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jeudi 31 juillet 2025

Derniers jours pour chiner avant la pause d’août !

Dans la zone des Playes, l’association Bric à Brac Merveilleux redonne une âme aux trésors d’autrefois. Mobilier d’antan, vaisselle d’époque, jouets oubliés, ouvrages anciens, appareils photo à soufflet ou microscopes d’écolier… chaque recoin recèle une histoire, soigneusement préservée. Aux commandes : Lydie Eisenbarth, entourée de fidèles bénévoles, qui orchestre avec enthousiasme ce capharnaüm chaleureux.

À l’origine, un simple refus du gaspillage : jeter des meubles solides, encore pleins de potentiel. De cette volonté est née une association devenue, au fil des ans, un passage obligé pour les amoureux de brocante, les familles modestes ou les passionnés de vintage. Deux grands hangars sont ouverts au public : l’un consacré aux objets courants, l’autre aux pièces plus atypiques. Un troisième espace, plus confidentiel, est dédié au tri et au stockage. C’est là que Lydie fouille, trie et met de côté les curiosités les plus étonnantes. Et parfois, la surprise est totale.

« Un jour, on a trouvé des dents humaines dans un petit coffre en bois. Plusieurs ! J’ai mis du temps à comprendre ce que c’était. On suppose que ça venait d’un débarras, mais on n’a jamais pu en savoir plus. »

Un espace solidaire et en perpétuel mouvement

Tous les objets ici proviennent de dons. Ceux qui peuvent être remis en circulation sont nettoyés, valorisés, et proposés à la vente. Les autres prennent un chemin solidaire : Secours Catholique, refuges animaliers, associations locales… Personne n’est oublié.

« On trie énormément, et quand les choses s’accumulent alors qu’elles pourraient être utiles ailleurs, on donne. Rien ne finit à la benne. »

Grand déstockage en juillet

À l’approche de la pause estivale prévue en août, l’association a lancé une vaste opération de déstockage pour tout le mois de juillet. Objectif : libérer de l’espace, réaménager les zones d’exposition, et imaginer de nouveaux univers pour la rentrée.
Mais ici, pas d’offres figées : les réductions évoluent chaque jour en fonction des stocks.

« Trop de livres ? On fait dix pour un euro. Trop de vaisselle ? C’était cinq euros le service complet l’autre jour. Les meubles encombrent ? On baisse de 70 %. Rien n’est planifié à l’avance. »

Résultat : un lieu où chaque jour réserve des trouvailles, à condition de venir souvent ou de suivre l’actualité sur les réseaux. Un lieu en constante évolution, fidèle à sa philosophie : tout circule, tout change… puis disparaît.

Et à la rentrée, les ateliers créatifs feront leur retour : couture, écriture, et bien d’autres surprises à découvrir, dans cet espace aussi inattendu que vivant.

Bric a Brac merveilleux. Adresse : ZI les playes. 50 rue de l’avenir. FB : Asso bric a brac Merveilleux Contact : bricabrac.merveilleux@gmail.com Horaires 17h à 21h, fermé le week-end. 

Notre petite sélection : 

