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mercredi 18 juin 2025

Les Pacific Days étaient de retour ce week-end sur l’île des Embiez

Elles ont en commun l’insularité, la vie au rythme de la nature, le respect de celle-ci. L’île des Embiez prenait ce week-end des allures de Tahiti, Moorea, et autres Ua Pou.

Pour la 11ème année consécutive, les Pacific Days revenaient sur l’île, organisés par l’association Sporevaa83 en partenariat avec Embiez Sports et Manifestations. Musique, danse, parfum de monoï et repas tahitien mettaient tous nos sens en éveil, du matin du samedi 28 juillet jusqu’au soir du dimanche.

Des Pacific Days axés sur la culture:

Si lors des premières années la manifestation était une démonstration folklorique et une opportunité de se procurer des produits océaniens, aujourd’hui elle se tourne davantage sur l’aspect culturel, confie Yann Petit, organisateur de l’événement et gérant de la boutique Heiva aux Embiez. En effet depuis 2 ans, le Festival International du Film documentaire Océanien (FIFO) hors les murs a rejoint les Pacific days sur l’île, représenté par Khadidja Benouataf, coordinatrice événementielle pour le FIFO. Le festival, qui a vu le jour en 2004, a pour vocation de créer un rendez-vous annuel autour du film documentaire océanien, en mettant la lumière sur des documentaires aux thèmes parfois graves, mais aussi légers et destinés à tous les âges. Le FIFO hors les murs débutait la veille au Six n’Etoile de Six-Fours avec le film « L’appel d’un chef Papou » réalisé par Marc Dozier et Luc Marescot. Puis il continuait le samedi avec « Jacques Brel, dernière ligne droite aux Marquises » de Alain Gordon-Gentil et Laurent Ramamonjiarisoa suivi de « Rame avec Alexandra » de Philippe Sintes. Le dimanche, c’était le film « Blue » de Karina Holden suivi de « Un toit au jardin d’Eden » de Thomas Yzèbe qui étaient proposés aux visiteurs qui se sont rendus dans la salle Marcel Pagnol pour les projections.

La musique, omniprésente.

La musique, tout comme la pratique d’instruments comme le ukulélé ou le toe’re, détient un grand rôle dans la culture polynésienne. Tout au long des deux jours, la musique était omniprésente sur la place. Des ateliers d’apprentissage de ukulélé étaient également proposés, ainsi qu’une messe polynésienne dans la Chapelle Sainte-Cécile lors de laquelle la musique a indéniablement fédéré. Enfin la chorale des Maîtres Chanteurs de Toulon était aussi présente pour reprendre des classiques du sud de la France et de Tahiti. Elle chantait les deux cultures qui se mêlaient autour de 48 voix dirigées par Guy Calmes.

Une soirée océanienne:

Le samedi soir, c’est d’abord les papilles des participants qui étaient mises à l’honneur avec le repas tahitien servi au restaurant le BBQ sur la place de l’île. Le chef Christophe Pacheco, Meilleur Ouvrier de France dans la section cuisine gastronomique en 2011 et arrivé sur l’île en 2015, a mis au point avec Yann Petit le menu du soir, au service d’une cuisine tahitienne authentique et travaillée : poisson cru à la tahitienne, porcelet aux épices douces accompagné de légumes typiques de Tahiti, et dessert à base de noix de coco composaient le repas servi dès 20h, avant de laisser place à un véritable show à la polynésienne. Le spectacle des danseurs et danseuses polynésiennes a rassemblé plusieurs centaines de personnes sur la place de l’île. Danse de l’amour, danse du feu, ou Haka, créaient un florilège des différents rites typiques polynésiens. La foule, dont les réactions traduisaient les émotions garanties par le spectacle, a été plongée au sein d’une ambiance pittoresque, et a continué la soirée en dansant après le spectacle.

Des stands disponibles tout le week-end

C’est tout au long du week-end et en continue que les stands accueillaient les visiteurs. Paréos, parures de perles de Tahiti, ou encore stands de massages étaient présents sur la place. Un concours de cerfs-volants a également été organisé par Dexter Faufia, sculpteur de Tiki sur la place des Embiez. Il proposait une initiation à cet art, véritable institution chez les jeunes enfants polynésiens qui fabriquent à l’aide de journaux et de divers matériaux récupérés des cerfs-volants avec leurs parents. Les gagnants ont remporté un Tiki créé par le sculpteur pour l’occasion.

