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lundi 24 novembre 2025

Raymond Marot, 93 ans : le doyen des platines qui fait encore danser tout le monde

À quelques semaines de souffler ses 93 bougies, Raymond Marot continue de surprendre. Cet homme qui a traversé près d’un siècle sans jamais perdre sa curiosité reste, aujourd’hui encore, l’un des DJ les plus infatigables de la région. Un « jeune de 93 ans » qui n’a jamais cessé de tendre l’oreille  : aux hommes, à la mer, et surtout… à la musique.

Dépanneur radio sur trois continents

Son premier terrain d’aventure : l’armée. Dépanneur radio, il sert au Vietnam, au Maroc puis en Algérie. Un rôle essentiel pour les communications en zone de conflit, même s’il précise aussitôt :
« Je n’ai jamais été au front. » À une époque où la technique peut sauver des vies, il apprend la rigueur et la précision qui le suivront partout.

L’acoustique sous-marine : quand l’électronique rencontre l’océan

Après sa démobilisation, Raymond travaille à l’arsenal puis se tourne vers l’électronique. En 1961, il rejoint une discipline naissante : l’acoustique sous-marine.
La France, comme d’autres puissances d’après-guerre, fait alors venir certains scientifiques allemands pour renforcer ses recherches. Plusieurs rejoignent le laboratoire du Brusc, notamment Ursula Pacaud-Meindl, bientôt surnommée « la mère des oreilles d’or de la Marine ».

Raymond, lui, fait partie de la chaîne essentielle : il collecte les enregistrements que les analystes dépouillent ensuite.
Ses souvenirs les plus forts restent les sons de géants marins qu’il découvrait au petit matin :
« Le chant d’une baleine, les sifflements des dauphins… Ça portait à des kilomètres. On se sentait minuscule devant la force de la mer. »

Le DJ des bals populaires depuis plus de 60 ans

Mais la même année, un autre destin se dessine. On lui propose d’animer un bal pour un comité des fêtes.
Il accepte.
Et ne s’arrêtera jamais.

Depuis plus de six décennies, Raymond est le DJ des bals populaires, celui qui traverse les modes, les générations et les styles avec un sourire inépuisable. Sa devise :
« Tant que les gens dansent, je reste. Donner du bonheur, c’est ça qui me pousse. »

Il a connu les valses et les tangos, les slows des années 70, l’explosion du disco, les débuts de l’électro… Seul le rap lui échappe encore :
« Ce n’est pas vraiment ma tasse de thé », s’amuse-t-il.

Derrière cette longévité, il y a une vraie discipline : rester actif, voir du monde, suivre les technologies, apprivoiser l’informatique et les nouveaux sons. Une hygiène de vie plus efficace que bien des recettes miracles.

« Je suis né un vendredi 13… Je me porte comme un chat ! »

Lorsqu’on s’étonne de sa vitalité à son âge, Raymond répond avec humour :
« Je suis né un vendredi 13. Certains disent que ça porte malheur… Moi, je me porte comme un chat ! »
(Lui-même précise aussitôt : « Pas noir, j’espère ! »)

Alors que beaucoup ralentissent, Raymond, lui, mélange encore ses playlists, prépare des soirées et observe la piste de danse comme un jeune premier.

Parce que, dans le fond, le secret de sa longévité tient peut-être dans cette phrase qu’il répète volontiers :
« Tant que les gens dansent, je vis. »

Et pour celles et ceux qui souhaitent voir le doyen des platines à l’œuvre, le prochain rendez-vous est fixé ce lundi 24 novembre, en après-midi, à l’Espace Malraux, pour un moment dansant qui promet encore de belles heures de musique et de bonne humeur.

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Raymond Marot, 93 ans : le doyen des platines qui fait encore danser tout le monde

À quelques semaines de souffler ses 93 bougies, Raymond Marot continue de surprendre. Cet homme qui a traversé près d’un siècle sans jamais perdre sa curiosité reste, aujourd’hui encore, l’un des DJ les plus infatigables de la région. Un « jeune de 93 ans » qui n’a jamais cessé de tendre l’oreille  : aux hommes, à la mer, et surtout… à la musique.

Dépanneur radio sur trois continents

Son premier terrain d’aventure : l’armée. Dépanneur radio, il sert au Vietnam, au Maroc puis en Algérie. Un rôle essentiel pour les communications en zone de conflit, même s’il précise aussitôt :
« Je n’ai jamais été au front. » À une époque où la technique peut sauver des vies, il apprend la rigueur et la précision qui le suivront partout.

L’acoustique sous-marine : quand l’électronique rencontre l’océan

Après sa démobilisation, Raymond travaille à l’arsenal puis se tourne vers l’électronique. En 1961, il rejoint une discipline naissante : l’acoustique sous-marine.
La France, comme d’autres puissances d’après-guerre, fait alors venir certains scientifiques allemands pour renforcer ses recherches. Plusieurs rejoignent le laboratoire du Brusc, notamment Ursula Pacaud-Meindl, bientôt surnommée « la mère des oreilles d’or de la Marine ».