🪵 Pipes en bois – Esprit d’un autre temps
Ces pipes anciennes, sculptées en bruyère ou en bois clair, rappellent une époque où le tabac était presque un art de vivre. Des années 1940 à 1970, elles accompagnaient les lectures en fauteuil, les soirées au coin du feu, et les personnages de roman comme Maigret ou Sherlock Holmes.
Chacune a sa forme, son style, son vécu — traces d’une bouche, d’une poche de veston ou d’un tiroir oublié.
Aujourd’hui, elles plaisent autant aux collectionneurs qu’aux amateurs de beaux objets patinés par le temps.
🧵 Petite machine, grande histoire
Cette machine à coudre jouet date très probablement des années 1920 à 1940. Fabriquée en métal peint avec ses motifs floraux typiques de l’époque, elle imitait à la perfection les grandes machines Singer.
Elle servait à initier les jeunes filles à la couture, activité considérée alors comme un savoir essentiel. Plus qu’un jouet, c’était un premier pas vers l’univers domestique, dans une époque où l’apprentissage du « bien faire » passait par le geste.
Avec sa patine et ses décors fanés, elle raconte une enfance appliquée, et peut-être un peu rigide… mais infiniment précieuse à collectionner.
📚 Martine, madeleine de papier
Parue pour la première fois en 1954, la collection Martine a bercé des milliers d’enfances. Avec ses illustrations tendres de Marcel Marlier et les textes de Gilbert Delahaye, chaque album est une fenêtre sur un monde doux, ordonné, plein de curiosité et de découvertes.
👉 Martine fait du théâtre, publié en 1975, mêle imagination, costumes et jeux d’enfants, dans une ambiance charmante et rétro.
Feuilleter un Martine, c’est comme remonter le temps : on y retrouve l’odeur des cartables, les après-midis de pluie et le plaisir simple de lire sur le tapis du salon.
🧵 Rouet du XIXe siècle – L’art du fil et du temps
Ce superbe rouet en bois tourné, orné de petits détails en os ou en ivoire végétal, date très probablement du milieu à la fin du XIXe siècle. Utilisé principalement en milieu rural, il permettait de filer la laine ou le lin à la main, avant l’essor des filatures industrielles.
Objet du quotidien, souvent transmis de génération en génération, le rouet symbolise la patience, le savoir-faire ancestral et la vie domestique d’autrefois. Il a aussi inspiré les contes — de la Belle au Bois Dormant aux fileuses de légendes — mêlant artisanat et magie.
Aujourd’hui, il fascine par sa silhouette sculptée et son charme suranné, vestige d’un monde où chaque fil était une histoire.
💐 Élégance d’antan
Un parfum de nostalgie flotte sur cette étagère…
Bouteilles anciennes, vaporisateurs, boîtes laquées et miniatures délicates nous rappellent l’élégance des coiffeuses d’autrefois.
Du flacon Coco Chanel à la boîte russe peinte à la main, chaque objet semble porter en lui un soupir du passé — un geste de beauté, un rituel oublié.
À découvrir au Bric à Brac Merveilleux, pour les amoureuses de vintage… et les curieux de poésie.
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Derniers jours pour chiner avant la pause d’août !

Dans la zone des Playes, l’association Bric à Brac Merveilleux redonne une âme aux trésors d’autrefois. Mobilier d’antan, vaisselle d’époque, jouets oubliés, ouvrages anciens, appareils photo à soufflet ou microscopes d’écolier… chaque recoin recèle une histoire, soigneusement préservée. Aux commandes : Lydie Eisenbarth, entourée de fidèles bénévoles, qui orchestre avec enthousiasme ce capharnaüm chaleureux.

À l’origine, un simple refus du gaspillage : jeter des meubles solides, encore pleins de potentiel. De cette volonté est née une association devenue, au fil des ans, un passage obligé pour les amoureux de brocante, les familles modestes ou les passionnés de vintage. Deux grands hangars sont ouverts au public : l’un consacré aux objets courants, l’autre aux pièces plus atypiques. Un troisième espace, plus confidentiel, est dédié au tri et au stockage. C’est là que Lydie fouille, trie et met de côté les curiosités les plus étonnantes. Et parfois, la surprise est totale.

« Un jour, on a trouvé des dents humaines dans un petit coffre en bois. Plusieurs ! J’ai mis du temps à comprendre ce que c’était. On suppose que ça venait d’un débarras, mais on n’a jamais pu en savoir plus. »

Un espace solidaire et en perpétuel mouvement

Tous les objets ici proviennent de dons. Ceux qui peuvent être remis en circulation sont nettoyés, valorisés, et proposés à la vente. Les autres prennent un chemin solidaire : Secours Catholique, refuges animaliers, associations locales… Personne n’est oublié.

« On trie énormément, et quand les choses s’accumulent alors qu’elles pourraient être utiles ailleurs, on donne. Rien ne finit à la benne. »

Grand déstockage en juillet

À l’approche de la pause estivale prévue en août, l’association a lancé une vaste opération de déstockage pour tout le mois de juillet. Objectif : libérer de l’espace, réaménager les zones d’exposition, et imaginer de nouveaux univers pour la rentrée.
Mais ici, pas d’offres figées : les réductions évoluent chaque jour en fonction des stocks.

« Trop de livres ? On fait dix pour un euro. Trop de vaisselle ? C’était cinq euros le service complet l’autre jour. Les meubles encombrent ? On baisse de 70 %. Rien n’est planifié à l’avance. »

Résultat : un lieu où chaque jour réserve des trouvailles, à condition de venir souvent ou de suivre l’actualité sur les réseaux. Un lieu en constante évolution, fidèle à sa philosophie : tout circule, tout change… puis disparaît.

Et à la rentrée, les ateliers créatifs feront leur retour : couture, écriture, et bien d’autres surprises à découvrir, dans cet espace aussi inattendu que vivant.

Bric a Brac merveilleux. Adresse : ZI les playes. 50 rue de l’avenir. FB : Asso bric a brac Merveilleux Contact : bricabrac.merveilleux@gmail.com Horaires 17h à 21h, fermé le week-end. 

