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jeudi 24 avril 2025

Pour que les mégots se transforment en choix 

Ce mardi matin devant le lycée de la Coudoulière, de nombreux mégots jonchaient encore le sol. Un phénomène que le proviseur de l’école Jean-Philippe Toujas espère pouvoir endiguer un jour.

Des mégots jetés au sol à 300m de la mer. 

« Aux prochaines pluies, les mégots iront directement dans le réseau pluvial et finiront par rejoindre la mer qui se trouve à 300 mètres de là, explique l’homme, De plus, il y a les désastres causés dans les fonds-marins mais pas seulement! Voir ceci à l’entrée de l’établissement, c’est aussi une pollution visuelle. » Si on connait le fameux adage qui dit qu’un mégot est égal à un 500 litres d’eau pollué, Laurie, représentante de l’association Recyclop poursuit : « Il n’y a pas moins de 4000 produits nocifs dans un seul mégot. Dorénavant, nous viendront enlever les mégots que les élèves nous auront mis de côté pendant le mois. Leur récolte sera incinérée plus tard afin d’être transformée en énergie. »

À présent, un mégot est égal à un choix. 

Une collaboration ingénieuse qui semble séduire tout le monde, mais comment faire en sorte que les élèves soient plus disciplinés? C’est une professeure, Florence Deschamps qui a eu une idée originale. Depuis, les classes de première en parcours commerce travaillent dessus. Grâce à une subvention de la ville, le lycée à pu s’offrir un tout nouveau cendrier quelque peu spécial. Thibaud Luciani, élève en première, raconte: « C’est un cendrier qui pose une question avec une petite affichette collée ici. Les fumeurs n’ont plus qu’à sélectionner leur choix. Ce mois-ci nous demandons aux élèves s’ils souhaitent une cafétéria dans le lycée. Ils placent leur mégot à droite pour répondre non et à gauche pour oui. »

Une opération qui montre déjà des résultats en une journée. 

En fonction depuis moins de 24h, le cendrier recense déjà une bonne vingtaine de fins de cigarette. La professeur reprend : « C’est une manière ludique de mettre en place des habitudes plus respectueuse de l’environnement dans l’esprit des jeunes. Quant-aux non-fumeurs , ils pourront aider à l’action en ramassant un mégot par terre pour voter. » « Ça, c’est un peu la double peine, reprend le proviseur, je préfère qu’ils disent à leurs collègues de ne pas jeter par terre et qu’ils expriment leurs choix par la parole quant aux questions posées. » Il termine : « Nous souhaitons remercier la mairie qui nous a permis de mettre en place ce procédé ainsi que les plus jeunes qui feront en sorte de changer les choses. Notre établissement est classé E3D (NDRL: en démarche de développement durable) et c’est par la multiplication de nos petits efforts que nous réussirons à rendre une bonne copie. »

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Pour que les mégots se transforment en choix 

Ce mardi matin devant le lycée de la Coudoulière, de nombreux mégots jonchaient encore le sol. Un phénomène que le proviseur de l’école Jean-Philippe Toujas espère pouvoir endiguer un jour.

Des mégots jetés au sol à 300m de la mer. 

« Aux prochaines pluies, les mégots iront directement dans le réseau pluvial et finiront par rejoindre la mer qui se trouve à 300 mètres de là, explique l’homme, De plus, il y a les désastres causés dans les fonds-marins mais pas seulement! Voir ceci à l’entrée de l’établissement, c’est aussi une pollution visuelle. » Si on connait le fameux adage qui dit qu’un mégot est égal à un 500 litres d’eau pollué, Laurie, représentante de l’association Recyclop poursuit : « Il n’y a pas moins de 4000 produits nocifs dans un seul mégot. Dorénavant, nous viendront enlever les mégots que les élèves nous auront mis de côté pendant le mois. Leur récolte sera incinérée plus tard afin d’être transformée en énergie. »

À présent, un mégot est égal à un choix. 

