Stéphane Mifsud est le seul être humain sur terre à être capable de retenir sa respiration pendant 11 minutes et 35 secondes. Sa cage thoracique, plus souple que la moyenne, lui permet de remplir ses poumons d’air de 11 litres, soit le double de la capacité standard.

Changer les choses avec optimisme. 

Deux fois Champion du Monde après 40 années d’entrainements et de plongées dans toutes les mers et les océans du globe, il agit aujourd’hui pour la protection de la grande bleue. Et il en est certain, la solution viendra de la jeunesse. « Si je peux constater qu’il y a moins de biodiversité qu’à mes débuts quand je plonge, je vois aussi que les mentalités évoluent vers le mieux. Le problème reste que nous sommes bien plus nombreux qu’auparavant. Là, où à Porquerolles par exemple, il y avait cinq bateaux il y a vingt ans, il y en a aujourd’hui 50. Il y a aussi à l’inverse plus de choses qui sont faites pour la préservation comme des parcs naturels, des réserves. Tout n’est pas perdu. » 

Une opération pour éduquer. 

Ce vendredi, avec des lycéens de la Coudoulière, les membres bénévoles de son association l’Odyssée bleue, conçue spécifiquement pour nettoyer les fonds marins du littoral et des membres de la SNSM, l’homme a permis le nettoyage des déchets du port des Embiez. À la fin de la récolte, aucun mégot, trois bouteilles en verre, quelques déchets plastiques et beaucoup de pneus qui servaient à protéger la coque des bateaux avant de faire le grand plongeon. Pour les jeunes âmes, c’est déjà trop. Pour Cassandra, adolescente : « Sauver la planète doit être une priorité pour nous les jeunes. On ne veut pas vivre dans le mal plus tard. Jeter par dessus bord, c’est inconcevable. » Un discours qui soulage l’apnéiste qui reprend : « La mer est une richesse et elle recouvre 70% du globe terrestre. Faire en sorte que les jeunes se l’approprient est une belle mission. Avec d’autres et un voilier, nous avons retiré la semaine passée 4 tonnes et demi de déchets en Corse. » 

Un bémol cependant. 

Avec l’activité humaine sur les côtes, les vents constants et les courants, l’apnéiste se veut réaliste : « Il y aura toujours des déchets à ramasser. Mais si j’avais un message à faire passer ce serait celui-ci : les politiques doivent agir. Grâce à ma notoriété acquise dans ma carrière sportive, j’ai des partenaires qui nous permettent d’acheter un bateau, et tous les membres de l’association sont bénévoles. Ils posent des jours des congés quand nous faisons des actions, et le reste nous le payons avec nos deniers. Regardez ce qu’on est capable de faire sans aide, nous les associations. Qu’attendez-vous pour débloquer des budgets et aider à la manoeuvre ? Quand on aime la mer, on agit. » C’est dit.

Un explorateur des temps modernes.

Stephane Mifsud possède le record mondial d’apnée en statique depuis déjà 15 années. Il reste invaincu. Enfant, il était fasciné par la chasse sous marine et possédait déjà la capacité de retenir son souffle pendant 4 minutes. Il n’hésitait pas à plonger à 50 mètres de profondeur pour attraper sa proie. En 1999, il rencontre Pierre Frolla, un apneiste de renommée internationale qui l’initie à l’apnée sportive. Il réalise alors les capacités incroyables qu’il a acquise dans sa jeunesse à force de pratique. Outre sa carrière sportive, Stéphane Mifsud est un phénomène pour les scientifiques et même l’Armée. Il devient un explorateur, un de ceux qui permettent à la science de redéfinir les limites du corps humain. « Il y a quelque chose de grisant à se dire qu’on va quelque part ou aucun être humain n’est revenu vivant. » Après une vie d’entrainements et une hygiène de vie irréprochable, l’homme possède une cage thoracique souple, qui peut se remplir d’air « comme une grenouille ». Son coeur, il est capable de le faire battre moins de 20 fois par minute. Après de nombreux tests, les scientifiques ont révélé que son corps, à force d’être poussé, s’est adapté à la manière des mammifères marins en utilisant certains mécanismes similaires. Comme les dauphins, en plongée, il est capable de diminuer de manière drastique son rythme cardiaque ainsi que sa concentration de sang dans ses poumons et son cerveau mais il diminue aussi l’irrigation de ses jambes et des bras et déforme sa trompe d’Eustache. Fascinant.

