Elles oeuvrent en silence au quotidien, dans le quartier de Berthe, afin de rendre la vie meilleure aux familles. Les femmes de « Citez des Talents » s’illustrent aussi bien en ouvrant leurs locaux aux étudiants qui souhaitent réviser le soir, qu’en réalisant des ateliers d’apprentissage du français aux familles qui arrivent sur le territoire.

Militantes pour le « mieux-vivre ensemble », elles font du partage une des valeurs premières de l’association, organisant même des rencontres entre les musulmanes du quartier et les chrétiennes pour une après-midi d’échange de savoirs. Prochainement, au 3 rue Jean Ferrat, au foyer municipal qu’elles ont réhabilité grâce à une subvantion, à leur labeur et « à la participation active des maris et des pères », un atelier de couture sera construit afin d’aider à l’insertion sociale et professionnelle. « Certaines femmes viennent en France avec des savoirs ancestraux hérités de leur famille et de leur culture, confie Naziha Safti, présidente de l’association. Ce lieu est un endroit d’échange. On aime l’idée qu’il y ait également un partage intergénérationnel. Nous recevons aussi bien les aînés que certaines adolescentes qui viennent dans le but de rencontrer du monde. »

Et justement, après presque dix années d’existence, l’association a vu passer bon nombre de ces dames désintéressées qui ne cherchent qu’à aider et à transmettre de bon coeur. La présidente poursuit : « Je ne voulais pas que ces actions tombent dans l’oubli. J’avais le souhait qu’on immortalise ces visages et qu’on valorise l’action personnelle de chacune. J’ai donc contacté Gil Frechet, un ami photographe qui a beaucoup de talent. » Le professionnel de l’image accepte dès qu’il comprend que le projet se veut humain. Il ajoute cependant une condition. « Dès lors qu’il s’agissait de mettre en lumière des visages qui oeuvrent pour la communauté, j’étais séduit. Mais j’ai aussi une fascination pour les mains qui racontent selon moi une histoire plus intime de la personne. On comprend en un coup d’oeil, les passions et l’intensité de la vie du sujet en contemplant cette partie du corps. J’ai donc proposé à ce qu’on réalise plusieurs clichés de chaque personne plutôt qu’un portrait seul. Naziha s’est montrée enthousiaste, le projet était lancé. » 

Ce vendredi, l’inauguration de l’exposition des clichés a réuni un grand nombre de curieux dont madame le maire, Nathalie Bicais et une partie de son équipe municipale. L’élue a applaudit l’initiative et remercié toutes les femmes qui oeuvrent pour la communauté, dans l’ombre, rappelant que si l’école est un vecteur d’intégration essentiel, il est peu de chose, si sur le terrain, au coeur des quartiers, les associations ne prennent pas le relais.

Elles oeuvrent en silence au quotidien, dans le quartier de Berthe, afin de rendre la vie meilleure aux familles. Les femmes de « Citez des Talents » s’illustrent aussi bien en ouvrant leurs locaux aux étudiants qui souhaitent réviser le soir, qu’en réalisant des ateliers d’apprentissage du français aux familles qui arrivent sur le territoire.

Militantes pour le « mieux-vivre ensemble », elles font du partage une des valeurs premières de l’association, organisant même des rencontres entre les musulmanes du quartier et les chrétiennes pour une après-midi d’échange de savoirs. Prochainement, au 3 rue Jean Ferrat, au foyer municipal qu’elles ont réhabilité grâce à une subvantion, à leur labeur et « à la participation active des maris et des pères », un atelier de couture sera construit afin d’aider à l’insertion sociale et professionnelle. « Certaines femmes viennent en France avec des savoirs ancestraux hérités de leur famille et de leur culture, confie Naziha Safti, présidente de l’association. Ce lieu est un endroit d’échange. On aime l’idée qu’il y ait également un partage intergénérationnel. Nous recevons aussi bien les aînés que certaines adolescentes qui viennent dans le but de rencontrer du monde. »

