39 millions d’euros vont être investis dans la requalification de la corniche Tamaris, à La Seyne-sur-Mer. Présenté le 4 avril dernier par la maire Nathalie Bicais et Vincent Chéry (TPM), ce projet d’envergure vise à réhabiliter 4,5 km de l’une des plus belles corniches du Var, attendue depuis près d’un siècle.
Un peu d’histoire
La corniche a été créée en 1884 par Michel Pacha, fondateur de la station balnéaire de Tamaris, puis élargie en 1937. Dégradée au fil des décennies, elle a connu des réparations partielles sans réelle revalorisation globale. Entre 1952 et 1962, la chaussée de la corniche a été fortement dégradée par les essais de chars d’assaut construits aux chantiers navals, avant d’être restaurée entre 1962 et 1964, avec la réfection complète de la chaussée et du mur parapet.
Pourquoi ces travaux ?
Technique : risques d’affaissement de la chaussée et du mur parapet, réseaux vétustes impactant la qualité de l’eau.
Patrimonial : préservation d’un site historique remarquable.
Légal : intégration d’obligations environnementales et de mobilité (Plan de Déplacement Urbain, loi sur l’eau, submersion marine, LOM…).

Ce qui va changer
Le projet prévoit :
10 nouveaux espaces publics (placettes, parcs, théâtre de la mer, réaménagement du fort Balaguier…)
Une promenade sur l’eau via des pontons en bois.
Une mise en valeur du patrimoine naturel et historique.
Une circulation repensée pour tous les usagers (piétons, vélos, bus, voitures).
Un mobilier urbain personnalisé et intégré.
Circulation et calendrier
La corniche devrait passer partiellement en sens unique, avec la future avenue Henri-Guillaume élargie pour absorber le flux principal.
Un retard de 9 mois est prévu pour intégrer une étude environnementale « quatre saisons ». Le chantier débutera au second semestre 2026 pour la phase Nord, la phase Sud en 2028, avec une livraison complète espérée en 2029.