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mardi 30 décembre 2025

Le vélo vintage, mémoire en mouvement.

En poussant la porte de son atelier-boutique installé place Maître Gustave Balles, on a l’impression de traverser les époques. Chez Toulonette, Jérôme Ghera répare, restaure et remet en selle les bicyclettes d’autrefois, celles aux tubes fins et aux couleurs sobres, marquées de stickers effacés qui racontent encore un peu leur vie passée.

Rien ne le destinait pourtant à devenir artisan du cycle. « Au départ, j’avais plutôt de l’aversion pour le vélo », confie-t-il en souriant. Jusqu’au jour où il tombe sur un vieux modèle qu’il décide de retaper lui-même après une crevaison. C’est le déclic. Très vite, il chine d’autres montures et se laisse happer par la mécanique comme par la poésie des objets.

Ce qui le séduit, ce sont les détails : la finesse d’un cadre en acier, la patine d’une selle, la présence d’un sticker Manufrance ou Peugeot qui fait resurgir tout un imaginaire. «Avec les décalcomanies d’époque, on peut presque rejouer la vie du vélo », dit-il. Certains modèles rappellent même les vélocistes toulonnais aujourd’hui disparus. D’autres ont dormi des décennies au fond d’un garage ou d’un grenier, avant de retrouver la lumière sous ses mains.

L’âge d’or du vélo : Ses préférés restent les années 70, décennie héroïque où la France roulait au rythme des Peugeot, Gitane ou Mercier. À l’époque, le vélo était encore roi du quotidien et le Tour de France battait des records de popularité avec Eddy Merckx puis Bernard Hinault. Beaucoup rêvaient alors d’avoir “le même vélo que les pros”. La France comptait parmi les plus grands producteurs mondiaux, avec ses cadres en acier Reynolds ou Vitus, ses dérailleurs Simplex ou Huret, parfois Campagnolo pour le haut de gamme. Un univers robuste et élégant que Jérôme affectionne particulièrement.

Un atelier comme un voyage : Chaque restauration devient pour lui un travail d’équilibriste : polir sans dénaturer, préserver l’âme du vélo et n’utiliser du neuf qu’en dernier recours. Mais Toulonette n’est pas qu’un atelier : c’est aussi une boutique où l’on trouve gants, sacoches et maroquinerie choisis avec soin, comme autant de clins d’œil au passé. Ici, on ne repart pas seulement avec un vélo réparé ou restauré. On remonte aussi le temps, guidé par un artisan passionné qui redonne vie aux machines d’hier pour les remettre sur les routes d’aujourd’hui.

Toulonette : 42 Place Maître Gustave Balles, 83000 Toulon. Site : https://toulonette-velo.fr Tel : 06.33.47.24.51

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Le vélo vintage, mémoire en mouvement.

En poussant la porte de son atelier-boutique installé place Maître Gustave Balles, on a l’impression de traverser les époques. Chez Toulonette, Jérôme Ghera répare, restaure et remet en selle les bicyclettes d’autrefois, celles aux tubes fins et aux couleurs sobres, marquées de stickers effacés qui racontent encore un peu leur vie passée.

Rien ne le destinait pourtant à devenir artisan du cycle. « Au départ, j’avais plutôt de l’aversion pour le vélo », confie-t-il en souriant. Jusqu’au jour où il tombe sur un vieux modèle qu’il décide de retaper lui-même après une crevaison. C’est le déclic. Très vite, il chine d’autres montures et se laisse happer par la mécanique comme par la poésie des objets.

Ce qui le séduit, ce sont les détails : la finesse d’un cadre en acier, la patine d’une selle, la présence d’un sticker Manufrance ou Peugeot qui fait resurgir tout un imaginaire. «Avec les décalcomanies d’époque, on peut presque rejouer la vie du vélo », dit-il. Certains modèles rappellent même les vélocistes toulonnais aujourd’hui disparus. D’autres ont dormi des décennies au fond d’un garage ou d’un grenier, avant de retrouver la lumière sous ses mains.