Et justement, après presque dix années d’existence, l’association a vu passer bon nombre de ces dames désintéressées qui ne cherchent qu’à aider et à transmettre de bon coeur. La présidente poursuit : « Je ne voulais pas que ces actions tombent dans l’oubli. J’avais le souhait qu’on immortalise ces visages et qu’on valorise l’action personnelle de chacune. J’ai donc contacté Gil Frechet, un ami photographe qui a beaucoup de talent. » Le professionnel de l’image accepte dès qu’il comprend que le projet se veut humain. Il ajoute cependant une condition. « Dès lors qu’il s’agissait de mettre en lumière des visages qui oeuvrent pour la communauté, j’étais séduit. Mais j’ai aussi une fascination pour les mains qui racontent selon moi une histoire plus intime de la personne. On comprend en un coup d’oeil, les passions et l’intensité de la vie du sujet en contemplant cette partie du corps. J’ai donc proposé à ce qu’on réalise plusieurs clichés de chaque personne plutôt qu’un portrait seul. Naziha s’est montrée enthousiaste, le projet était lancé. » 

Ce vendredi, l’inauguration de l’exposition des clichés a réuni un grand nombre de curieux dont madame le maire, Nathalie Bicais et une partie de son équipe municipale. L’élue a applaudit l’initiative et remercié toutes les femmes qui oeuvrent pour la communauté, dans l’ombre, rappelant que si l’école est un vecteur d’intégration essentiel, il est peu de chose, si sur le terrain, au coeur des quartiers, les associations ne prennent pas le relais.

Elles oeuvrent en silence au quotidien, dans le quartier de Berthe, afin de rendre la vie meilleure aux familles. Les femmes de « Citez des Talents » s’illustrent aussi bien en ouvrant leurs locaux aux étudiants qui souhaitent réviser le soir, qu’en réalisant des ateliers d’apprentissage du français aux familles qui arrivent sur le territoire.

Militantes pour le « mieux-vivre ensemble », elles font du partage une des valeurs premières de l’association, organisant même des rencontres entre les musulmanes du quartier et les chrétiennes pour une après-midi d’échange de savoirs. Prochainement, au 3 rue Jean Ferrat, au foyer municipal qu’elles ont réhabilité grâce à une subvantion, à leur labeur et « à la participation active des maris et des pères », un atelier de couture sera construit afin d’aider à l’insertion sociale et professionnelle. « Certaines femmes viennent en France avec des savoirs ancestraux hérités de leur famille et de leur culture, confie Naziha Safti, présidente de l’association. Ce lieu est un endroit d’échange. On aime l’idée qu’il y ait également un partage intergénérationnel. Nous recevons aussi bien les aînés que certaines adolescentes qui viennent dans le but de rencontrer du monde. »

Et justement, après presque dix années d’existence, l’association a vu passer bon nombre de ces dames désintéressées qui ne cherchent qu’à aider et à transmettre de bon coeur. La présidente poursuit : « Je ne voulais pas que ces actions tombent dans l’oubli. J’avais le souhait qu’on immortalise ces visages et qu’on valorise l’action personnelle de chacune. J’ai donc contacté Gil Frechet, un ami photographe qui a beaucoup de talent. » Le professionnel de l’image accepte dès qu’il comprend que le projet se veut humain. Il ajoute cependant une condition. « Dès lors qu’il s’agissait de mettre en lumière des visages qui oeuvrent pour la communauté, j’étais séduit. Mais j’ai aussi une fascination pour les mains qui racontent selon moi une histoire plus intime de la personne. On comprend en un coup d’oeil, les passions et l’intensité de la vie du sujet en contemplant cette partie du corps. J’ai donc proposé à ce qu’on réalise plusieurs clichés de chaque personne plutôt qu’un portrait seul. Naziha s’est montrée enthousiaste, le projet était lancé. » 

Ce vendredi, l’inauguration de l’exposition des clichés a réuni un grand nombre de curieux dont madame le maire, Nathalie Bicais et une partie de son équipe municipale. L’élue a applaudit l’initiative et remercié toutes les femmes qui oeuvrent pour la communauté, dans l’ombre, rappelant que si l’école est un vecteur d’intégration essentiel, il est peu de chose, si sur le terrain, au coeur des quartiers, les associations ne prennent pas le relais.