Depuis deux semaines déjà, l’artiste plasticienne varoise Lisa Jacomen a déposé ses créations à la Maison du Patrimoine. Après Marin Kasimir, artiste Bruxellois, la jeune femme est en résidence, en face des pointus du petit port du Brusc, pour créer de nouvelles oeuvres qui viendront enrichir l’exposition qu’elle a prévu de réaliser en décembre prochain à l’étage de la bâtisse.

Ce vendredi après-midi, elle ouvrait son atelier éphémère au public. Pour l’occasion, de nombreuses personnes sont venues interroger l’artiste sur ses inspirations. Elle raconte : « Lorsque je créé, je fais de l’abstrait. La plupart du temps, ma pratique de la peinture s’élabore sur des grands formats de supports multiples. Je pratique ce que j’appelle la perturbation de la perception visuelle. Pour ce faire, j’utilise des techniques de masquage, des procédés de camouflage (…). Ce que je souhaite, c’est réaliser des contradictions, déjouer les chemins logiques du cerveau afin de plonger le spectateur dans une attention accrue, qu’il s’invente une autre réalité. C’est certainement pour cette raison que de toutes les personnes que j’ai reçu aujourd’hui, ils n’en existent pas qui m’aient posé la même question (rires). Chacun laisse son imaginaire vagabonder et peut réécrire l’histoire de la création avec son propre chemin mental. Le mot d’ordre dans mon travail, c’est « Laisser du possible. » 

Sur les fenêtres, Lisa a fixé quelques bandes adhésives recouvertes de peinture avec lesquelles elle a travaillé quelques heures plutôt sur un autre projet. Elle reprend : « Je cherche quelque chose, mais je ne sais pas encore quoi. Ce que je vois pour le moment, c’est la juxtaposition entre ce que je viens de créer et le paysage derrière. Il y a toujours un esprit de contradiction dans mon labeur. C’est parfois assumé, d’autre fois plus subtil. Ici, on voit les bandes se fondre dans le paysage grâce au jeu de la vitre. Pourtant, dans la nature, il n’existe aucune ligne droite. » 

Et quand on demande à Lisa ce que cela représente pour elle de venir investir la Maison du Patrimoine, elle termine : « Parce que je vis à Sollies-Toucas, je connais la chaleur et la lumière du Sud de la France. Mais il existe au Brusc un calme très inspirant. Travailler avec la lagune en face de soi, c’est aussi quelque chose de très plaisant (rires). »

Prochain rendez-vous avec l’artiste vendredi 12 novembre pour sa sortie de résidence. A partir de 18h à la maison du patrimoine.

Depuis deux semaines déjà, l’artiste plasticienne varoise Lisa Jacomen a déposé ses créations à la Maison du Patrimoine. Après Marin Kasimir, artiste Bruxellois, la jeune femme est en résidence, en face des pointus du petit port du Brusc, pour créer de nouvelles oeuvres qui viendront enrichir l’exposition qu’elle a prévu de réaliser en décembre prochain à l’étage de la bâtisse.

Ce vendredi après-midi, elle ouvrait son atelier éphémère au public. Pour l’occasion, de nombreuses personnes sont venues interroger l’artiste sur ses inspirations. Elle raconte : « Lorsque je créé, je fais de l’abstrait. La plupart du temps, ma pratique de la peinture s’élabore sur des grands formats de supports multiples. Je pratique ce que j’appelle la perturbation de la perception visuelle. Pour ce faire, j’utilise des techniques de masquage, des procédés de camouflage (…). Ce que je souhaite, c’est réaliser des contradictions, déjouer les chemins logiques du cerveau afin de plonger le spectateur dans une attention accrue, qu’il s’invente une autre réalité. C’est certainement pour cette raison que de toutes les personnes que j’ai reçu aujourd’hui, ils n’en existent pas qui m’aient posé la même question (rires). Chacun laisse son imaginaire vagabonder et peut réécrire l’histoire de la création avec son propre chemin mental. Le mot d’ordre dans mon travail, c’est « Laisser du possible. » 