Notre petite sélection : 

🪵 Pipes en bois – Esprit d’un autre temps
Ces pipes anciennes, sculptées en bruyère ou en bois clair, rappellent une époque où le tabac était presque un art de vivre. Des années 1940 à 1970, elles accompagnaient les lectures en fauteuil, les soirées au coin du feu, et les personnages de roman comme Maigret ou Sherlock Holmes.
Chacune a sa forme, son style, son vécu — traces d’une bouche, d’une poche de veston ou d’un tiroir oublié.
Aujourd’hui, elles plaisent autant aux collectionneurs qu’aux amateurs de beaux objets patinés par le temps.
🧵 Petite machine, grande histoire
Cette machine à coudre jouet date très probablement des années 1920 à 1940. Fabriquée en métal peint avec ses motifs floraux typiques de l’époque, elle imitait à la perfection les grandes machines Singer.
Elle servait à initier les jeunes filles à la couture, activité considérée alors comme un savoir essentiel. Plus qu’un jouet, c’était un premier pas vers l’univers domestique, dans une époque où l’apprentissage du « bien faire » passait par le geste.
Avec sa patine et ses décors fanés, elle raconte une enfance appliquée, et peut-être un peu rigide… mais infiniment précieuse à collectionner.
📚 Martine, madeleine de papier
Parue pour la première fois en 1954, la collection Martine a bercé des milliers d’enfances. Avec ses illustrations tendres de Marcel Marlier et les textes de Gilbert Delahaye, chaque album est une fenêtre sur un monde doux, ordonné, plein de curiosité et de découvertes.
👉 Martine fait du théâtre, publié en 1975, mêle imagination, costumes et jeux d’enfants, dans une ambiance charmante et rétro.
Feuilleter un Martine, c’est comme remonter le temps : on y retrouve l’odeur des cartables, les après-midis de pluie et le plaisir simple de lire sur le tapis du salon.
🧵 Rouet du XIXe siècle – L’art du fil et du temps
Ce superbe rouet en bois tourné, orné de petits détails en os ou en ivoire végétal, date très probablement du milieu à la fin du XIXe siècle. Utilisé principalement en milieu rural, il permettait de filer la laine ou le lin à la main, avant l’essor des filatures industrielles.
Objet du quotidien, souvent transmis de génération en génération, le rouet symbolise la patience, le savoir-faire ancestral et la vie domestique d’autrefois. Il a aussi inspiré les contes — de la Belle au Bois Dormant aux fileuses de légendes — mêlant artisanat et magie.
Aujourd’hui, il fascine par sa silhouette sculptée et son charme suranné, vestige d’un monde où chaque fil était une histoire.
💐 Élégance d’antan
Un parfum de nostalgie flotte sur cette étagère…
Bouteilles anciennes, vaporisateurs, boîtes laquées et miniatures délicates nous rappellent l’élégance des coiffeuses d’autrefois.
Du flacon Coco Chanel à la boîte russe peinte à la main, chaque objet semble porter en lui un soupir du passé — un geste de beauté, un rituel oublié.
À découvrir au Bric à Brac Merveilleux, pour les amoureuses de vintage… et les curieux de poésie.
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Dans la zone des Playes, l’association Bric à Brac Merveilleux redonne une âme aux trésors d’autrefois. Mobilier d’antan, vaisselle d’époque, jouets oubliés, ouvrages anciens, appareils photo à soufflet ou microscopes d’écolier… chaque recoin recèle une histoire, soigneusement préservée. Aux commandes : Lydie Eisenbarth, entourée de fidèles bénévoles, qui orchestre avec enthousiasme ce capharnaüm chaleureux.

À l’origine, un simple refus du gaspillage : jeter des meubles solides, encore pleins de potentiel. De cette volonté est née une association devenue, au fil des ans, un passage obligé pour les amoureux de brocante, les familles modestes ou les passionnés de vintage. Deux grands hangars sont ouverts au public : l’un consacré aux objets courants, l’autre aux pièces plus atypiques. Un troisième espace, plus confidentiel, est dédié au tri et au stockage. C’est là que Lydie fouille, trie et met de côté les curiosités les plus étonnantes. Et parfois, la surprise est totale.

