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mercredi 20 novembre 2024

“Je vais prendre les rênes de l’exploitation familiale.”

A la différence des autres petites filles, Gabrielle Priolio est née dans les choux. Elle est la douzième génération à prendre soin de quatre hectares de terre divisées en deux parcelles : l’une au Clos Mireille à Mar-Vivo, l’autre au domaine du plan de la mer, à la Coudoulière.

Elle maîtrise tous les gestes qui soignent et insufflent la vie aux plantes. À l’aube, presque chaque jour, elle prépare avec soin les cagettes de fruits et de légumes qu’elle a récoltés la veille dans les champs pour sa fidèle clientèle. Cette maraîchère vend sur place, ses bottes encore chargées de terre. À ses côtés, son père Robert et sa mère Karina, qui ont consacré leur existence à la culture de la terre. Dans l’année à venir, lui, prendra ses distances, laissant la succession à sa fille. À seulement 22 ans, elle réalisera son rêve : prendre les rênes de l’exploitation familiale avec sa mère. Elle confie avec fierté : «C’est un honneur de reprendre le flambeau après les onze générations qui m’ont précédée. Je suis née dans ce milieu et je ne me voyais pas faire autre chose. Mais ce qui me ravit tout particulièrement, c’est de pouvoir offrir un peu de repos à mon père et de m’associer avec ma mère. Ensemble on va pouvoir imaginer l’avenir. »

Les femmes, ces forces vives.

S’il y a une chose que Gabrielle ne craint pas, c’est le labeur. D’abord parce qu’elle y est habituée depuis presque toujours, mais aussi parce qu’elle a vu les femmes de sa famille se succéder dans les champs. « Mon père m’a toujours dit que c’est grâce aux femmes que les terres ont été préservées chez nous, confie l’intéressée. À travers l’histoire, tous nos hommes ont été décimés par les guerres ou la maladie. J’ai vu ma mère, elle aussi,  ne jamais manquer un jour. J’ai même failli naître dans les fraises ! Sentant ses premières contractions arriver, elle voulait finir sa petite récolte avant de se rendre à l’hôpital (rires). »

Un champs de tulipes en hommage à ses aïeuls.

Au fil des siècles, les cultures ont évolué, mais Gabrielle aspire à un retour aux sources. Dans les années 1900, ses terres s’étendaient, parées de fleurs. Les couleurs s’entremêlaient et l’air était empreint d’un doux parfum. L’été prochain, elle s’envolera avec son père vers la Hollande, impatiente de découvrir les marchés des tulipes en pleine effervescence. Sous une serre, elle rêve de voir refleurir la plante qui a bercé l’enfance de ses grands-parents. « Je pourrais les vendre à l’international via le marché des fleurs de Hyères. Quelle fierté ce serait de savoir que ce qui a vu le jour à Six-Fours embaumera une maison en Italie ou en Allemagne. »

Et pourquoi pas nourrir les petits écoliers de la ville ?

Cet après-midi-là, alors qu’elle récolte ses aubergines, Gabrielle partage sa vision du rôle nourricier qu’elle a choisi d’embrasser au quotidien. Elle évoque l’importance de l’agriculture locale et admet qu’elle aspire à aller au-delà des pratiques de ses parents, qui privilégiaient la vente directe aux particuliers. « Je ne suis pas contre l’idée d’un partenariat qui apporterait un peu plus de régularité dans la trésorerie, » confie-t-elle. Gabrielle a une idée précise en tête : « J’ai pensé à proposer certaines de nos récoltes aux cantines scolaires. Nous sommes en pourparlers avec TPM. La condition serait la suivante : nous devrions produire un peu plus de quantité. Nous devons vérifier que cela soit réalisable. »

Gabrielle a besoin de vous ! 

La jeune femme candidate pour être Miss France Agricole 2025! Pour l’aider à atteindre ses objectifs, cliquez sur ce lien et likez sa photo ! Merci pour elle !

Vente des produits de la ferme à Six-Fours (475 chemin du plan de la mer) le lundi, mercredi et vendredi matin. À Mar-Vivo (160 vieux chemin des Sablettes) le samedi et le mardi matin.

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“Je vais prendre les rênes de l’exploitation familiale.”

A la différence des autres petites filles, Gabrielle Priolio est née dans les choux. Elle est la douzième génération à prendre soin de quatre hectares de terre divisées en deux parcelles : l’une au Clos Mireille à Mar-Vivo, l’autre au domaine du plan de la mer, à la Coudoulière.

Elle maîtrise tous les gestes qui soignent et insufflent la vie aux plantes. À l’aube, presque chaque jour, elle prépare avec soin les cagettes de fruits et de légumes qu’elle a récoltés la veille dans les champs pour sa fidèle clientèle. Cette maraîchère vend sur place, ses bottes encore chargées de terre. À ses côtés, son père Robert et sa mère Karina, qui ont consacré leur existence à la culture de la terre. Dans l’année à venir, lui, prendra ses distances, laissant la succession à sa fille. À seulement 22 ans, elle réalisera son rêve : prendre les rênes de l’exploitation familiale avec sa mère. Elle confie avec fierté : «C’est un honneur de reprendre le flambeau après les onze générations qui m’ont précédée. Je suis née dans ce milieu et je ne me voyais pas faire autre chose. Mais ce qui me ravit tout particulièrement, c’est de pouvoir offrir un peu de repos à mon père et de m’associer avec ma mère. Ensemble on va pouvoir imaginer l’avenir. »

Les femmes, ces forces vives.