Raymond, lui, fait partie de la chaîne essentielle : il collecte les enregistrements que les analystes dépouillent ensuite.
Ses souvenirs les plus forts restent les sons de géants marins qu’il découvrait au petit matin :
« Le chant d’une baleine, les sifflements des dauphins… Ça portait à des kilomètres. On se sentait minuscule devant la force de la mer. »

Le DJ des bals populaires depuis plus de 60 ans

Mais la même année, un autre destin se dessine. On lui propose d’animer un bal pour un comité des fêtes.
Il accepte.
Et ne s’arrêtera jamais.

Depuis plus de six décennies, Raymond est le DJ des bals populaires, celui qui traverse les modes, les générations et les styles avec un sourire inépuisable. Sa devise :
« Tant que les gens dansent, je reste. Donner du bonheur, c’est ça qui me pousse. »

Il a connu les valses et les tangos, les slows des années 70, l’explosion du disco, les débuts de l’électro… Seul le rap lui échappe encore :
« Ce n’est pas vraiment ma tasse de thé », s’amuse-t-il.

Derrière cette longévité, il y a une vraie discipline : rester actif, voir du monde, suivre les technologies, apprivoiser l’informatique et les nouveaux sons. Une hygiène de vie plus efficace que bien des recettes miracles.

« Je suis né un vendredi 13… Je me porte comme un chat ! »

Lorsqu’on s’étonne de sa vitalité à son âge, Raymond répond avec humour :
« Je suis né un vendredi 13. Certains disent que ça porte malheur… Moi, je me porte comme un chat ! »
(Lui-même précise aussitôt : « Pas noir, j’espère ! »)

Alors que beaucoup ralentissent, Raymond, lui, mélange encore ses playlists, prépare des soirées et observe la piste de danse comme un jeune premier.

Parce que, dans le fond, le secret de sa longévité tient peut-être dans cette phrase qu’il répète volontiers :
« Tant que les gens dansent, je vis. »

Et pour celles et ceux qui souhaitent voir le doyen des platines à l’œuvre, le prochain rendez-vous est fixé ce lundi 24 novembre, en après-midi, à l’Espace Malraux, pour un moment dansant qui promet encore de belles heures de musique et de bonne humeur.

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Dépanneur radio sur trois continents

Son premier terrain d’aventure : l’armée. Dépanneur radio, il sert au Vietnam, au Maroc puis en Algérie. Un rôle essentiel pour les communications en zone de conflit, même s’il précise aussitôt :
« Je n’ai jamais été au front. » À une époque où la technique peut sauver des vies, il apprend la rigueur et la précision qui le suivront partout.

L’acoustique sous-marine : quand l’électronique rencontre l’océan

Après sa démobilisation, Raymond travaille à l’arsenal puis se tourne vers l’électronique. En 1961, il rejoint une discipline naissante : l’acoustique sous-marine.
La France, comme d’autres puissances d’après-guerre, fait alors venir certains scientifiques allemands pour renforcer ses recherches. Plusieurs rejoignent le laboratoire du Brusc, notamment Ursula Pacaud-Meindl, bientôt surnommée « la mère des oreilles d’or de la Marine ».

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Ses souvenirs les plus forts restent les sons de géants marins qu’il découvrait au petit matin :
« Le chant d’une baleine, les sifflements des dauphins… Ça portait à des kilomètres. On se sentait minuscule devant la force de la mer. »

Le DJ des bals populaires depuis plus de 60 ans

Mais la même année, un autre destin se dessine. On lui propose d’animer un bal pour un comité des fêtes.
Il accepte.
Et ne s’arrêtera jamais.

Depuis plus de six décennies, Raymond est le DJ des bals populaires, celui qui traverse les modes, les générations et les styles avec un sourire inépuisable. Sa devise :
« Tant que les gens dansent, je reste. Donner du bonheur, c’est ça qui me pousse. »

Il a connu les valses et les tangos, les slows des années 70, l’explosion du disco, les débuts de l’électro… Seul le rap lui échappe encore :
« Ce n’est pas vraiment ma tasse de thé », s’amuse-t-il.

Derrière cette longévité, il y a une vraie discipline : rester actif, voir du monde, suivre les technologies, apprivoiser l’informatique et les nouveaux sons. Une hygiène de vie plus efficace que bien des recettes miracles.

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Lorsqu’on s’étonne de sa vitalité à son âge, Raymond répond avec humour :
« Je suis né un vendredi 13. Certains disent que ça porte malheur… Moi, je me porte comme un chat ! »
(Lui-même précise aussitôt : « Pas noir, j’espère ! »)

Alors que beaucoup ralentissent, Raymond, lui, mélange encore ses playlists, prépare des soirées et observe la piste de danse comme un jeune premier.

Parce que, dans le fond, le secret de sa longévité tient peut-être dans cette phrase qu’il répète volontiers :
« Tant que les gens dansent, je vis. »

Et pour celles et ceux qui souhaitent voir le doyen des platines à l’œuvre, le prochain rendez-vous est fixé ce lundi 24 novembre, en après-midi, à l’Espace Malraux, pour un moment dansant qui promet encore de belles heures de musique et de bonne humeur.

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