Sabrina Reano a 17 ans et elle est en classe préparatoire littéraire. Entre deux études, cette Seynoise a répondu à l’appel international du député européen Raphaël Glucksmann, afin d’informer localement sur les actions commises sur le peuple des Ouïghours par le régime chinois.
Avec quelques amis, elle décide donc de créer un comité de soutien à La Seyne-sur-Mer.
Quelques semaines plus tard, ils sont presque une trentaine à se mobiliser dans les rues de la ville. Ils distribuent des tracts, collent des affiches, vont à la rencontre des passants pour alerter et ils ont même créé une pétition en ligne qui récoltent 18 000 signatures en quelques semaines.
« Notre souhait, c’est la prise de conscience, que l’on ne puisse plus dire : « Je ne savais pas ». »
Sabrina raconte : « Le but c’est vraiment d’informer les gens. Il n’y a aucune idéologie politique derrière nos actions, c’est simplement un acte d’humanité. Des personnes sont à l’heure actuelle dans des camps, on parle d’un génocide, l’information doit circuler. Notre souhait, c’est la prise de conscience, que l’on ne puisse plus dire : « Je ne savais pas ». Si ces jeunes espèrent « un effet papillon » l’objectif ultime de cette campagne, c’est faire signer la Charte de solidarité avec les Ouïghours à Madame le maire Nathalie Bicaïs.
Elle reprend : « Après l’appel du député, à-peu-près 150 groupes se sont formés en France et déjà une dizaine de maires ont signé la Charte. C’est notamment le cas à Clermont-Ferrant, ou encore à Reims. Madame le maire devrait nous recevoir bientôt, elle doit nous communiquer la date prochainement. »
« Certaines violences faites aux Ouïghours sont citées comme les stérilisations et les avortements forcés. »
Cette Charte engage les villes à soutenir et à favoriser les actions locales de soutien envers ce peuple. Certaines violences faites aux Ouïghours sont citées comme les stérilisations et les avortements forcés.
« Il y a quelques semaines, un article dans le journal de L’Obs parlait de l’engagement « sans équivalent dans le monde des jeunes français en faveur de cette minorité ». »
Sabrina termine : « Une signature de la première magistrate nous permettrait d’avoir un peu plus de poids dans nos actions. Pourquoi pas demain recevoir un engagement du préfet ? Nous espérons remonter la pyramide ainsi et finir par obliger le gouvernement à prendre position. Il y a quelques semaines, un article dans le journal de L’Obs parlait de l’engagement « sans équivalent dans le monde des jeunes français en faveur de cette minorité ». Nous souhaitons nous inscrire dans cette mobilisation nationale et mondiale, tous ensemble, quel que soit notre âge, nos opinions politiques ou nos croyances. »
Pour rester informé des prochaines actions du groupe locale ou signer la pétition, suivez la page Facebook La Seyne-sur-Mer for Uyghurs.
