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lundi 23 décembre 2024

Du bénévolat pour sauver des vies 

L’amicale du don du sang de Six-Fours existe depuis presque cinquante années et est le fruit du labeur de nombreux bénévoles. Actuellement, ils sont encore un peu moins d’une quinzaine à se mobiliser, parfois plusieurs fois par mois pour que les poches de sang qui servent dans les hôpitaux ne se vident pas.

Une membre présente depuis plus de 30 ans. 

« C’est une histoire de prise de conscience, d’humanité ou d’amitié, commence Bernard Lados, le président de l’amicale. Pour ma part, j’ai été opéré il y a de de cela quelques années et j’ai eu besoin d’une transfusion pendant que j’étais sur la table. À mon réveil, j’ai eu envie de permettre à d’autres d’avoir cette possibilité. Dans le club, nous avons également des bénévoles qui sont présents par gratitude, car ils ont eu des cancers et pareillement ont bénéficié de transfusions. » D’autres sont aussi là par amitié, et par simple désir d’aider. C’est notamment le cas de Betty qui est la plus ancienne membre de l’amicale du don du sang. Depuis plus de trente ans, elle aide à l’accueil des donneurs. « Je suis d’abord venue pour offrir mon sang et puis j’ai sympathisé avec la joyeuse troupe de l’époque. Les années se sont écoulées et la bonne humeur est restée. » Johanna qui est entrée dans l’aventure par sympathie pour Betty poursuit : « On a la sensation d’être utile et c’est déjà une bonne chose, mais il faut aussi admettre que l’amicale, c’est un peu comme notre seconde famille, alors on finit par aider avec un double plaisir. »

 Une recrudescence de dons.

 Pendant la période estivale, l’Etablissement Français du Sang (EFS) a décidé d’une collecte supplémentaire en coeur de ville et selon Bernard, cette dernière est une réussite. « Il faut savoir qu’à Six-Fours, on a toujours des nouveaux donneurs. À chaque rendez-vous avec le public, on fait des rencontres. C’est une bonne chose. Ce matin, la donne est particulière car il y a les vacanciers. Et figurez-vous qu’ils sont nombreux a avoir mis leurs congés en pause, le temps d’une heure, pour permettre à d’autres de ne manquer de rien. Je me permets d’insister sur le fait que nous avons trois jeunes filles qui viennent d’entrer dans nos locaux, elles sont en train de répondre au questionnaire du médecin afin de déterminer si elles pourront donner leur sang ou non. Mais quoi qu’il en soit, c’est un excellent signal pour nous le fait que la jeunesse se mobilise pareillement. J’ajoute que l’EFS accepte à nouveau les dons sans prise de rendez-vous en amont comme avant la crise sanitaire. Cette contrainte administrative nous faisait peut-être perdre des donneurs. En tout cas, même si cette matinée n’est pas encore terminée, nous sommes déjà très contents des efforts de chacun. » 

La prochaine collecte à Six-Fours aura lieu à l’espace Malraux le lundi 28 août prochain de 15h à 19h30.

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L’amicale du don du sang de Six-Fours existe depuis presque cinquante années et est le fruit du labeur de nombreux bénévoles. Actuellement, ils sont encore un peu moins d’une quinzaine à se mobiliser, parfois plusieurs fois par mois pour que les poches de sang qui servent dans les hôpitaux ne se vident pas.

Une membre présente depuis plus de 30 ans. 

« C’est une histoire de prise de conscience, d’humanité ou d’amitié, commence Bernard Lados, le président de l’amicale. Pour ma part, j’ai été opéré il y a de de cela quelques années et j’ai eu besoin d’une transfusion pendant que j’étais sur la table. À mon réveil, j’ai eu envie de permettre à d’autres d’avoir cette possibilité. Dans le club, nous avons également des bénévoles qui sont présents par gratitude, car ils ont eu des cancers et pareillement ont bénéficié de transfusions. » D’autres sont aussi là par amitié, et par simple désir d’aider. C’est notamment le cas de Betty qui est la plus ancienne membre de l’amicale du don du sang. Depuis plus de trente ans, elle aide à l’accueil des donneurs. « Je suis d’abord venue pour offrir mon sang et puis j’ai sympathisé avec la joyeuse troupe de l’époque. Les années se sont écoulées et la bonne humeur est restée. » Johanna qui est entrée dans l’aventure par sympathie pour Betty poursuit : « On a la sensation d’être utile et c’est déjà une bonne chose, mais il faut aussi admettre que l’amicale, c’est un peu comme notre seconde famille, alors on finit par aider avec un double plaisir. »

 Une recrudescence de dons.