S’il y a une chose que Gabrielle ne craint pas, c’est le labeur. D’abord parce qu’elle y est habituée depuis presque toujours, mais aussi parce qu’elle a vu les femmes de sa famille se succéder dans les champs. « Mon père m’a toujours dit que c’est grâce aux femmes que les terres ont été préservées chez nous, confie l’intéressée. À travers l’histoire, tous nos hommes ont été décimés par les guerres ou la maladie. J’ai vu ma mère, elle aussi,  ne jamais manquer un jour. J’ai même failli naître dans les fraises ! Sentant ses premières contractions arriver, elle voulait finir sa petite récolte avant de se rendre à l’hôpital (rires). »

Un champs de tulipes en hommage à ses aïeuls.

Au fil des siècles, les cultures ont évolué, mais Gabrielle aspire à un retour aux sources. Dans les années 1900, ses terres s’étendaient, parées de fleurs. Les couleurs s’entremêlaient et l’air était empreint d’un doux parfum. L’été prochain, elle s’envolera avec son père vers la Hollande, impatiente de découvrir les marchés des tulipes en pleine effervescence. Sous une serre, elle rêve de voir refleurir la plante qui a bercé l’enfance de ses grands-parents. « Je pourrais les vendre à l’international via le marché des fleurs de Hyères. Quelle fierté ce serait de savoir que ce qui a vu le jour à Six-Fours embaumera une maison en Italie ou en Allemagne. »

Et pourquoi pas nourrir les petits écoliers de la ville ?

Cet après-midi-là, alors qu’elle récolte ses aubergines, Gabrielle partage sa vision du rôle nourricier qu’elle a choisi d’embrasser au quotidien. Elle évoque l’importance de l’agriculture locale et admet qu’elle aspire à aller au-delà des pratiques de ses parents, qui privilégiaient la vente directe aux particuliers. « Je ne suis pas contre l’idée d’un partenariat qui apporterait un peu plus de régularité dans la trésorerie, » confie-t-elle. Gabrielle a une idée précise en tête : « J’ai pensé à proposer certaines de nos récoltes aux cantines scolaires. Nous sommes en pourparlers avec TPM. La condition serait la suivante : nous devrions produire un peu plus de quantité. Nous devons vérifier que cela soit réalisable. »

Gabrielle a besoin de vous ! 

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Elle maîtrise tous les gestes qui soignent et insufflent la vie aux plantes. À l’aube, presque chaque jour, elle prépare avec soin les cagettes de fruits et de légumes qu’elle a récoltés la veille dans les champs pour sa fidèle clientèle. Cette maraîchère vend sur place, ses bottes encore chargées de terre. À ses côtés, son père Robert et sa mère Karina, qui ont consacré leur existence à la culture de la terre. Dans l’année à venir, lui, prendra ses distances, laissant la succession à sa fille. À seulement 22 ans, elle réalisera son rêve : prendre les rênes de l’exploitation familiale avec sa mère. Elle confie avec fierté : «C’est un honneur de reprendre le flambeau après les onze générations qui m’ont précédée. Je suis née dans ce milieu et je ne me voyais pas faire autre chose. Mais ce qui me ravit tout particulièrement, c’est de pouvoir offrir un peu de repos à mon père et de m’associer avec ma mère. Ensemble on va pouvoir imaginer l’avenir. »

Les femmes, ces forces vives.

S’il y a une chose que Gabrielle ne craint pas, c’est le labeur. D’abord parce qu’elle y est habituée depuis presque toujours, mais aussi parce qu’elle a vu les femmes de sa famille se succéder dans les champs. « Mon père m’a toujours dit que c’est grâce aux femmes que les terres ont été préservées chez nous, confie l’intéressée. À travers l’histoire, tous nos hommes ont été décimés par les guerres ou la maladie. J’ai vu ma mère, elle aussi,  ne jamais manquer un jour. J’ai même failli naître dans les fraises ! Sentant ses premières contractions arriver, elle voulait finir sa petite récolte avant de se rendre à l’hôpital (rires). »

Un champs de tulipes en hommage à ses aïeuls.

Au fil des siècles, les cultures ont évolué, mais Gabrielle aspire à un retour aux sources. Dans les années 1900, ses terres s’étendaient, parées de fleurs. Les couleurs s’entremêlaient et l’air était empreint d’un doux parfum. L’été prochain, elle s’envolera avec son père vers la Hollande, impatiente de découvrir les marchés des tulipes en pleine effervescence. Sous une serre, elle rêve de voir refleurir la plante qui a bercé l’enfance de ses grands-parents. « Je pourrais les vendre à l’international via le marché des fleurs de Hyères. Quelle fierté ce serait de savoir que ce qui a vu le jour à Six-Fours embaumera une maison en Italie ou en Allemagne. »

Et pourquoi pas nourrir les petits écoliers de la ville ?

Cet après-midi-là, alors qu’elle récolte ses aubergines, Gabrielle partage sa vision du rôle nourricier qu’elle a choisi d’embrasser au quotidien. Elle évoque l’importance de l’agriculture locale et admet qu’elle aspire à aller au-delà des pratiques de ses parents, qui privilégiaient la vente directe aux particuliers. « Je ne suis pas contre l’idée d’un partenariat qui apporterait un peu plus de régularité dans la trésorerie, » confie-t-elle. Gabrielle a une idée précise en tête : « J’ai pensé à proposer certaines de nos récoltes aux cantines scolaires. Nous sommes en pourparlers avec TPM. La condition serait la suivante : nous devrions produire un peu plus de quantité. Nous devons vérifier que cela soit réalisable. »

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