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mercredi 18 juin 2025

La seyne : Un voyage dans le temps en centre ville 

Le Club des Anciens Automobiles Varoises a fait une halte en coeur de ville ce dimanche. Si certains passionnés ont échangé sur les pièces, le montant des véhicules et les sensations une fois placé au volant, d’autres se sont laissés entrainer par les propriétaires à un voyage dans le temps.

Le témoignage d’une époque.

Aline et Jean-Pierre possédaient la voiture la plus ancienne du jour avec une Fiat 508 Ballila de 1934. En sa possession depuis 23 ans, l’homme qui n’hésite pas à dire que les voitures ont une âme met en avant le savoir faire d’une époque révolue. « Ce véhicule est aussi un témoignage. Son nom Ballila lui a été donné en souvenir d’un jeune révolutionnaire génois de 17 ans qui a donné le signal de la révolte contre l’occupation autrichienne en 1746 en lançant un caillou contre un officier.  Véritable « objet de désir » à cette époque pour les Italiens, elle contribue largement à la motorisation des classes moyennes du pays. On dit qu’Adolf Hitler s’en est inspiré avec la coccinelle lorsqu’il a souhaité créer une voiture du peuple. »  

Yves a fait importer de Chicago aux Etats-Unis une Cadillac de 1953. Malgré les 70 ans de la voiture, c’est une seconde main. Elle était restée tout ce temps dans la même famille.

« Les automobiles font parties du patrimoine industriel. »

 Un peu plus loin, autre continent, époque plus moins lointaine. Yves est au volant d’une Cadillac des années 50 qu’il a fait importer venir de Chicago jusqu’à Paris, puis, dans le sud de la France. « J’étais l’un des premiers en Europe a posséder ce véhicule il y a dix ans. On en trouve beaucoup à Cuba, car avant l’embargo elle était importé massivement. Maintenant, ce sont les mêmes modèles mais on trouve des moteurs coréens sous le capot. Depuis Obama, il parait que les pièces sont plus faciles à faire venir sur l’île. Sur ma voiture qui date de 1953, tout est d’origine. C’est une seconde main. Elle est restée dans la même famille pendant 60 ans ! »

La traction avant, une icône de la résistance. 

René Krumeich est trésorier du club des Anciennes automobiles Varoises. C’est lui qui est à l’origine de l’organisation de la journée. Lorsqu’on lui demande une voiture mythique, il cite la traction avant, « une icône de la résistance ». Il raconte. « Grâce à ses qualités routières exceptionnelles pour l’époque, cette voiture était plébiscitée par les résistants car ils savaient pouvoir lui faire confiance en cas de danger. Elle a sauvé la vie à bon nombre d’entre eux! »

Jean-Louis, président du club depuis janvier a flashé sur une Jaguar Type E. Véhicule mythique, Enzo Ferrari, lui-même, déclarera en la voyant il y a de cela 50 ans : « C’est la plus belle voiture de tous les temps ».

Une prochaine rencontre le 16 avril. 

Heureux d’avoir fait vivre des émotions aux curieux du centre ville, les membres du Club des anciennes automobiles ont déjà prévu de reconduire la manifestation le 16 avril prochain. Sur l’esplanade à coté du casino Joa, les mêmes voitures seront à redécouvrir et de nouvelles viendront créer la surprise ! À ne pas manquer.

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La seyne : Un voyage dans le temps en centre ville 

Le Club des Anciens Automobiles Varoises a fait une halte en coeur de ville ce dimanche. Si certains passionnés ont échangé sur les pièces, le montant des véhicules et les sensations une fois placé au volant, d’autres se sont laissés entrainer par les propriétaires à un voyage dans le temps.

Le témoignage d’une époque.

Aline et Jean-Pierre possédaient la voiture la plus ancienne du jour avec une Fiat 508 Ballila de 1934. En sa possession depuis 23 ans, l’homme qui n’hésite pas à dire que les voitures ont une âme met en avant le savoir faire d’une époque révolue. « Ce véhicule est aussi un témoignage. Son nom Ballila lui a été donné en souvenir d’un jeune révolutionnaire génois de 17 ans qui a donné le signal de la révolte contre l’occupation autrichienne en 1746 en lançant un caillou contre un officier.  Véritable « objet de désir » à cette époque pour les Italiens, elle contribue largement à la motorisation des classes moyennes du pays. On dit qu’Adolf Hitler s’en est inspiré avec la coccinelle lorsqu’il a souhaité créer une voiture du peuple. »  

Yves a fait importer de Chicago aux Etats-Unis une Cadillac de 1953. Malgré les 70 ans de la voiture, c’est une seconde main. Elle était restée tout ce temps dans la même famille.