Une collaboration ingénieuse qui semble séduire tout le monde, mais comment faire en sorte que les élèves soient plus disciplinés? C’est une professeure, Florence Deschamps qui a eu une idée originale. Depuis, les classes de première en parcours commerce travaillent dessus. Grâce à une subvention de la ville, le lycée à pu s’offrir un tout nouveau cendrier quelque peu spécial. Thibaud Luciani, élève en première, raconte: « C’est un cendrier qui pose une question avec une petite affichette collée ici. Les fumeurs n’ont plus qu’à sélectionner leur choix. Ce mois-ci nous demandons aux élèves s’ils souhaitent une cafétéria dans le lycée. Ils placent leur mégot à droite pour répondre non et à gauche pour oui. »

Une opération qui montre déjà des résultats en une journée. 

En fonction depuis moins de 24h, le cendrier recense déjà une bonne vingtaine de fins de cigarette. La professeur reprend : « C’est une manière ludique de mettre en place des habitudes plus respectueuse de l’environnement dans l’esprit des jeunes. Quant-aux non-fumeurs , ils pourront aider à l’action en ramassant un mégot par terre pour voter. » « Ça, c’est un peu la double peine, reprend le proviseur, je préfère qu’ils disent à leurs collègues de ne pas jeter par terre et qu’ils expriment leurs choix par la parole quant aux questions posées. » Il termine : « Nous souhaitons remercier la mairie qui nous a permis de mettre en place ce procédé ainsi que les plus jeunes qui feront en sorte de changer les choses. Notre établissement est classé E3D (NDRL: en démarche de développement durable) et c’est par la multiplication de nos petits efforts que nous réussirons à rendre une bonne copie. »

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Pour que les mégots se transforment en choix 

Ce mardi matin devant le lycée de la Coudoulière, de nombreux mégots jonchaient encore le sol. Un phénomène que le proviseur de l’école Jean-Philippe Toujas espère pouvoir endiguer un jour.

Des mégots jetés au sol à 300m de la mer. 

« Aux prochaines pluies, les mégots iront directement dans le réseau pluvial et finiront par rejoindre la mer qui se trouve à 300 mètres de là, explique l’homme, De plus, il y a les désastres causés dans les fonds-marins mais pas seulement! Voir ceci à l’entrée de l’établissement, c’est aussi une pollution visuelle. » Si on connait le fameux adage qui dit qu’un mégot est égal à un 500 litres d’eau pollué, Laurie, représentante de l’association Recyclop poursuit : « Il n’y a pas moins de 4000 produits nocifs dans un seul mégot. Dorénavant, nous viendront enlever les mégots que les élèves nous auront mis de côté pendant le mois. Leur récolte sera incinérée plus tard afin d’être transformée en énergie. »

À présent, un mégot est égal à un choix. 

Une collaboration ingénieuse qui semble séduire tout le monde, mais comment faire en sorte que les élèves soient plus disciplinés? C’est une professeure, Florence Deschamps qui a eu une idée originale. Depuis, les classes de première en parcours commerce travaillent dessus. Grâce à une subvention de la ville, le lycée à pu s’offrir un tout nouveau cendrier quelque peu spécial. Thibaud Luciani, élève en première, raconte: « C’est un cendrier qui pose une question avec une petite affichette collée ici. Les fumeurs n’ont plus qu’à sélectionner leur choix. Ce mois-ci nous demandons aux élèves s’ils souhaitent une cafétéria dans le lycée. Ils placent leur mégot à droite pour répondre non et à gauche pour oui. »

Une opération qui montre déjà des résultats en une journée. 

En fonction depuis moins de 24h, le cendrier recense déjà une bonne vingtaine de fins de cigarette. La professeur reprend : « C’est une manière ludique de mettre en place des habitudes plus respectueuse de l’environnement dans l’esprit des jeunes. Quant-aux non-fumeurs , ils pourront aider à l’action en ramassant un mégot par terre pour voter. » « Ça, c’est un peu la double peine, reprend le proviseur, je préfère qu’ils disent à leurs collègues de ne pas jeter par terre et qu’ils expriment leurs choix par la parole quant aux questions posées. » Il termine : « Nous souhaitons remercier la mairie qui nous a permis de mettre en place ce procédé ainsi que les plus jeunes qui feront en sorte de changer les choses. Notre établissement est classé E3D (NDRL: en démarche de développement durable) et c’est par la multiplication de nos petits efforts que nous réussirons à rendre une bonne copie. »

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