Par communiqué du 1er août 2018, le Ministère de la Transition écologique et solidaire avait annoncé avoir soumis à la consultation du public des projets d’arrêtés relatifs aux chasses traditionnelles aux alouettes des champs, aux merles noirs, grives, vanneaux et pluviers dorés dans les départements concernés.
En cumul, près de 24 000 avis ont été exprimés au cours de cette consultation entre le 24 juillet et le 14 août. La majeure partie des avis sont défavorables à ces pratiques de chasse et à la reconduction de ces quotas.
Afin de tenir compte des résultats de cette consultation, le ministère a décidé de fixer les quotas au niveau des prélèvements effectivement réalisés pendant la saison précédente pour ces chasses traditionnelles. Cela permet d’entériner la tendance à la réduction progressive des prélèvements de ces espèces constatée depuis plusieurs années (à titre d’exemple, pour l’alouette des champs, les plafonds de prélèvements sont passés de 370 000 à 106 500 entre 2015 et 2018).
La réflexion sur l’évolution concernant ces chasses traditionnelles va se poursuivre, dans le cadre des négociations en cours sur la chasse et la protection de la biodiversité, pour une meilleure prise en compte de la souffrance animale.
Pour une réforme radicale de la chasse!
https://one-voice.fr/fr/blog/le-13-octobre-one-voice-appelle-a-une-manifestation-unitaire-pour-dire-non-a-la-chasse.html
La faune sauvage est un patrimoine vivant à préserver.
La nature de la chasse est la mort. Ce n’est ni un art de vivre ni un loisir.
La chasse, sous toutes ses formes, est destructrice. En France, la chasse supprime chaque année 45 millions de vies animales sauvages ou issues d’élevages, sans compter les victimes « collatérales », comme cette fillette de 10 ans, en promenade avec ses parents, grièvement blessée à Limoges par un chasseur qui visait un faisan, ce dimanche 16 septembre 2018.
Enrayons ce problème mortel que sont la chasse et ses mascarades, ses fusils, ses pièges, ses traditions archaïques, ses apparats prétentieux!
Pour que chacun puisse aller à la rencontre de la faune et la flore de nos territoires, exigeons deux jours par semaine sans chasse ni piégeage dont le dimanche, et l’intégralité des vacances scolaires. Au nom des trépassés de la faune sauvage, exigeons la protection des espèces en mauvais état de conservation ou en période de reproduction et une vraie indépendance de la police de la chasse. Il faut en finir avec la chasse dans les espaces protégés (parcs nationaux, réserves naturelles ou biologiques). Nous demandons la fin des pièges tuants comme des chasses dites « traditionnelles » (glu, lacs, pentes, tendelles…) et l’abolition de la vénerie sous terre comme de la chasse à courre pour toutes les espèces.