« Les automobiles font parties du patrimoine industriel. »

 Un peu plus loin, autre continent, époque plus moins lointaine. Yves est au volant d’une Cadillac des années 50 qu’il a fait importer venir de Chicago jusqu’à Paris, puis, dans le sud de la France. « J’étais l’un des premiers en Europe a posséder ce véhicule il y a dix ans. On en trouve beaucoup à Cuba, car avant l’embargo elle était importé massivement. Maintenant, ce sont les mêmes modèles mais on trouve des moteurs coréens sous le capot. Depuis Obama, il parait que les pièces sont plus faciles à faire venir sur l’île. Sur ma voiture qui date de 1953, tout est d’origine. C’est une seconde main. Elle est restée dans la même famille pendant 60 ans ! »

La traction avant, une icône de la résistance. 

René Krumeich est trésorier du club des Anciennes automobiles Varoises. C’est lui qui est à l’origine de l’organisation de la journée. Lorsqu’on lui demande une voiture mythique, il cite la traction avant, « une icône de la résistance ». Il raconte. « Grâce à ses qualités routières exceptionnelles pour l’époque, cette voiture était plébiscitée par les résistants car ils savaient pouvoir lui faire confiance en cas de danger. Elle a sauvé la vie à bon nombre d’entre eux! »

Jean-Louis, président du club depuis janvier a flashé sur une Jaguar Type E. Véhicule mythique, Enzo Ferrari, lui-même, déclarera en la voyant il y a de cela 50 ans : « C’est la plus belle voiture de tous les temps ».

Une prochaine rencontre le 16 avril. 

Heureux d’avoir fait vivre des émotions aux curieux du centre ville, les membres du Club des anciennes automobiles ont déjà prévu de reconduire la manifestation le 16 avril prochain. Sur l’esplanade à coté du casino Joa, les mêmes voitures seront à redécouvrir et de nouvelles viendront créer la surprise ! À ne pas manquer.

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Le Club des Anciens Automobiles Varoises a fait une halte en coeur de ville ce dimanche. Si certains passionnés ont échangé sur les pièces, le montant des véhicules et les sensations une fois placé au volant, d’autres se sont laissés entrainer par les propriétaires à un voyage dans le temps.

Le témoignage d’une époque.

Aline et Jean-Pierre possédaient la voiture la plus ancienne du jour avec une Fiat 508 Ballila de 1934. En sa possession depuis 23 ans, l’homme qui n’hésite pas à dire que les voitures ont une âme met en avant le savoir faire d’une époque révolue. « Ce véhicule est aussi un témoignage. Son nom Ballila lui a été donné en souvenir d’un jeune révolutionnaire génois de 17 ans qui a donné le signal de la révolte contre l’occupation autrichienne en 1746 en lançant un caillou contre un officier.  Véritable « objet de désir » à cette époque pour les Italiens, elle contribue largement à la motorisation des classes moyennes du pays. On dit qu’Adolf Hitler s’en est inspiré avec la coccinelle lorsqu’il a souhaité créer une voiture du peuple. »  

Yves a fait importer de Chicago aux Etats-Unis une Cadillac de 1953. Malgré les 70 ans de la voiture, c’est une seconde main. Elle était restée tout ce temps dans la même famille.

« Les automobiles font parties du patrimoine industriel. »

 Un peu plus loin, autre continent, époque plus moins lointaine. Yves est au volant d’une Cadillac des années 50 qu’il a fait importer venir de Chicago jusqu’à Paris, puis, dans le sud de la France. « J’étais l’un des premiers en Europe a posséder ce véhicule il y a dix ans. On en trouve beaucoup à Cuba, car avant l’embargo elle était importé massivement. Maintenant, ce sont les mêmes modèles mais on trouve des moteurs coréens sous le capot. Depuis Obama, il parait que les pièces sont plus faciles à faire venir sur l’île. Sur ma voiture qui date de 1953, tout est d’origine. C’est une seconde main. Elle est restée dans la même famille pendant 60 ans ! »

La traction avant, une icône de la résistance. 

René Krumeich est trésorier du club des Anciennes automobiles Varoises. C’est lui qui est à l’origine de l’organisation de la journée. Lorsqu’on lui demande une voiture mythique, il cite la traction avant, « une icône de la résistance ». Il raconte. « Grâce à ses qualités routières exceptionnelles pour l’époque, cette voiture était plébiscitée par les résistants car ils savaient pouvoir lui faire confiance en cas de danger. Elle a sauvé la vie à bon nombre d’entre eux! »

Jean-Louis, président du club depuis janvier a flashé sur une Jaguar Type E. Véhicule mythique, Enzo Ferrari, lui-même, déclarera en la voyant il y a de cela 50 ans : « C’est la plus belle voiture de tous les temps ».

Une prochaine rencontre le 16 avril. 

Heureux d’avoir fait vivre des émotions aux curieux du centre ville, les membres du Club des anciennes automobiles ont déjà prévu de reconduire la manifestation le 16 avril prochain. Sur l’esplanade à coté du casino Joa, les mêmes voitures seront à redécouvrir et de nouvelles viendront créer la surprise ! À ne pas manquer.

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