, un médecin et deux infirmières avaient été réquisitionnés à la résidence Bartolini. Véronique Leportois termine : « Ils ont d’abord un petit entretien avec une secrétaire qui prend leurs informations: carte vitale, pièce d’identité (…). Elle plaisante, aussi avec eux pour qu’ils ne soient pas stréssés. Après ils ont l’injection, et pour finir, pendant une quinzaine de minutes, ils sont sous surveillance. On prend leur tension, leur température et leur taux d’oxygénation dans le sang. Une fois que c’est terminé, ils peuvent se restaurer avec des boissons sucrées et des friandises. Ils sont ensuite raccompagnés vers leur quotidien avant le prochain rendez-vous qui aura lieu dans quatre semaines. »