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samedi 23 novembre 2024

« Des guerrières plus que des malades » Une exposition à découvrir à la Maison du Cygne.

Si la ville de Six-Fours a souhaité sensibiliser ses administrés a l’importance du dépistage du cancer du sein en faisant le plein d’animations pour le mois d’octobre, aucune manifestation n’avait encore été aussi chargée d’émotion. 

Pour montrer la réalité de la maladie et surtout donner une leçon de courage à tout un chacun.

A la maison du Cygne, depuis vendredi matin, des portraits de femmes qui ont été touchées par la maladie s’exposent aux yeux de tous. Avec leur sensibilité, leurs cicatrices, le crâne rasé pour certaines, Karen, Magali, Hélène, Michèle, Isabelle et Solène tombent la chemise et exposent fièrement leur torse et leur peau meurtrie pour montrer la réalité de la maladie et surtout donner une leçon de courage à tout un chacun.

Béatrice Métayer qui a eu l’idée de réaliser ce projet photo par le biais de Daniel Pelcat, photographe professionnel primé, explique: « Moi qui évolue avec ces femmes et qui facilite leurs démarches administratives via le Réseau Capsein, je n’aime pas qu’on dise d’elles que ce sont « des malades », car pour moi ce sont des guerrières avant tout. Certaines ont eu plusieurs mois de chimiothérapie, d’autres ont dû se résoudre à l’ablation d’un sein, elles ont parfois cru qu’elles allaient mourir, bref, elles ont vécu des heures très sombres et elles sont là, fières, face à nous, le torse nue, pour dire « J’ai survécu ». » 

« Aujourd’hui, elles sont à un stade différent du processus. »

Elle reprend : « Lorsque nous avons fini de monter les panneaux de l’exposition, dans l’intimité, il y eu beaucoup de larmes. Les photographies ont été prises il y a plus d’un an. Aujourd’hui, elles sont à un stade différent du processus. les cheveux ont repoussé, le mal s’en est parfois allée. C’est très émouvant de les voir ainsi face à leur passé. mais nous avons beaucoup de chance. Il n’y a que des survivantes dans ce projet. » 

Initialement prévue sur le parvis de la mairie, l’exposition est à découvrir jusqu’à la fin du mois de novembre dans les jardins de la maison du Cygne. Le docteur Stéphanie Guillaume, adjointe à la santé publique termine : « Cette année, plus que jamais, nous voulions marquer les esprits avec des animations afin d’inviter les femmes à se faire dépister en nombre. Mais il y a de nombreuses écoles autour de la mairie, nous avons choisi de protéger les âmes sensibles tout en invitant un public averti a venir découvrir ces femmes fortes et exceptionnelles à la Maison du Cygne. »

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« Des guerrières plus que des malades » Une exposition à découvrir à la Maison du Cygne.

Si la ville de Six-Fours a souhaité sensibiliser ses administrés a l’importance du dépistage du cancer du sein en faisant le plein d’animations pour le mois d’octobre, aucune manifestation n’avait encore été aussi chargée d’émotion. 

Pour montrer la réalité de la maladie et surtout donner une leçon de courage à tout un chacun.

A la maison du Cygne, depuis vendredi matin, des portraits de femmes qui ont été touchées par la maladie s’exposent aux yeux de tous. Avec leur sensibilité, leurs cicatrices, le crâne rasé pour certaines, Karen, Magali, Hélène, Michèle, Isabelle et Solène tombent la chemise et exposent fièrement leur torse et leur peau meurtrie pour montrer la réalité de la maladie et surtout donner une leçon de courage à tout un chacun.

Béatrice Métayer qui a eu l’idée de réaliser ce projet photo par le biais de Daniel Pelcat, photographe professionnel primé, explique: « Moi qui évolue avec ces femmes et qui facilite leurs démarches administratives via le Réseau Capsein, je n’aime pas qu’on dise d’elles que ce sont « des malades », car pour moi ce sont des guerrières avant tout. Certaines ont eu plusieurs mois de chimiothérapie, d’autres ont dû se résoudre à l’ablation d’un sein, elles ont parfois cru qu’elles allaient mourir, bref, elles ont vécu des heures très sombres et elles sont là, fières, face à nous, le torse nue, pour dire « J’ai survécu ». » 

« Aujourd’hui, elles sont à un stade différent du processus. »

Elle reprend : « Lorsque nous avons fini de monter les panneaux de l’exposition, dans l’intimité, il y eu beaucoup de larmes. Les photographies ont été prises il y a plus d’un an. Aujourd’hui, elles sont à un stade différent du processus. les cheveux ont repoussé, le mal s’en est parfois allée. C’est très émouvant de les voir ainsi face à leur passé. mais nous avons beaucoup de chance. Il n’y a que des survivantes dans ce projet. » 

Initialement prévue sur le parvis de la mairie, l’exposition est à découvrir jusqu’à la fin du mois de novembre dans les jardins de la maison du Cygne. Le docteur Stéphanie Guillaume, adjointe à la santé publique termine : « Cette année, plus que jamais, nous voulions marquer les esprits avec des animations afin d’inviter les femmes à se faire dépister en nombre. Mais il y a de nombreuses écoles autour de la mairie, nous avons choisi de protéger les âmes sensibles tout en invitant un public averti a venir découvrir ces femmes fortes et exceptionnelles à la Maison du Cygne. »

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Pour montrer la réalité de la maladie et surtout donner une leçon de courage à tout un chacun.

A la maison du Cygne, depuis vendredi matin, des portraits de femmes qui ont été touchées par la maladie s’exposent aux yeux de tous. Avec leur sensibilité, leurs cicatrices, le crâne rasé pour certaines, Karen, Magali, Hélène, Michèle, Isabelle et Solène tombent la chemise et exposent fièrement leur torse et leur peau meurtrie pour montrer la réalité de la maladie et surtout donner une leçon de courage à tout un chacun.

Béatrice Métayer qui a eu l’idée de réaliser ce projet photo par le biais de Daniel Pelcat, photographe professionnel primé, explique: « Moi qui évolue avec ces femmes et qui facilite leurs démarches administratives via le Réseau Capsein, je n’aime pas qu’on dise d’elles que ce sont « des malades », car pour moi ce sont des guerrières avant tout. Certaines ont eu plusieurs mois de chimiothérapie, d’autres ont dû se résoudre à l’ablation d’un sein, elles ont parfois cru qu’elles allaient mourir, bref, elles ont vécu des heures très sombres et elles sont là, fières, face à nous, le torse nue, pour dire « J’ai survécu ». » 

« Aujourd’hui, elles sont à un stade différent du processus. »

Elle reprend : « Lorsque nous avons fini de monter les panneaux de l’exposition, dans l’intimité, il y eu beaucoup de larmes. Les photographies ont été prises il y a plus d’un an. Aujourd’hui, elles sont à un stade différent du processus. les cheveux ont repoussé, le mal s’en est parfois allée. C’est très émouvant de les voir ainsi face à leur passé. mais nous avons beaucoup de chance. Il n’y a que des survivantes dans ce projet. » 

Initialement prévue sur le parvis de la mairie, l’exposition est à découvrir jusqu’à la fin du mois de novembre dans les jardins de la maison du Cygne. Le docteur Stéphanie Guillaume, adjointe à la santé publique termine : « Cette année, plus que jamais, nous voulions marquer les esprits avec des animations afin d’inviter les femmes à se faire dépister en nombre. Mais il y a de nombreuses écoles autour de la mairie, nous avons choisi de protéger les âmes sensibles tout en invitant un public averti a venir découvrir ces femmes fortes et exceptionnelles à la Maison du Cygne. »

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