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jeudi 21 novembre 2024

Une journée pour renseigner les femmes

Au commissariat de police de Sanary-sur-mer, il arrive parfois qu’à l’accueil on soit dépassé par des questions d’ordre général qui ne concernent en rien la sécurité ou la protection de la ville. Face à cette constatation, sous l’égide de la Direction Départementale de la Sécurité Publique (DDSP), une journée d’information des femmes va être organisée à l’espace Scarantino, le 8 mars prochain.

Le but, selon Marie-Dominique Marfaing, major de Police : « Amener toutes les citoyennes des communes de la circonscription vers l’information au sein d’un lieu unique où seront réunis différents partenaires pouvant répondre aux questions qu’elles se posent sur leur situation conjugale, familiale, parentale, sociale, professionnelle, médicale, juridique (…). » Initié l’année passée dans la ville de Sanary-sur-mer, l’événement avait connu un succès mitigé auprès du public mais efficace. En effet, au cours de la journée, deux femmes s’étaient présentées pour prendre des renseignements sur les violences conjugales avant de finalement demander à parler de leur situation à des professionnels afin de lancer des poursuites. La major prévient : « Ce n’est pas une journée dédiée aux violences faites aux femmes et tous les publics sont attendus. De l’adolescente qui souhaite avoir des renseignements pour un stage au coeur de la police ou ailleurs, à la mère de famille qui a le désir de s’entretenir avec un médiateur du réseau Mistral car ses enfants ont dissimulé des amandes reçues dans les transports en commun (…). De nombreuses associations seront aussi présentes pour parler de médecine préventive mais aussi d’aide aux victimes. Il y aura également des professionnels présents pour accompagner les mères célibataires dans leur démarche administrative et des conseillers Pôle Emploi pour celles qui veulent trouver ou reprendre une activité.

Un espace pour parler de violence. 

Cela dit, nous ne pouvions pas passer non plus à côté de la thématique de la violence faite aux femmes. C’est pour cette raison qu’un espace privé sera réservé à celles qui souhaitent se confier. Un psychologue, un policier, une membre de l’association Femmes d’aujourd’hui qui oeuvre aux côtés des femmes victimes d’abus, un avocat et une déléguée du procureur seront sur place pour les recevoir. » Afin que toutes puissent venir librement visiter les différents stands, un lieu sera aussi réservé à la garde d’enfants. Marie-Dominique Marfaing termine: « Nous avons demandé aux animateurs du réseaux Mistral de venir nous prêter la main. Les femmes peuvent nous rejoindre l’esprit tranquille. Si elle souhaite un peu d’intimité pour dialoguer, des messieurs de confiance garderont l’oeil sur leur bambin ». 

Avec la participation financière du Rotary Club. 9h-17h30 le 8 mars. Espace Scarantino.

Une parole plus libre des violences en hausse

Selon une note du ministère de l’Intérieur publiée en décembre 2022, toutes les trois minutes, en France, une femme est victime de violence sexuelle ou psychologique et la tendance est en forte hausse avec une croissance de 21%. Camille Derrier, commissaire divisionnaire de police confirme aussi la tendance sur le territoire. « Nous avons du mal à endiguer les chiffres. Nous subissons aussi les restes de la crise sanitaire. La privation de liberté et le confinement dans la sphère familiale ont augmenté les violences faites aux enfants et les animosités dans les couples. » Si les plaintes sont plus nombreuses, la libération de la parole de la femme n’y est pas sans rapport non plus. « Avec le mouvement Metoo qui a traversé les réseaux sociaux, il est peut-être moins rare de voir une femme prendre la parole pour elle ou même pour une amie qui subit des abus. » Autre phénomène qui fait plus de bruit auprès de l’opinion publique qu’à d’autres époques : le harcèlement scolaire. « Il y a eu des cas bien tristes qui se sont fait connaitre dans les médias, nous prenons à coeur chaque affaire qui tombe sur notre bureau. Les adolescents victimes ne doivent pas hésiter à venir à la journée du 8 mars. Nous serons présents pour les écouter et les guider également. » 

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Le but, selon Marie-Dominique Marfaing, major de Police : « Amener toutes les citoyennes des communes de la circonscription vers l’information au sein d’un lieu unique où seront réunis différents partenaires pouvant répondre aux questions qu’elles se posent sur leur situation conjugale, familiale, parentale, sociale, professionnelle, médicale, juridique (…). » Initié l’année passée dans la ville de Sanary-sur-mer, l’événement avait connu un succès mitigé auprès du public mais efficace. En effet, au cours de la journée, deux femmes s’étaient présentées pour prendre des renseignements sur les violences conjugales avant de finalement demander à parler de leur situation à des professionnels afin de lancer des poursuites. La major prévient : « Ce n’est pas une journée dédiée aux violences faites aux femmes et tous les publics sont attendus. De l’adolescente qui souhaite avoir des renseignements pour un stage au coeur de la police ou ailleurs, à la mère de famille qui a le désir de s’entretenir avec un médiateur du réseau Mistral car ses enfants ont dissimulé des amandes reçues dans les transports en commun (…). De nombreuses associations seront aussi présentes pour parler de médecine préventive mais aussi d’aide aux victimes. Il y aura également des professionnels présents pour accompagner les mères célibataires dans leur démarche administrative et des conseillers Pôle Emploi pour celles qui veulent trouver ou reprendre une activité.

Un espace pour parler de violence. 

