Le plus vieux cabaret de France est sorti de terre en 1889, l’année de l’Exposition Universelle de Paris. Il a été construit par un certain Gustave Eiffel et possédera le doux nom du Paradis Latin. En son sein, on y célèbre le corps de la femme et la sensualité.
Ce monde de plumes et de paillettes a toujours été le rêve de Dominique Zolla. Professeure de danse de cabaret à Six-Fours aujourd’hui, pendant 20 ans, elle s’est déhanchée sur les planches, devant le public.
En 2011, elle décide de transmettre son savoir. Elle raconte : « J’avais le souhait d’emmener le plus grand nombre de femmes vers cet univers-ci. Dès que j’ai créé mon école de danse, les demandes d’inscription ont été nombreuses. Ce que j’aime, c’est voir ces femmes au quotidien bien chargé, qui oscillent entre boulot, enfant et mari prendre du temps pour apprendre des chorégraphies et faire exploser leur féminité sur scène. Elles sont belles et divines. » Au terme d’une année de répétitions, les danseuses ont organisé leur Gala, ce samedi soir au théâtre Daudet. Si l’entrée est payante, c’est parce que ces dames ont fait le choix d’être « des guerrières en guêpière ». Entendez par là, que les fonds qu’elles vont récolter, en vainquant pour certaines leur timidité, permettront de lutter contre les maladies féminines telles que les cancers du sein et l’endométriose. Tout les bénéfices seront reversées.
Samedi 17 juin au théâtre Daudet. Entrée 15€ à 20h.