Stéphane Mifsud est le seul être humain sur terre à être capable de retenir sa respiration pendant 11 minutes et 35 secondes. Sa cage thoracique, plus souple que la moyenne, lui permet de remplir ses poumons d’air de 11 litres, soit le double de la capacité standard.

Changer les choses avec optimisme. 

Deux fois Champion du Monde après 40 années d’entrainements et de plongées dans toutes les mers et les océans du globe, il agit aujourd’hui pour la protection de la grande bleue. Et il en est certain, la solution viendra de la jeunesse. « Si je peux constater qu’il y a moins de biodiversité qu’à mes débuts quand je plonge, je vois aussi que les mentalités évoluent vers le mieux. Le problème reste que nous sommes bien plus nombreux qu’auparavant. Là, où à Porquerolles par exemple, il y avait cinq bateaux il y a vingt ans, il y en a aujourd’hui 50. Il y a aussi à l’inverse plus de choses qui sont faites pour la préservation comme des parcs naturels, des réserves. Tout n’est pas perdu. » 

Une opération pour éduquer. 

Ce vendredi, avec des lycéens de la Coudoulière, les membres bénévoles de son association l’Odyssée bleue, conçue spécifiquement pour nettoyer les fonds marins du littoral et des membres de la SNSM, l’homme a permis le nettoyage des déchets du port des Embiez. À la fin de la récolte, aucun mégot, trois bouteilles en verre, quelques déchets plastiques et beaucoup de pneus qui servaient à protéger la coque des bateaux avant de faire le grand plongeon. Pour les jeunes âmes, c’est déjà trop. Pour Cassandra, adolescente : « Sauver la planète doit être une priorité pour nous les jeunes. On ne veut pas vivre dans le mal plus tard. Jeter par dessus bord, c’est inconcevable. » Un discours qui soulage l’apnéiste qui reprend : « La mer est une richesse et elle recouvre 70% du globe terrestre. Faire en sorte que les jeunes se l’approprient est une belle mission. Avec d’autres et un voilier, nous avons retiré la semaine passée 4 tonnes et demi de déchets en Corse. » 

Un bémol cependant. 

Avec l’activité humaine sur les côtes, les vents constants et les courants, l’apnéiste se veut réaliste : « Il y aura toujours des déchets à ramasser. Mais si j’avais un message à faire passer ce serait celui-ci : les politiques doivent agir. Grâce à ma notoriété acquise dans ma carrière sportive, j’ai des partenaires qui nous permettent d’acheter un bateau, et tous les membres de l’association sont bénévoles. Ils posent des jours des congés quand nous faisons des actions, et le reste nous le payons avec nos deniers. Regardez ce qu’on est capable de faire sans aide, nous les associations. Qu’attendez-vous pour débloquer des budgets et aider à la manoeuvre ? Quand on aime la mer, on agit. » C’est dit.

Un explorateur des temps modernes.

Stephane Mifsud possède le record mondial d’apnée en statique depuis déjà 15 années. Il reste invaincu. Enfant, il était fasciné par la chasse sous marine et possédait déjà la capacité de retenir son souffle pendant 4 minutes. Il n’hésitait pas à plonger à 50 mètres de profondeur pour attraper sa proie. En 1999, il rencontre Pierre Frolla, un apneiste de renommée internationale qui l’initie à l’apnée sportive. Il réalise alors les capacités incroyables qu’il a acquise dans sa jeunesse à force de pratique. Outre sa carrière sportive, Stéphane Mifsud est un phénomène pour les scientifiques et même l’Armée. Il devient un explorateur, un de ceux qui permettent à la science de redéfinir les limites du corps humain. « Il y a quelque chose de grisant à se dire qu’on va quelque part ou aucun être humain n’est revenu vivant. » Après une vie d’entrainements et une hygiène de vie irréprochable, l’homme possède une cage thoracique souple, qui peut se remplir d’air « comme une grenouille ». Son coeur, il est capable de le faire battre moins de 20 fois par minute. Après de nombreux tests, les scientifiques ont révélé que son corps, à force d’être poussé, s’est adapté à la manière des mammifères marins en utilisant certains mécanismes similaires. Comme les dauphins, en plongée, il est capable de diminuer de manière drastique son rythme cardiaque ainsi que sa concentration de sang dans ses poumons et son cerveau mais il diminue aussi l’irrigation de ses jambes et des bras et déforme sa trompe d’Eustache. Fascinant.