Cela dit, nous ne pouvions pas passer non plus à côté de la thématique de la violence faite aux femmes. C’est pour cette raison qu’un espace privé sera réservé à celles qui souhaitent se confier. Un psychologue, un policier, une membre de l’association Femmes d’aujourd’hui qui oeuvre aux côtés des femmes victimes d’abus, un avocat et une déléguée du procureur seront sur place pour les recevoir. » Afin que toutes puissent venir librement visiter les différents stands, un lieu sera aussi réservé à la garde d’enfants. Marie-Dominique Marfaing termine: « Nous avons demandé aux animateurs du réseaux Mistral de venir nous prêter la main. Les femmes peuvent nous rejoindre l’esprit tranquille. Si elle souhaite un peu d’intimité pour dialoguer, des messieurs de confiance garderont l’oeil sur leur bambin ». 

Avec la participation financière du Rotary Club. 9h-17h30 le 8 mars. Espace Scarantino.

Une parole plus libre des violences en hausse

Selon une note du ministère de l’Intérieur publiée en décembre 2022, toutes les trois minutes, en France, une femme est victime de violence sexuelle ou psychologique et la tendance est en forte hausse avec une croissance de 21%. Camille Derrier, commissaire divisionnaire de police confirme aussi la tendance sur le territoire. « Nous avons du mal à endiguer les chiffres. Nous subissons aussi les restes de la crise sanitaire. La privation de liberté et le confinement dans la sphère familiale ont augmenté les violences faites aux enfants et les animosités dans les couples. » Si les plaintes sont plus nombreuses, la libération de la parole de la femme n’y est pas sans rapport non plus. « Avec le mouvement Metoo qui a traversé les réseaux sociaux, il est peut-être moins rare de voir une femme prendre la parole pour elle ou même pour une amie qui subit des abus. » Autre phénomène qui fait plus de bruit auprès de l’opinion publique qu’à d’autres époques : le harcèlement scolaire. « Il y a eu des cas bien tristes qui se sont fait connaitre dans les médias, nous prenons à coeur chaque affaire qui tombe sur notre bureau. Les adolescents victimes ne doivent pas hésiter à venir à la journée du 8 mars. Nous serons présents pour les écouter et les guider également. » 

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Le but, selon Marie-Dominique Marfaing, major de Police : « Amener toutes les citoyennes des communes de la circonscription vers l’information au sein d’un lieu unique où seront réunis différents partenaires pouvant répondre aux questions qu’elles se posent sur leur situation conjugale, familiale, parentale, sociale, professionnelle, médicale, juridique (…). » Initié l’année passée dans la ville de Sanary-sur-mer, l’événement avait connu un succès mitigé auprès du public mais efficace. En effet, au cours de la journée, deux femmes s’étaient présentées pour prendre des renseignements sur les violences conjugales avant de finalement demander à parler de leur situation à des professionnels afin de lancer des poursuites. La major prévient : « Ce n’est pas une journée dédiée aux violences faites aux femmes et tous les publics sont attendus. De l’adolescente qui souhaite avoir des renseignements pour un stage au coeur de la police ou ailleurs, à la mère de famille qui a le désir de s’entretenir avec un médiateur du réseau Mistral car ses enfants ont dissimulé des amandes reçues dans les transports en commun (…). De nombreuses associations seront aussi présentes pour parler de médecine préventive mais aussi d’aide aux victimes. Il y aura également des professionnels présents pour accompagner les mères célibataires dans leur démarche administrative et des conseillers Pôle Emploi pour celles qui veulent trouver ou reprendre une activité.

Un espace pour parler de violence. 

Cela dit, nous ne pouvions pas passer non plus à côté de la thématique de la violence faite aux femmes. C’est pour cette raison qu’un espace privé sera réservé à celles qui souhaitent se confier. Un psychologue, un policier, une membre de l’association Femmes d’aujourd’hui qui oeuvre aux côtés des femmes victimes d’abus, un avocat et une déléguée du procureur seront sur place pour les recevoir. » Afin que toutes puissent venir librement visiter les différents stands, un lieu sera aussi réservé à la garde d’enfants. Marie-Dominique Marfaing termine: « Nous avons demandé aux animateurs du réseaux Mistral de venir nous prêter la main. Les femmes peuvent nous rejoindre l’esprit tranquille. Si elle souhaite un peu d’intimité pour dialoguer, des messieurs de confiance garderont l’oeil sur leur bambin ». 

Avec la participation financière du Rotary Club. 9h-17h30 le 8 mars. Espace Scarantino.

Une parole plus libre des violences en hausse

Selon une note du ministère de l’Intérieur publiée en décembre 2022, toutes les trois minutes, en France, une femme est victime de violence sexuelle ou psychologique et la tendance est en forte hausse avec une croissance de 21%. Camille Derrier, commissaire divisionnaire de police confirme aussi la tendance sur le territoire. « Nous avons du mal à endiguer les chiffres. Nous subissons aussi les restes de la crise sanitaire. La privation de liberté et le confinement dans la sphère familiale ont augmenté les violences faites aux enfants et les animosités dans les couples. » Si les plaintes sont plus nombreuses, la libération de la parole de la femme n’y est pas sans rapport non plus. « Avec le mouvement Metoo qui a traversé les réseaux sociaux, il est peut-être moins rare de voir une femme prendre la parole pour elle ou même pour une amie qui subit des abus. » Autre phénomène qui fait plus de bruit auprès de l’opinion publique qu’à d’autres époques : le harcèlement scolaire. « Il y a eu des cas bien tristes qui se sont fait connaitre dans les médias, nous prenons à coeur chaque affaire qui tombe sur notre bureau. Les adolescents victimes ne doivent pas hésiter à venir à la journée du 8 mars. Nous serons présents pour les écouter et les guider également. » 

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