 Pendant la période estivale, l’Etablissement Français du Sang (EFS) a décidé d’une collecte supplémentaire en coeur de ville et selon Bernard, cette dernière est une réussite. « Il faut savoir qu’à Six-Fours, on a toujours des nouveaux donneurs. À chaque rendez-vous avec le public, on fait des rencontres. C’est une bonne chose. Ce matin, la donne est particulière car il y a les vacanciers. Et figurez-vous qu’ils sont nombreux a avoir mis leurs congés en pause, le temps d’une heure, pour permettre à d’autres de ne manquer de rien. Je me permets d’insister sur le fait que nous avons trois jeunes filles qui viennent d’entrer dans nos locaux, elles sont en train de répondre au questionnaire du médecin afin de déterminer si elles pourront donner leur sang ou non. Mais quoi qu’il en soit, c’est un excellent signal pour nous le fait que la jeunesse se mobilise pareillement. J’ajoute que l’EFS accepte à nouveau les dons sans prise de rendez-vous en amont comme avant la crise sanitaire. Cette contrainte administrative nous faisait peut-être perdre des donneurs. En tout cas, même si cette matinée n’est pas encore terminée, nous sommes déjà très contents des efforts de chacun. » 

La prochaine collecte à Six-Fours aura lieu à l’espace Malraux le lundi 28 août prochain de 15h à 19h30.

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Une membre présente depuis plus de 30 ans. 

« C’est une histoire de prise de conscience, d’humanité ou d’amitié, commence Bernard Lados, le président de l’amicale. Pour ma part, j’ai été opéré il y a de de cela quelques années et j’ai eu besoin d’une transfusion pendant que j’étais sur la table. À mon réveil, j’ai eu envie de permettre à d’autres d’avoir cette possibilité. Dans le club, nous avons également des bénévoles qui sont présents par gratitude, car ils ont eu des cancers et pareillement ont bénéficié de transfusions. » D’autres sont aussi là par amitié, et par simple désir d’aider. C’est notamment le cas de Betty qui est la plus ancienne membre de l’amicale du don du sang. Depuis plus de trente ans, elle aide à l’accueil des donneurs. « Je suis d’abord venue pour offrir mon sang et puis j’ai sympathisé avec la joyeuse troupe de l’époque. Les années se sont écoulées et la bonne humeur est restée. » Johanna qui est entrée dans l’aventure par sympathie pour Betty poursuit : « On a la sensation d’être utile et c’est déjà une bonne chose, mais il faut aussi admettre que l’amicale, c’est un peu comme notre seconde famille, alors on finit par aider avec un double plaisir. »

 Une recrudescence de dons.

 Pendant la période estivale, l’Etablissement Français du Sang (EFS) a décidé d’une collecte supplémentaire en coeur de ville et selon Bernard, cette dernière est une réussite. « Il faut savoir qu’à Six-Fours, on a toujours des nouveaux donneurs. À chaque rendez-vous avec le public, on fait des rencontres. C’est une bonne chose. Ce matin, la donne est particulière car il y a les vacanciers. Et figurez-vous qu’ils sont nombreux a avoir mis leurs congés en pause, le temps d’une heure, pour permettre à d’autres de ne manquer de rien. Je me permets d’insister sur le fait que nous avons trois jeunes filles qui viennent d’entrer dans nos locaux, elles sont en train de répondre au questionnaire du médecin afin de déterminer si elles pourront donner leur sang ou non. Mais quoi qu’il en soit, c’est un excellent signal pour nous le fait que la jeunesse se mobilise pareillement. J’ajoute que l’EFS accepte à nouveau les dons sans prise de rendez-vous en amont comme avant la crise sanitaire. Cette contrainte administrative nous faisait peut-être perdre des donneurs. En tout cas, même si cette matinée n’est pas encore terminée, nous sommes déjà très contents des efforts de chacun. » 

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