L’âge d’or du vélo : Ses préférés restent les années 70, décennie héroïque où la France roulait au rythme des Peugeot, Gitane ou Mercier. À l’époque, le vélo était encore roi du quotidien et le Tour de France battait des records de popularité avec Eddy Merckx puis Bernard Hinault. Beaucoup rêvaient alors d’avoir “le même vélo que les pros”. La France comptait parmi les plus grands producteurs mondiaux, avec ses cadres en acier Reynolds ou Vitus, ses dérailleurs Simplex ou Huret, parfois Campagnolo pour le haut de gamme. Un univers robuste et élégant que Jérôme affectionne particulièrement.

Un atelier comme un voyage : Chaque restauration devient pour lui un travail d’équilibriste : polir sans dénaturer, préserver l’âme du vélo et n’utiliser du neuf qu’en dernier recours. Mais Toulonette n’est pas qu’un atelier : c’est aussi une boutique où l’on trouve gants, sacoches et maroquinerie choisis avec soin, comme autant de clins d’œil au passé. Ici, on ne repart pas seulement avec un vélo réparé ou restauré. On remonte aussi le temps, guidé par un artisan passionné qui redonne vie aux machines d’hier pour les remettre sur les routes d’aujourd’hui.

Toulonette : 42 Place Maître Gustave Balles, 83000 Toulon. Site : https://toulonette-velo.fr Tel : 06.33.47.24.51

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En poussant la porte de son atelier-boutique installé place Maître Gustave Balles, on a l’impression de traverser les époques. Chez Toulonette, Jérôme Ghera répare, restaure et remet en selle les bicyclettes d’autrefois, celles aux tubes fins et aux couleurs sobres, marquées de stickers effacés qui racontent encore un peu leur vie passée.

Rien ne le destinait pourtant à devenir artisan du cycle. « Au départ, j’avais plutôt de l’aversion pour le vélo », confie-t-il en souriant. Jusqu’au jour où il tombe sur un vieux modèle qu’il décide de retaper lui-même après une crevaison. C’est le déclic. Très vite, il chine d’autres montures et se laisse happer par la mécanique comme par la poésie des objets.

Ce qui le séduit, ce sont les détails : la finesse d’un cadre en acier, la patine d’une selle, la présence d’un sticker Manufrance ou Peugeot qui fait resurgir tout un imaginaire. «Avec les décalcomanies d’époque, on peut presque rejouer la vie du vélo », dit-il. Certains modèles rappellent même les vélocistes toulonnais aujourd’hui disparus. D’autres ont dormi des décennies au fond d’un garage ou d’un grenier, avant de retrouver la lumière sous ses mains.

L’âge d’or du vélo : Ses préférés restent les années 70, décennie héroïque où la France roulait au rythme des Peugeot, Gitane ou Mercier. À l’époque, le vélo était encore roi du quotidien et le Tour de France battait des records de popularité avec Eddy Merckx puis Bernard Hinault. Beaucoup rêvaient alors d’avoir “le même vélo que les pros”. La France comptait parmi les plus grands producteurs mondiaux, avec ses cadres en acier Reynolds ou Vitus, ses dérailleurs Simplex ou Huret, parfois Campagnolo pour le haut de gamme. Un univers robuste et élégant que Jérôme affectionne particulièrement.

Un atelier comme un voyage : Chaque restauration devient pour lui un travail d’équilibriste : polir sans dénaturer, préserver l’âme du vélo et n’utiliser du neuf qu’en dernier recours. Mais Toulonette n’est pas qu’un atelier : c’est aussi une boutique où l’on trouve gants, sacoches et maroquinerie choisis avec soin, comme autant de clins d’œil au passé. Ici, on ne repart pas seulement avec un vélo réparé ou restauré. On remonte aussi le temps, guidé par un artisan passionné qui redonne vie aux machines d’hier pour les remettre sur les routes d’aujourd’hui.

Toulonette : 42 Place Maître Gustave Balles, 83000 Toulon. Site : https://toulonette-velo.fr Tel : 06.33.47.24.51

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