Raphaël Raquin est un passionné des voitures anciennes. Âgé de seulement 18 ans, il est nostalgique d’une époque qu’il n’a pas vécu. Lorsqu’il a obtenu son permis, il y a de cela quelques mois, il s’est directement attardé sur une Citroën Visa de 1984.
Depuis, il est la petite célébrité du centre-ville le deuxième samedi du mois. Étudiant en BTS au lycée professionnel de la Coudoulière en Mécanique-Tronique, mettre les mains sous le capot ne lui fait pas peur. « C’est une passion que j’ai en commun avec mon père et mon grand-père, explique le jeune homme, Cette voiture me rappelle mon enfance, assis à l’arrière, je pouvais écouter pendant des heures, sans jamais me lasser, mes aînés parler de leur voiture. Mon grand-père possède une Peugeot 404 que je rêve de récupérer un jour. Pour qu’une voiture puisse traverser le temps, il faut en prendre soin mais cela ne me fait pas peur. Déjà, parce que je connais ses rouages et qu’en cas de difficulté, il y a toujours une solution à trouver dans les revues spécialisées. Ce qui me rassure en plus, c’est que le moteur qu’il y a sous le capot est issu d’une Citroën C15 qui a été produite en très grande quantité aux travers des années. Il y a donc des pièces disponibles un peu partout sur le marché … et même dans les casses ! À chaque problème, il y a donc plusieurs options. Je n’ai qu’un seul ami de mon âge qui partage la même passion que moi et je l’ai rencontré sur les réseaux. Mais on échange beaucoup, il y a de l’entraide. »
Vous pourrez rencontrer Raphaël, samedi 12 novembre, de 9h à 12h en centre ville.