Sur les fenêtres, Lisa a fixé quelques bandes adhésives recouvertes de peinture avec lesquelles elle a travaillé quelques heures plutôt sur un autre projet. Elle reprend : « Je cherche quelque chose, mais je ne sais pas encore quoi. Ce que je vois pour le moment, c’est la juxtaposition entre ce que je viens de créer et le paysage derrière. Il y a toujours un esprit de contradiction dans mon labeur. C’est parfois assumé, d’autre fois plus subtil. Ici, on voit les bandes se fondre dans le paysage grâce au jeu de la vitre. Pourtant, dans la nature, il n’existe aucune ligne droite. » 

Et quand on demande à Lisa ce que cela représente pour elle de venir investir la Maison du Patrimoine, elle termine : « Parce que je vis à Sollies-Toucas, je connais la chaleur et la lumière du Sud de la France. Mais il existe au Brusc un calme très inspirant. Travailler avec la lagune en face de soi, c’est aussi quelque chose de très plaisant (rires). »

Prochain rendez-vous avec l’artiste vendredi 12 novembre pour sa sortie de résidence. A partir de 18h à la maison du patrimoine.

Depuis deux semaines déjà, l’artiste plasticienne varoise Lisa Jacomen a déposé ses créations à la Maison du Patrimoine. Après Marin Kasimir, artiste Bruxellois, la jeune femme est en résidence, en face des pointus du petit port du Brusc, pour créer de nouvelles oeuvres qui viendront enrichir l’exposition qu’elle a prévu de réaliser en décembre prochain à l’étage de la bâtisse.

Ce vendredi après-midi, elle ouvrait son atelier éphémère au public. Pour l’occasion, de nombreuses personnes sont venues interroger l’artiste sur ses inspirations. Elle raconte : « Lorsque je créé, je fais de l’abstrait. La plupart du temps, ma pratique de la peinture s’élabore sur des grands formats de supports multiples. Je pratique ce que j’appelle la perturbation de la perception visuelle. Pour ce faire, j’utilise des techniques de masquage, des procédés de camouflage (…). Ce que je souhaite, c’est réaliser des contradictions, déjouer les chemins logiques du cerveau afin de plonger le spectateur dans une attention accrue, qu’il s’invente une autre réalité. C’est certainement pour cette raison que de toutes les personnes que j’ai reçu aujourd’hui, ils n’en existent pas qui m’aient posé la même question (rires). Chacun laisse son imaginaire vagabonder et peut réécrire l’histoire de la création avec son propre chemin mental. Le mot d’ordre dans mon travail, c’est « Laisser du possible. » 

Sur les fenêtres, Lisa a fixé quelques bandes adhésives recouvertes de peinture avec lesquelles elle a travaillé quelques heures plutôt sur un autre projet. Elle reprend : « Je cherche quelque chose, mais je ne sais pas encore quoi. Ce que je vois pour le moment, c’est la juxtaposition entre ce que je viens de créer et le paysage derrière. Il y a toujours un esprit de contradiction dans mon labeur. C’est parfois assumé, d’autre fois plus subtil. Ici, on voit les bandes se fondre dans le paysage grâce au jeu de la vitre. Pourtant, dans la nature, il n’existe aucune ligne droite. » 

Et quand on demande à Lisa ce que cela représente pour elle de venir investir la Maison du Patrimoine, elle termine : « Parce que je vis à Sollies-Toucas, je connais la chaleur et la lumière du Sud de la France. Mais il existe au Brusc un calme très inspirant. Travailler avec la lagune en face de soi, c’est aussi quelque chose de très plaisant (rires). »

Prochain rendez-vous avec l’artiste vendredi 12 novembre pour sa sortie de résidence. A partir de 18h à la maison du patrimoine.