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mercredi 13 novembre 2024

Ancien pilote de Formule 1, il était un ami d’Ayrton Senna et Alain Prost

Pascal Fabre est un ancien pilote de Formule 1. Sur les circuits les plus prestigieux du monde, il a partagé la piste avec Alain Prost et Ayrton Senna.

Lorsqu’il était enfant, rien ne laissait présager sa destinée. A l’âge de 8 ans pourtant, avec son cousin plus âgé, il avait fabriqué un karting avec un moteur de scooter et des roues. Quelques années plus tard, il se lançait pour la première fois sur un circuit, encouragé par son père. Malheureusement, la pédale a collé et le jeune garçon âgé de seulement 10 ans a fini sa course dans une habitation. Avec une douleur aux côtes, il souhaitait terminer l’expérience, refroidit par la mésaventure mais son père le remet dans le baquet, presque de force.

L’homme se confie : “Cette action a peut-être influencé ma destinée car une fois blessé, j’avais peur de la vitesse. En reprenant le volant directement, toutes mes craintes se sont envolées. Le lendemain, l’affaire était oubliée.”

A 16 ans, Pascal Fabre termine 3ème des championnats du monde de karting. Deux ans après, il est lauréat du volant Elf sur le Circuit Paul Ricard. Le pilote gravi les échelons et ne cesse de faire tomber les chronos. On lui propose un volant en F3 et F2, puis arrive la consécration, en 1987, il décroche sa place aux championnats du monde en Formule 1 auprès de l’écurie AGS. Seule ombre au tableau : le pilote arrive dans une année de transition. Les moteurs atmosphériques deviennent turbos. Les réglages sont compliqués à trouver, le pilote ne brille pas.

Qu’importe s’il ne reste qu’une saison, préférant changer de catégorie pour renouer avec les victoires, l’homme a savouré chaque instant. Il raconte : « C’était absolument incroyable. À cette époque, on accédait à la F1 vers la trentaine. J’avais seulement 27 ans et quand on me réservait un hôtel, il ne fallait jamais donner mon vrai nom pour une course, sinon j’étais constamment harcelé. La presse et les passionnés, tout le monde nous cherchait ! Dans cette compétition, même en étant en bas de classement, on restait parmi les 26 meilleurs pilotes du monde. »

Dans les paddocks de Formule 1, Pascal Fabre croise rarement les stars du show et se contente simplement des les saluer à distance. Un jour, néanmoins, il aperçoit Ayrton Senna dans son rétroviseur. “C’était lors des qualifications, commence-t-il, et c’était un véritable désastre. Lui, en pleine lutte pour un titre mondial, était en train de réaliser son tour de piste, tandis que je rentrais au stand. J’ai essayé de m’écarter pour ne pas le gêner, en vain. Il m’a fait des gestes peu amicaux, et je suis retourné au stand le moral en berne. Quelques minutes plus tard, je l’ai vu arriver vers moi entouré de 12 journalistes. J’ai gardé mon casque, me préparant au pire. (rires). Mais non ! Ayrton est venu s’excuser… et m’a même invité à dîner! Nous sommes restés amis après cet incident.”

En 2001, le pilote a quitté le métier après une dernière victoire aux 24h du Mans catégorie LMP675 mais pas les circuits. Il est aujourd’hui à la tête de sa propre société avec son fils et propose des stages de pilotage de glisse prestige avec des BMW. Il termine : “Ces stages sont faits pour s’amuser mais aussi pour acquérir des réflexes avec un volant entre les mains. On peut garantir ainsi une sécurité en plus sur la route. De plus, c’est beau à voir la glisse sur la piste. On dirait de la danse.”

A essayer !

Site internet : https://my-drivingexperience.com 

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Ancien pilote de Formule 1, il était un ami d’Ayrton Senna et Alain Prost

Pascal Fabre est un ancien pilote de Formule 1. Sur les circuits les plus prestigieux du monde, il a partagé la piste avec Alain Prost et Ayrton Senna.

Lorsqu’il était enfant, rien ne laissait présager sa destinée. A l’âge de 8 ans pourtant, avec son cousin plus âgé, il avait fabriqué un karting avec un moteur de scooter et des roues. Quelques années plus tard, il se lançait pour la première fois sur un circuit, encouragé par son père. Malheureusement, la pédale a collé et le jeune garçon âgé de seulement 10 ans a fini sa course dans une habitation. Avec une douleur aux côtes, il souhaitait terminer l’expérience, refroidit par la mésaventure mais son père le remet dans le baquet, presque de force.

L’homme se confie : “Cette action a peut-être influencé ma destinée car une fois blessé, j’avais peur de la vitesse. En reprenant le volant directement, toutes mes craintes se sont envolées. Le lendemain, l’affaire était oubliée.”

A 16 ans, Pascal Fabre termine 3ème des championnats du monde de karting. Deux ans après, il est lauréat du volant Elf sur le Circuit Paul Ricard. Le pilote gravi les échelons et ne cesse de faire tomber les chronos. On lui propose un volant en F3 et F2, puis arrive la consécration, en 1987, il décroche sa place aux championnats du monde en Formule 1 auprès de l’écurie AGS. Seule ombre au tableau : le pilote arrive dans une année de transition. Les moteurs atmosphériques deviennent turbos. Les réglages sont compliqués à trouver, le pilote ne brille pas.

