Le 5 juillet 1962, presque quatre mois après le cessez-le feu de la guerre d’Algérie et deux jours après la reconnaissance de l’indépendance, la ville s’embrase.
Jeudi dernier, une petite trentaine de personnes sont venues rendre hommage aux victimes de cette journée sanguinaire, dont le maire de la commune Jean-Sébstien Vialatte, son premier adjoint Joseph Mulé et Christiane Giordano, adjointe et présidente de l’Amicale Six-Fournaise des Rapatriés d’Afrique du Nord.
L’Histoire d’un Massacre.
En juillet 1962, il reste dans la ville Algérienne d’Oran 100 000 Européens qui possèdent la garantie de leur personne grâce aux accords d’Evian. Pourtant, après une manifestation qui se conclue par une fusillade, place d’Armes, le lynchage et les meurtres des Européens débutent. Une véritable chasse à l’homme s’organise. Les forces Françaises en présence tardent à intervenir. On estime le nombre de victimes à 3018 et de disparus à 3000 personnes.
« Réaliser notre devoir de mémoire » :
Claude Candes, trésorier adjoint de l’amicale des Rapatriés prend la parole : « Une horde sanguinaire (…) en transe massacrait tout sur son passage, enlevant les pauvre gens qui n’avaient pas eu le temps de s’abriter. »
« Jamais ces hommes, femmes, et enfants, les uns allant au travail, les autres à leur quotidien pensaient qu’ils allaient être assassinés dans les heures qui suivent et que les lieux de leurs sépultures seraient le Petit Lac ou les Abattoirs municipaux. »
« C’est pour cela que nous sommes réunis aujourd’hui afin d’accomplir notre devoir de mémoire et de nous imposer de ne jamais les oublier ».
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