Noémie Dumas et sa soeur Julie ont grandi dans une maison où l’amour pour la culture était très présent. Si le père de ces dernières tenait une librairie où les livres d’occasion étaient roi, une grande partie des trouvailles qu’il proposait à la vente traitaient du cinéma et de la musique. Ce n’est donc pas une surprise s’il l’une de ses filles dirige aujourd’hui le cinéma de proximité de la ville de Six-Fours qui propose une programmation toujours plus variée et qui fait la part belle aux films indépendants.

Une vie de passion et de partage.
Mais dans son cartable de petite fille, Noémie n’en oublie pas moins ses gammes majeurs et mineurs qu’elle répétait inlassablement sur son violoncelle. Elle raconte : « Avec ma soeur, nous avons eu la chance de voir le jour au coeur d’un foyer où toutes les passions étaient prises très au sérieux. Nous avons commencé à nous intéresser à la musique très jeune et dès l’âge de 6 ans nous allions étudier au conservatoire après la classe. J’étais au violoncelle, elle au piano. La vie a fait que nous nous sommes éloignées de notre passion premières pour construire nos carrières respectives. J’ai plongé toute entière dans le monde du cinéma quand elle a donné sa vie à l’instruction des enfants. »
Des spectacles vivants et intimes.
Pourtant, si les années ont passé, les deux soeurs n’avaient de cesse de pousser la chansonnette ensemble à chaque repas de famille. Petit à petit, l’idée de faire des représentations prend racine dans l’esprit des deux femmes. « On a commencé à unir notre voix autour d’un répertoire qui collait à notre enfance. Elle s’est mise à la guitare, j’ai repris mon instrument et les choses se sont faites naturellement. D’abord nous avons commencé à jouer sur les terrasses des bars, puis dans des réceptions. Nous souhaitions trouver un nom de scène qui serait un hommage à notre enfance. C’est pour cette raison que nous nous faisons appeler « Les soeurs Garnier » en référence aux demoiselles de Rochefort, un film qui nous a transporté plus d’une fois. »

Un répertoire varié qui fait la part belle aux chanson françaises.
La semaine prochaine, les deux soeurs se retrouveront sur deux scènes de la région afin de partager un moment avec leur public. Noémie termine : « La musique est pour nous un lieu de partage. Nous restons des amatrices, mais nous voulions créer quelque chose avec un public et échanger des émotions. Pour les deux représentations nous proposerons quelque chose de différent mais toujours avec notre sensibilité. Il y aura du Brassens revisité, du Anne Sylvestre, mais nous reprendrons également les poésies de Bernard Dimey (…) » Des rencontres à ne pas manquer.
Mercredi 4 mai au Maz à Toulon à 20h30 Bar – Restaurant situé en face de la gare routière – Place Mazarin et Vendredi 6 mai à 20h30 à La Seyne-Sur-Mer – Salle Aillaud (7 rue Charles Gounod) Invitées par La Philarmonique La Seynoise