Article : Claire Tournadre.

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Les Pacific Days étaient de retour ce week-end sur l’île des Embiez

Elles ont en commun l’insularité, la vie au rythme de la nature, le respect de celle-ci. L’île des Embiez prenait ce week-end des allures de Tahiti, Moorea, et autres Ua Pou.

Pour la 11ème année consécutive, les Pacific Days revenaient sur l’île, organisés par l’association Sporevaa83 en partenariat avec Embiez Sports et Manifestations. Musique, danse, parfum de monoï et repas tahitien mettaient tous nos sens en éveil, du matin du samedi 28 juillet jusqu’au soir du dimanche.

Des Pacific Days axés sur la culture:

Si lors des premières années la manifestation était une démonstration folklorique et une opportunité de se procurer des produits océaniens, aujourd’hui elle se tourne davantage sur l’aspect culturel, confie Yann Petit, organisateur de l’événement et gérant de la boutique Heiva aux Embiez. En effet depuis 2 ans, le Festival International du Film documentaire Océanien (FIFO) hors les murs a rejoint les Pacific days sur l’île, représenté par Khadidja Benouataf, coordinatrice événementielle pour le FIFO. Le festival, qui a vu le jour en 2004, a pour vocation de créer un rendez-vous annuel autour du film documentaire océanien, en mettant la lumière sur des documentaires aux thèmes parfois graves, mais aussi légers et destinés à tous les âges. Le FIFO hors les murs débutait la veille au Six n’Etoile de Six-Fours avec le film « L’appel d’un chef Papou » réalisé par Marc Dozier et Luc Marescot. Puis il continuait le samedi avec « Jacques Brel, dernière ligne droite aux Marquises » de Alain Gordon-Gentil et Laurent Ramamonjiarisoa suivi de « Rame avec Alexandra » de Philippe Sintes. Le dimanche, c’était le film « Blue » de Karina Holden suivi de « Un toit au jardin d’Eden » de Thomas Yzèbe qui étaient proposés aux visiteurs qui se sont rendus dans la salle Marcel Pagnol pour les projections.

La musique, omniprésente.

La musique, tout comme la pratique d’instruments comme le ukulélé ou le toe’re, détient un grand rôle dans la culture polynésienne. Tout au long des deux jours, la musique était omniprésente sur la place. Des ateliers d’apprentissage de ukulélé étaient également proposés, ainsi qu’une messe polynésienne dans la Chapelle Sainte-Cécile lors de laquelle la musique a indéniablement fédéré. Enfin la chorale des Maîtres Chanteurs de Toulon était aussi présente pour reprendre des classiques du sud de la France et de Tahiti. Elle chantait les deux cultures qui se mêlaient autour de 48 voix dirigées par Guy Calmes.

Une soirée océanienne:

Le samedi soir, c’est d’abord les papilles des participants qui étaient mises à l’honneur avec le repas tahitien servi au restaurant le BBQ sur la place de l’île. Le chef Christophe Pacheco, Meilleur Ouvrier de France dans la section cuisine gastronomique en 2011 et arrivé sur l’île en 2015, a mis au point avec Yann Petit le menu du soir, au service d’une cuisine tahitienne authentique et travaillée : poisson cru à la tahitienne, porcelet aux épices douces accompagné de légumes typiques de Tahiti, et dessert à base de noix de coco composaient le repas servi dès 20h, avant de laisser place à un véritable show à la polynésienne. Le spectacle des danseurs et danseuses polynésiennes a rassemblé plusieurs centaines de personnes sur la place de l’île. Danse de l’amour, danse du feu, ou Haka, créaient un florilège des différents rites typiques polynésiens. La foule, dont les réactions traduisaient les émotions garanties par le spectacle, a été plongée au sein d’une ambiance pittoresque, et a continué la soirée en dansant après le spectacle.

Des stands disponibles tout le week-end

C’est tout au long du week-end et en continue que les stands accueillaient les visiteurs. Paréos, parures de perles de Tahiti, ou encore stands de massages étaient présents sur la place. Un concours de cerfs-volants a également été organisé par Dexter Faufia, sculpteur de Tiki sur la place des Embiez. Il proposait une initiation à cet art, véritable institution chez les jeunes enfants polynésiens qui fabriquent à l’aide de journaux et de divers matériaux récupérés des cerfs-volants avec leurs parents. Les gagnants ont remporté un Tiki créé par le sculpteur pour l’occasion.

