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Toulon
jeudi 25 avril 2024

Deux talents, une exposition à la Batterie

L’exposition qui se découvre à la Batterie du Cap Nègre depuis samedi matin est la résultante du labeur de deux artistes : Leos Ator et Virginie Sanna. L’histoire débute quelques années auparavant, lorsque Virginie qui officie en centre ville de Toulon, à Metaxu, un espace dédiée à la création artistique, croise le chemin de Leos.

Un objectif, deux manières de faire distinctes.

Si l’une est fascinée par le cube qu’elle fissure, fragmente et fracture au gré de ses recherches, l’autre incorpore dans ses photographies des signes, afin de « déconstruire l’image dans le paysage ». Les deux visions qui se rencontrent s’épousent. « D’une manière complètement différente, nous avions les mêmes démarches et les mêmes envies. Dans son travail récent, Leos quitte les signes dans leur globalité pour s’intéresser plus particulièrement au Slash. On trouve donc dans ses images, une certaine organisation de la chute, comme j’aime à le concevoir de mon côté. Pendant un an nous avons travaillé a une exposition commune. En plus de venir visiter la résultante de cette collaboration, vous pourrez trouver également un livret que nous avons construit dans un contant aller-retour. » 

Ancrer l’irréel dans un témoignage photographique. 

Du côté de Virginie, le spectateur pourra découvrir quelques tableaux, des photographies de sculptures que l’on fractionne et en sous sol, de la matière brisée. Leos Ator, lui, s’illustre dans la photographie en noir et blanc. Des paysages urbains ou en foret qu’il capture, il aime en déconstruire la réalité pour « débuter une narration ». Il raconte : « Ce que j’aime c’est l’intersexualité comme on dit. J’ai débuté mon travail avec des diptyques qui ont été exposé à la Maison de la Photographie dernièrement qui mettaient en avant des signes. Pour cette exposition, je me suis arrêté sur le slash qui selon moi porte en lui une connotation apocalyptique. Mêlé à la photographie, il créé une hiérarchie de l’information. On imagine facilement la chute de quelque chose. On en revient à la base de notre idée : la fracture, la fragmentation et la fissure. » À découvrir.

Exposition visible jusqu’au 7 mai à la Batterie du Cap Nègre.

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L’exposition qui se découvre à la Batterie du Cap Nègre depuis samedi matin est la résultante du labeur de deux artistes : Leos Ator et Virginie Sanna. L’histoire débute quelques années auparavant, lorsque Virginie qui officie en centre ville de Toulon, à Metaxu, un espace dédiée à la création artistique, croise le chemin de Leos.

Un objectif, deux manières de faire distinctes.

Si l’une est fascinée par le cube qu’elle fissure, fragmente et fracture au gré de ses recherches, l’autre incorpore dans ses photographies des signes, afin de « déconstruire l’image dans le paysage ». Les deux visions qui se rencontrent s’épousent. « D’une manière complètement différente, nous avions les mêmes démarches et les mêmes envies. Dans son travail récent, Leos quitte les signes dans leur globalité pour s’intéresser plus particulièrement au Slash. On trouve donc dans ses images, une certaine organisation de la chute, comme j’aime à le concevoir de mon côté. Pendant un an nous avons travaillé a une exposition commune. En plus de venir visiter la résultante de cette collaboration, vous pourrez trouver également un livret que nous avons construit dans un contant aller-retour. » 

Ancrer l’irréel dans un témoignage photographique. 

Du côté de Virginie, le spectateur pourra découvrir quelques tableaux, des photographies de sculptures que l’on fractionne et en sous sol, de la matière brisée. Leos Ator, lui, s’illustre dans la photographie en noir et blanc. Des paysages urbains ou en foret qu’il capture, il aime en déconstruire la réalité pour « débuter une narration ». Il raconte : « Ce que j’aime c’est l’intersexualité comme on dit. J’ai débuté mon travail avec des diptyques qui ont été exposé à la Maison de la Photographie dernièrement qui mettaient en avant des signes. Pour cette exposition, je me suis arrêté sur le slash qui selon moi porte en lui une connotation apocalyptique. Mêlé à la photographie, il créé une hiérarchie de l’information. On imagine facilement la chute de quelque chose. On en revient à la base de notre idée : la fracture, la fragmentation et la fissure. » À découvrir.

Exposition visible jusqu’au 7 mai à la Batterie du Cap Nègre.

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Un objectif, deux manières de faire distinctes.

Si l’une est fascinée par le cube qu’elle fissure, fragmente et fracture au gré de ses recherches, l’autre incorpore dans ses photographies des signes, afin de « déconstruire l’image dans le paysage ». Les deux visions qui se rencontrent s’épousent. « D’une manière complètement différente, nous avions les mêmes démarches et les mêmes envies. Dans son travail récent, Leos quitte les signes dans leur globalité pour s’intéresser plus particulièrement au Slash. On trouve donc dans ses images, une certaine organisation de la chute, comme j’aime à le concevoir de mon côté. Pendant un an nous avons travaillé a une exposition commune. En plus de venir visiter la résultante de cette collaboration, vous pourrez trouver également un livret que nous avons construit dans un contant aller-retour. » 

Ancrer l’irréel dans un témoignage photographique. 

Du côté de Virginie, le spectateur pourra découvrir quelques tableaux, des photographies de sculptures que l’on fractionne et en sous sol, de la matière brisée. Leos Ator, lui, s’illustre dans la photographie en noir et blanc. Des paysages urbains ou en foret qu’il capture, il aime en déconstruire la réalité pour « débuter une narration ». Il raconte : « Ce que j’aime c’est l’intersexualité comme on dit. J’ai débuté mon travail avec des diptyques qui ont été exposé à la Maison de la Photographie dernièrement qui mettaient en avant des signes. Pour cette exposition, je me suis arrêté sur le slash qui selon moi porte en lui une connotation apocalyptique. Mêlé à la photographie, il créé une hiérarchie de l’information. On imagine facilement la chute de quelque chose. On en revient à la base de notre idée : la fracture, la fragmentation et la fissure. » À découvrir.

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