« Un jour, on a trouvé des dents humaines dans un petit coffre en bois. Plusieurs ! J’ai mis du temps à comprendre ce que c’était. On suppose que ça venait d’un débarras, mais on n’a jamais pu en savoir plus. »

Un espace solidaire et en perpétuel mouvement

Tous les objets ici proviennent de dons. Ceux qui peuvent être remis en circulation sont nettoyés, valorisés, et proposés à la vente. Les autres prennent un chemin solidaire : Secours Catholique, refuges animaliers, associations locales… Personne n’est oublié.

« On trie énormément, et quand les choses s’accumulent alors qu’elles pourraient être utiles ailleurs, on donne. Rien ne finit à la benne. »

Grand déstockage en juillet

À l’approche de la pause estivale prévue en août, l’association a lancé une vaste opération de déstockage pour tout le mois de juillet. Objectif : libérer de l’espace, réaménager les zones d’exposition, et imaginer de nouveaux univers pour la rentrée.
Mais ici, pas d’offres figées : les réductions évoluent chaque jour en fonction des stocks.

« Trop de livres ? On fait dix pour un euro. Trop de vaisselle ? C’était cinq euros le service complet l’autre jour. Les meubles encombrent ? On baisse de 70 %. Rien n’est planifié à l’avance. »

Résultat : un lieu où chaque jour réserve des trouvailles, à condition de venir souvent ou de suivre l’actualité sur les réseaux. Un lieu en constante évolution, fidèle à sa philosophie : tout circule, tout change… puis disparaît.

Et à la rentrée, les ateliers créatifs feront leur retour : couture, écriture, et bien d’autres surprises à découvrir, dans cet espace aussi inattendu que vivant.

Bric a Brac merveilleux. Adresse : ZI les playes. 50 rue de l’avenir. FB : Asso bric a brac Merveilleux Contact : bricabrac.merveilleux@gmail.com Horaires 17h à 21h, fermé le week-end. 

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🪵 Pipes en bois – Esprit d’un autre temps
Ces pipes anciennes, sculptées en bruyère ou en bois clair, rappellent une époque où le tabac était presque un art de vivre. Des années 1940 à 1970, elles accompagnaient les lectures en fauteuil, les soirées au coin du feu, et les personnages de roman comme Maigret ou Sherlock Holmes.
Chacune a sa forme, son style, son vécu — traces d’une bouche, d’une poche de veston ou d’un tiroir oublié.
Aujourd’hui, elles plaisent autant aux collectionneurs qu’aux amateurs de beaux objets patinés par le temps.
🧵 Petite machine, grande histoire
Cette machine à coudre jouet date très probablement des années 1920 à 1940. Fabriquée en métal peint avec ses motifs floraux typiques de l’époque, elle imitait à la perfection les grandes machines Singer.
Elle servait à initier les jeunes filles à la couture, activité considérée alors comme un savoir essentiel. Plus qu’un jouet, c’était un premier pas vers l’univers domestique, dans une époque où l’apprentissage du « bien faire » passait par le geste.
Avec sa patine et ses décors fanés, elle raconte une enfance appliquée, et peut-être un peu rigide… mais infiniment précieuse à collectionner.
📚 Martine, madeleine de papier
Parue pour la première fois en 1954, la collection Martine a bercé des milliers d’enfances. Avec ses illustrations tendres de Marcel Marlier et les textes de Gilbert Delahaye, chaque album est une fenêtre sur un monde doux, ordonné, plein de curiosité et de découvertes.
👉 Martine fait du théâtre, publié en 1975, mêle imagination, costumes et jeux d’enfants, dans une ambiance charmante et rétro.
Feuilleter un Martine, c’est comme remonter le temps : on y retrouve l’odeur des cartables, les après-midis de pluie et le plaisir simple de lire sur le tapis du salon.
🧵 Rouet du XIXe siècle – L’art du fil et du temps
Ce superbe rouet en bois tourné, orné de petits détails en os ou en ivoire végétal, date très probablement du milieu à la fin du XIXe siècle. Utilisé principalement en milieu rural, il permettait de filer la laine ou le lin à la main, avant l’essor des filatures industrielles.
Objet du quotidien, souvent transmis de génération en génération, le rouet symbolise la patience, le savoir-faire ancestral et la vie domestique d’autrefois. Il a aussi inspiré les contes — de la Belle au Bois Dormant aux fileuses de légendes — mêlant artisanat et magie.
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💐 Élégance d’antan
Un parfum de nostalgie flotte sur cette étagère…
Bouteilles anciennes, vaporisateurs, boîtes laquées et miniatures délicates nous rappellent l’élégance des coiffeuses d’autrefois.
Du flacon Coco Chanel à la boîte russe peinte à la main, chaque objet semble porter en lui un soupir du passé — un geste de beauté, un rituel oublié.
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