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vendredi 18 octobre 2024

Des petits gestes pour défendre la biodiversité

Des membres de la LPO Paca ( Ligue pour la Protection des oiseaux) se sont rendus le mois dernier sur le site boisé du fort Napoléon classé Espace naturel sensible pour effectuer un recensement, en partenariat avec le conseil départemental. Dans cet espace de près de 11,5 hectares, vingt-cinq espèces d’oiseaux ont été découvertes durant la journée. 

« Prenez l’exemple du Cap Sicié, les vélos et les marcheurs abiment de nombreuses espèces d’herbes et de fleurs, parfois même sans comprendre leurs torts. (…) Et avec la crise sanitaire et les confinements, le gens se tournent beaucoup plus souvent vers les espaces boisés pour prendre l’air. »

Un membre raconte : « C’est notre patrimoine naturel. Ce genre d’action nous permet de dresser un bilan et de nous rendre compte parfois de la disparition des espèces. Sur la métropole nous avons beaucoup de massifs, mais parfois la nature n’y est pas assez protégée. Prenez l’exemple du Cap Sicié, les vélos et les marcheurs abiment de nombreuses espèces d’herbes et de fleurs, parfois même sans comprendre leurs torts. Or, la flore est essentielle pour les insectes qui eux-mêmes sont le mets préféré de certains oiseaux. Et avec la crise sanitaire et les confinements, le gens se tournent beaucoup plus souvent vers les espaces boisés pour prendre l’air. Nous avons aussi plus de touristes qu’habituellement avec les stations de ski qui n’ont pas pu ouvrir cet hiver, et les confinements localisés. Tout cela a un impact sur la biodiversité. » 

« Mais tout le monde peut aussi apporter sa pierre à l’édifice avec des petites actions concrètes. Laissez votre jardin en friche pour que les herbes folles et les petites fleurs se développent. »

Mais que faire alors pour protéger ces espaces ? Il reprend : « C’est pour cette raison que la LPO Paca travaille avec TPM à un projet de sentiers balisés dans les massifs. Cela permettra à chacun de profiter de la nature sans la détruire. Mais tout le monde peut aussi apporter sa pierre à l’édifice avec des petites actions concrètes. Laissez votre jardin en friche pour que les herbes folles et les petites fleurs se développent. Mettez un récipient avec de l’eau pour permettre aux oiseaux de se laver ou de boire. »

Mais afin de préserver au mieux la biodiversité, les communes et les municipalités doivent également agir, selon ce passionné. 

Il conclut: « En Isère, on utilise « le fauchage raisonné », cela signifie qu’on laisse tant qu’on le peut le bord des routes et les espaces verts publics. Ici, le souci ce sont les incendies l’été, donc il faut parfois couper pour la sécurité de tous. Mais certaines villes ont compris l’importance de la chose et laissent parfois des carrés d’herbes. J’ai vu ça à Saint-Mandrier non loin de Saint-Asile. La commune avait fait couper ce qu’il fallait pour entretenir, mais avait laissé un espace d’herbes et de pâquerettes. Je suis revenu le lendemain avec mon appareil photo pour immortaliser les insectes et les oiseaux. Il y avait de la vie de partout et les volatiles chassaient en s’en donnant à coeur joie. » 

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Des membres de la LPO Paca ( Ligue pour la Protection des oiseaux) se sont rendus le mois dernier sur le site boisé du fort Napoléon classé Espace naturel sensible pour effectuer un recensement, en partenariat avec le conseil départemental. Dans cet espace de près de 11,5 hectares, vingt-cinq espèces d’oiseaux ont été découvertes durant la journée. 