Article : Claire Tournadre.

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Elles ont en commun l’insularité, la vie au rythme de la nature, le respect de celle-ci. L’île des Embiez prenait ce week-end des allures de Tahiti, Moorea, et autres Ua Pou.

Pour la 11ème année consécutive, les Pacific Days revenaient sur l’île, organisés par l’association Sporevaa83 en partenariat avec Embiez Sports et Manifestations. Musique, danse, parfum de monoï et repas tahitien mettaient tous nos sens en éveil, du matin du samedi 28 juillet jusqu’au soir du dimanche.

Des Pacific Days axés sur la culture:

Si lors des premières années la manifestation était une démonstration folklorique et une opportunité de se procurer des produits océaniens, aujourd’hui elle se tourne davantage sur l’aspect culturel, confie Yann Petit, organisateur de l’événement et gérant de la boutique Heiva aux Embiez. En effet depuis 2 ans, le Festival International du Film documentaire Océanien (FIFO) hors les murs a rejoint les Pacific days sur l’île, représenté par Khadidja Benouataf, coordinatrice événementielle pour le FIFO. Le festival, qui a vu le jour en 2004, a pour vocation de créer un rendez-vous annuel autour du film documentaire océanien, en mettant la lumière sur des documentaires aux thèmes parfois graves, mais aussi légers et destinés à tous les âges. Le FIFO hors les murs débutait la veille au Six n’Etoile de Six-Fours avec le film « L’appel d’un chef Papou » réalisé par Marc Dozier et Luc Marescot. Puis il continuait le samedi avec « Jacques Brel, dernière ligne droite aux Marquises » de Alain Gordon-Gentil et Laurent Ramamonjiarisoa suivi de « Rame avec Alexandra » de Philippe Sintes. Le dimanche, c’était le film « Blue » de Karina Holden suivi de « Un toit au jardin d’Eden » de Thomas Yzèbe qui étaient proposés aux visiteurs qui se sont rendus dans la salle Marcel Pagnol pour les projections.

La musique, omniprésente.

La musique, tout comme la pratique d’instruments comme le ukulélé ou le toe’re, détient un grand rôle dans la culture polynésienne. Tout au long des deux jours, la musique était omniprésente sur la place. Des ateliers d’apprentissage de ukulélé étaient également proposés, ainsi qu’une messe polynésienne dans la Chapelle Sainte-Cécile lors de laquelle la musique a indéniablement fédéré. Enfin la chorale des Maîtres Chanteurs de Toulon était aussi présente pour reprendre des classiques du sud de la France et de Tahiti. Elle chantait les deux cultures qui se mêlaient autour de 48 voix dirigées par Guy Calmes.

Une soirée océanienne:

Le samedi soir, c’est d’abord les papilles des participants qui étaient mises à l’honneur avec le repas tahitien servi au restaurant le BBQ sur la place de l’île. Le chef Christophe Pacheco, Meilleur Ouvrier de France dans la section cuisine gastronomique en 2011 et arrivé sur l’île en 2015, a mis au point avec Yann Petit le menu du soir, au service d’une cuisine tahitienne authentique et travaillée : poisson cru à la tahitienne, porcelet aux épices douces accompagné de légumes typiques de Tahiti, et dessert à base de noix de coco composaient le repas servi dès 20h, avant de laisser place à un véritable show à la polynésienne. Le spectacle des danseurs et danseuses polynésiennes a rassemblé plusieurs centaines de personnes sur la place de l’île. Danse de l’amour, danse du feu, ou Haka, créaient un florilège des différents rites typiques polynésiens. La foule, dont les réactions traduisaient les émotions garanties par le spectacle, a été plongée au sein d’une ambiance pittoresque, et a continué la soirée en dansant après le spectacle.

Des stands disponibles tout le week-end

C’est tout au long du week-end et en continue que les stands accueillaient les visiteurs. Paréos, parures de perles de Tahiti, ou encore stands de massages étaient présents sur la place. Un concours de cerfs-volants a également été organisé par Dexter Faufia, sculpteur de Tiki sur la place des Embiez. Il proposait une initiation à cet art, véritable institution chez les jeunes enfants polynésiens qui fabriquent à l’aide de journaux et de divers matériaux récupérés des cerfs-volants avec leurs parents. Les gagnants ont remporté un Tiki créé par le sculpteur pour l’occasion.

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