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mercredi 31 décembre 2025

Au Fort Napoléon, les enfants redonnent vie à la colline

Chemin des Consuls, le Fort Napoléon a accueilli une matinée un peu particulière : 45 élèves de CM1 de l’école Marcel Pagnol ont mis les mains dans la terre pour contribuer à la restauration de l’espace naturel sensible qui entoure le monument. Au total, ce sont 150 plants endémiques qui ont trouvé leur place sur les pentes du glacis, dans le cadre d’une opération menée par le Conseil départemental du Var.

Restaurer un patrimoine naturel… et culturel

Chargé de la requalification du site, l’atelier L’Amarante mène depuis plusieurs mois un travail de fond. Sa fondatrice, Florence Hausard, paysagiste DPLG, rappelle les enjeux :
« Le glacis couvre 11 hectares, entre le tour de ronde et les remparts. Les passages répétés des randonneurs, des VTT et des motos avaient fait apparaître une multitude de sentes qui fragilisaient les sols. »

Avec sa collaboratrice Xianglingrui Liu, elle a imaginé trois parcours thématiques, dédiés à l’histoire du fort et à sa biodiversité. Ces itinéraires seront matérialisés par des ganivelles et ponctués d’énigmes permettant de sensibiliser les visiteurs à ce site classé monument historique.

Un espace sensible à protéger

Pour le Conseil départemental, cette démarche vise avant tout à préserver un territoire riche en faune et en flore.
« Le but est de canaliser les flux pour éviter de nouvelles dégradations. Le site abrite des colonies de chauves-souris forestières, des écureuils roux, mais aussi de nombreux oiseaux migrateurs », précise Olivier Auda, chef de projet des aménagements des ENS.

L’implication des enfants s’inscrit pleinement dans cette dynamique. En plantant cystes, hélicryses, romarin, lavande papillon, thym ou encore coronille, ils ont participé à la reconstitution d’un couvert végétal adapté au milieu méditerranéen.
« C’est une manière concrète de leur transmettre la valeur de ce patrimoine naturel et de les sensibiliser aux effets du piétinement », souligne première adjointe, Christine Sinquin.

Au printemps, les élèves reviendront sur place pour découvrir l’évolution des plantations réalisées de leurs mains.

Comprendre la forêt pour mieux la préserver

Depuis la Toussaint, les classes de CM1 de Marcel Pagnol mènent un travail approfondi sur le rôle de la forêt. Une exploration conduite par leurs enseignantes, Julie Monet et Estelle Lagadet.
« Nous avons étudié la forêt comme refuge pour les espèces animales et végétales, mais aussi son rôle essentiel dans la captation du carbone et la production d’oxygène », explique Julie Monet. « Les élèves ont également découvert ses usages par l’homme, pour se chauffer ou construire. »

Autant d’éléments qui renforcent la nécessité d’une gestion durable de nos espaces naturels sensibles, et qui ont donné encore plus de sens à cette matinée de plantation.

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Au Fort Napoléon, les enfants redonnent vie à la colline

Chemin des Consuls, le Fort Napoléon a accueilli une matinée un peu particulière : 45 élèves de CM1 de l’école Marcel Pagnol ont mis les mains dans la terre pour contribuer à la restauration de l’espace naturel sensible qui entoure le monument. Au total, ce sont 150 plants endémiques qui ont trouvé leur place sur les pentes du glacis, dans le cadre d’une opération menée par le Conseil départemental du Var.

Restaurer un patrimoine naturel… et culturel

Chargé de la requalification du site, l’atelier L’Amarante mène depuis plusieurs mois un travail de fond. Sa fondatrice, Florence Hausard, paysagiste DPLG, rappelle les enjeux :
« Le glacis couvre 11 hectares, entre le tour de ronde et les remparts. Les passages répétés des randonneurs, des VTT et des motos avaient fait apparaître une multitude de sentes qui fragilisaient les sols. »

Avec sa collaboratrice Xianglingrui Liu, elle a imaginé trois parcours thématiques, dédiés à l’histoire du fort et à sa biodiversité. Ces itinéraires seront matérialisés par des ganivelles et ponctués d’énigmes permettant de sensibiliser les visiteurs à ce site classé monument historique.

Un espace sensible à protéger

Pour le Conseil départemental, cette démarche vise avant tout à préserver un territoire riche en faune et en flore.
« Le but est de canaliser les flux pour éviter de nouvelles dégradations. Le site abrite des colonies de chauves-souris forestières, des écureuils roux, mais aussi de nombreux oiseaux migrateurs », précise Olivier Auda, chef de projet des aménagements des ENS.

L’implication des enfants s’inscrit pleinement dans cette dynamique. En plantant cystes, hélicryses, romarin, lavande papillon, thym ou encore coronille, ils ont participé à la reconstitution d’un couvert végétal adapté au milieu méditerranéen.
« C’est une manière concrète de leur transmettre la valeur de ce patrimoine naturel et de les sensibiliser aux effets du piétinement », souligne première adjointe, Christine Sinquin.

Au printemps, les élèves reviendront sur place pour découvrir l’évolution des plantations réalisées de leurs mains.

Comprendre la forêt pour mieux la préserver

Depuis la Toussaint, les classes de CM1 de Marcel Pagnol mènent un travail approfondi sur le rôle de la forêt. Une exploration conduite par leurs enseignantes, Julie Monet et Estelle Lagadet.
« Nous avons étudié la forêt comme refuge pour les espèces animales et végétales, mais aussi son rôle essentiel dans la captation du carbone et la production d’oxygène », explique Julie Monet. « Les élèves ont également découvert ses usages par l’homme, pour se chauffer ou construire. »

Autant d’éléments qui renforcent la nécessité d’une gestion durable de nos espaces naturels sensibles, et qui ont donné encore plus de sens à cette matinée de plantation.

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