Stéphane Mifsud est le seul être humain sur terre à être capable de retenir sa respiration pendant 11 minutes et 35 secondes. Sa cage thoracique, plus souple que la moyenne, lui permet de remplir ses poumons d’air de 11 litres, soit le double de la capacité standard.

Changer les choses avec optimisme. 

Deux fois Champion du Monde après 40 années d’entrainements et de plongées dans toutes les mers et les océans du globe, il agit aujourd’hui pour la protection de la grande bleue. Et il en est certain, la solution viendra de la jeunesse. « Si je peux constater qu’il y a moins de biodiversité qu’à mes débuts quand je plonge, je vois aussi que les mentalités évoluent vers le mieux. Le problème reste que nous sommes bien plus nombreux qu’auparavant. Là, où à Porquerolles par exemple, il y avait cinq bateaux il y a vingt ans, il y en a aujourd’hui 50. Il y a aussi à l’inverse plus de choses qui sont faites pour la préservation comme des parcs naturels, des réserves. Tout n’est pas perdu. » 

Une opération pour éduquer. 

Ce vendredi, avec des lycéens de la Coudoulière, les membres bénévoles de son association l’Odyssée bleue, conçue spécifiquement pour nettoyer les fonds marins du littoral et des membres de la SNSM, l’homme a permis le nettoyage des déchets du port des Embiez. À la fin de la récolte, aucun mégot, trois bouteilles en verre, quelques déchets plastiques et beaucoup de pneus qui servaient à protéger la coque des bateaux avant de faire le grand plongeon. Pour les jeunes âmes, c’est déjà trop. Pour Cassandra, adolescente : « Sauver la planète doit être une priorité pour nous les jeunes. On ne veut pas vivre dans le mal plus tard. Jeter par dessus bord, c’est inconcevable. » Un discours qui soulage l’apnéiste qui reprend : « La mer est une richesse et elle recouvre 70% du globe terrestre. Faire en sorte que les jeunes se l’approprient est une belle mission. Avec d’autres et un voilier, nous avons retiré la semaine passée 4 tonnes et demi de déchets en Corse. » 

Un bémol cependant. 

Avec l’activité humaine sur les côtes, les vents constants et les courants, l’apnéiste se veut réaliste : « Il y aura toujours des déchets à ramasser. Mais si j’avais un message à faire passer ce serait celui-ci : les politiques doivent agir. Grâce à ma notoriété acquise dans ma carrière sportive, j’ai des partenaires qui nous permettent d’acheter un bateau, et tous les membres de l’association sont bénévoles. Ils posent des jours des congés quand nous faisons des actions, et le reste nous le payons avec nos deniers. Regardez ce qu’on est capable de faire sans aide, nous les associations. Qu’attendez-vous pour débloquer des budgets et aider à la manoeuvre ? Quand on aime la mer, on agit. » C’est dit.

Un explorateur des temps modernes.

Stephane Mifsud possède le record mondial d’apnée en statique depuis déjà 15 années. Il reste invaincu. Enfant, il était fasciné par la chasse sous marine et possédait déjà la capacité de retenir son souffle pendant 4 minutes. Il n’hésitait pas à plonger à 50 mètres de profondeur pour attraper sa proie. En 1999, il rencontre Pierre Frolla, un apneiste de renommée internationale qui l’initie à l’apnée sportive. Il réalise alors les capacités incroyables qu’il a acquise dans sa jeunesse à force de pratique. Outre sa carrière sportive, Stéphane Mifsud est un phénomène pour les scientifiques et même l’Armée. Il devient un explorateur, un de ceux qui permettent à la science de redéfinir les limites du corps humain. « Il y a quelque chose de grisant à se dire qu’on va quelque part ou aucun être humain n’est revenu vivant. » Après une vie d’entrainements et une hygiène de vie irréprochable, l’homme possède une cage thoracique souple, qui peut se remplir d’air « comme une grenouille ». Son coeur, il est capable de le faire battre moins de 20 fois par minute. Après de nombreux tests, les scientifiques ont révélé que son corps, à force d’être poussé, s’est adapté à la manière des mammifères marins en utilisant certains mécanismes similaires. Comme les dauphins, en plongée, il est capable de diminuer de manière drastique son rythme cardiaque ainsi que sa concentration de sang dans ses poumons et son cerveau mais il diminue aussi l’irrigation de ses jambes et des bras et déforme sa trompe d’Eustache. Fascinant.