« Prenez l’exemple du Cap Sicié, les vélos et les marcheurs abiment de nombreuses espèces d’herbes et de fleurs, parfois même sans comprendre leurs torts. (…) Et avec la crise sanitaire et les confinements, le gens se tournent beaucoup plus souvent vers les espaces boisés pour prendre l’air. »

Un membre raconte : « C’est notre patrimoine naturel. Ce genre d’action nous permet de dresser un bilan et de nous rendre compte parfois de la disparition des espèces. Sur la métropole nous avons beaucoup de massifs, mais parfois la nature n’y est pas assez protégée. Prenez l’exemple du Cap Sicié, les vélos et les marcheurs abiment de nombreuses espèces d’herbes et de fleurs, parfois même sans comprendre leurs torts. Or, la flore est essentielle pour les insectes qui eux-mêmes sont le mets préféré de certains oiseaux. Et avec la crise sanitaire et les confinements, le gens se tournent beaucoup plus souvent vers les espaces boisés pour prendre l’air. Nous avons aussi plus de touristes qu’habituellement avec les stations de ski qui n’ont pas pu ouvrir cet hiver, et les confinements localisés. Tout cela a un impact sur la biodiversité. » 

« Mais tout le monde peut aussi apporter sa pierre à l’édifice avec des petites actions concrètes. Laissez votre jardin en friche pour que les herbes folles et les petites fleurs se développent. »

Mais que faire alors pour protéger ces espaces ? Il reprend : « C’est pour cette raison que la LPO Paca travaille avec TPM à un projet de sentiers balisés dans les massifs. Cela permettra à chacun de profiter de la nature sans la détruire. Mais tout le monde peut aussi apporter sa pierre à l’édifice avec des petites actions concrètes. Laissez votre jardin en friche pour que les herbes folles et les petites fleurs se développent. Mettez un récipient avec de l’eau pour permettre aux oiseaux de se laver ou de boire. »

Mais afin de préserver au mieux la biodiversité, les communes et les municipalités doivent également agir, selon ce passionné. 

Il conclut: « En Isère, on utilise « le fauchage raisonné », cela signifie qu’on laisse tant qu’on le peut le bord des routes et les espaces verts publics. Ici, le souci ce sont les incendies l’été, donc il faut parfois couper pour la sécurité de tous. Mais certaines villes ont compris l’importance de la chose et laissent parfois des carrés d’herbes. J’ai vu ça à Saint-Mandrier non loin de Saint-Asile. La commune avait fait couper ce qu’il fallait pour entretenir, mais avait laissé un espace d’herbes et de pâquerettes. Je suis revenu le lendemain avec mon appareil photo pour immortaliser les insectes et les oiseaux. Il y avait de la vie de partout et les volatiles chassaient en s’en donnant à coeur joie. » 

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« Prenez l’exemple du Cap Sicié, les vélos et les marcheurs abiment de nombreuses espèces d’herbes et de fleurs, parfois même sans comprendre leurs torts. (…) Et avec la crise sanitaire et les confinements, le gens se tournent beaucoup plus souvent vers les espaces boisés pour prendre l’air. »

Un membre raconte : « C’est notre patrimoine naturel. Ce genre d’action nous permet de dresser un bilan et de nous rendre compte parfois de la disparition des espèces. Sur la métropole nous avons beaucoup de massifs, mais parfois la nature n’y est pas assez protégée. Prenez l’exemple du Cap Sicié, les vélos et les marcheurs abiment de nombreuses espèces d’herbes et de fleurs, parfois même sans comprendre leurs torts. Or, la flore est essentielle pour les insectes qui eux-mêmes sont le mets préféré de certains oiseaux. Et avec la crise sanitaire et les confinements, le gens se tournent beaucoup plus souvent vers les espaces boisés pour prendre l’air. Nous avons aussi plus de touristes qu’habituellement avec les stations de ski qui n’ont pas pu ouvrir cet hiver, et les confinements localisés. Tout cela a un impact sur la biodiversité. » 

« Mais tout le monde peut aussi apporter sa pierre à l’édifice avec des petites actions concrètes. Laissez votre jardin en friche pour que les herbes folles et les petites fleurs se développent. »

Mais que faire alors pour protéger ces espaces ? Il reprend : « C’est pour cette raison que la LPO Paca travaille avec TPM à un projet de sentiers balisés dans les massifs. Cela permettra à chacun de profiter de la nature sans la détruire. Mais tout le monde peut aussi apporter sa pierre à l’édifice avec des petites actions concrètes. Laissez votre jardin en friche pour que les herbes folles et les petites fleurs se développent. Mettez un récipient avec de l’eau pour permettre aux oiseaux de se laver ou de boire. »

Mais afin de préserver au mieux la biodiversité, les communes et les municipalités doivent également agir, selon ce passionné. 

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