Qu’importe s’il ne reste qu’une saison, préférant changer de catégorie pour renouer avec les victoires, l’homme a savouré chaque instant. Il raconte : « C’était absolument incroyable. À cette époque, on accédait à la F1 vers la trentaine. J’avais seulement 27 ans et quand on me réservait un hôtel, il ne fallait jamais donner mon vrai nom pour une course, sinon j’étais constamment harcelé. La presse et les passionnés, tout le monde nous cherchait ! Dans cette compétition, même en étant en bas de classement, on restait parmi les 26 meilleurs pilotes du monde. »

Dans les paddocks de Formule 1, Pascal Fabre croise rarement les stars du show et se contente simplement des les saluer à distance. Un jour, néanmoins, il aperçoit Ayrton Senna dans son rétroviseur. “C’était lors des qualifications, commence-t-il, et c’était un véritable désastre. Lui, en pleine lutte pour un titre mondial, était en train de réaliser son tour de piste, tandis que je rentrais au stand. J’ai essayé de m’écarter pour ne pas le gêner, en vain. Il m’a fait des gestes peu amicaux, et je suis retourné au stand le moral en berne. Quelques minutes plus tard, je l’ai vu arriver vers moi entouré de 12 journalistes. J’ai gardé mon casque, me préparant au pire. (rires). Mais non ! Ayrton est venu s’excuser… et m’a même invité à dîner! Nous sommes restés amis après cet incident.”

En 2001, le pilote a quitté le métier après une dernière victoire aux 24h du Mans catégorie LMP675 mais pas les circuits. Il est aujourd’hui à la tête de sa propre société avec son fils et propose des stages de pilotage de glisse prestige avec des BMW. Il termine : “Ces stages sont faits pour s’amuser mais aussi pour acquérir des réflexes avec un volant entre les mains. On peut garantir ainsi une sécurité en plus sur la route. De plus, c’est beau à voir la glisse sur la piste. On dirait de la danse.”

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Lorsqu’il était enfant, rien ne laissait présager sa destinée. A l’âge de 8 ans pourtant, avec son cousin plus âgé, il avait fabriqué un karting avec un moteur de scooter et des roues. Quelques années plus tard, il se lançait pour la première fois sur un circuit, encouragé par son père. Malheureusement, la pédale a collé et le jeune garçon âgé de seulement 10 ans a fini sa course dans une habitation. Avec une douleur aux côtes, il souhaitait terminer l’expérience, refroidit par la mésaventure mais son père le remet dans le baquet, presque de force.

L’homme se confie : “Cette action a peut-être influencé ma destinée car une fois blessé, j’avais peur de la vitesse. En reprenant le volant directement, toutes mes craintes se sont envolées. Le lendemain, l’affaire était oubliée.”

A 16 ans, Pascal Fabre termine 3ème des championnats du monde de karting. Deux ans après, il est lauréat du volant Elf sur le Circuit Paul Ricard. Le pilote gravi les échelons et ne cesse de faire tomber les chronos. On lui propose un volant en F3 et F2, puis arrive la consécration, en 1987, il décroche sa place aux championnats du monde en Formule 1 auprès de l’écurie AGS. Seule ombre au tableau : le pilote arrive dans une année de transition. Les moteurs atmosphériques deviennent turbos. Les réglages sont compliqués à trouver, le pilote ne brille pas.

Qu’importe s’il ne reste qu’une saison, préférant changer de catégorie pour renouer avec les victoires, l’homme a savouré chaque instant. Il raconte : « C’était absolument incroyable. À cette époque, on accédait à la F1 vers la trentaine. J’avais seulement 27 ans et quand on me réservait un hôtel, il ne fallait jamais donner mon vrai nom pour une course, sinon j’étais constamment harcelé. La presse et les passionnés, tout le monde nous cherchait ! Dans cette compétition, même en étant en bas de classement, on restait parmi les 26 meilleurs pilotes du monde. »

Dans les paddocks de Formule 1, Pascal Fabre croise rarement les stars du show et se contente simplement des les saluer à distance. Un jour, néanmoins, il aperçoit Ayrton Senna dans son rétroviseur. “C’était lors des qualifications, commence-t-il, et c’était un véritable désastre. Lui, en pleine lutte pour un titre mondial, était en train de réaliser son tour de piste, tandis que je rentrais au stand. J’ai essayé de m’écarter pour ne pas le gêner, en vain. Il m’a fait des gestes peu amicaux, et je suis retourné au stand le moral en berne. Quelques minutes plus tard, je l’ai vu arriver vers moi entouré de 12 journalistes. J’ai gardé mon casque, me préparant au pire. (rires). Mais non ! Ayrton est venu s’excuser… et m’a même invité à dîner! Nous sommes restés amis après cet incident.”

En 2001, le pilote a quitté le métier après une dernière victoire aux 24h du Mans catégorie LMP675 mais pas les circuits. Il est aujourd’hui à la tête de sa propre société avec son fils et propose des stages de pilotage de glisse prestige avec des BMW. Il termine : “Ces stages sont faits pour s’amuser mais aussi pour acquérir des réflexes avec un volant entre les mains. On peut garantir ainsi une sécurité en plus sur la route. De plus, c’est beau à voir la glisse sur la piste. On dirait de la danse.”

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