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mercredi 30 juillet 2025

Du kiosque à musique jusqu’à Madagascar, ils ont chiné pour les enfants malgaches !

Ce dimanche matin, sous le kiosque à musique, en face du petit port de Sanary-sur-mer, une douzaine de bénévoles ont mis à la vente des objets d’occasion, mais également des condiments et des bijoux fabriqués sur l’île de Madagascar par les locaux. 

Une matinée pour oeuvrer pour les enfants de l’autre bout du monde:

Francis Thiry, vice président de l’association Sekolin Ny Masoandro, explique : « Les bénéfices de cette brocante vont permettre de poursuivre la confection de deux écoles là-bas. Nous vendons également des petits bracelets et des colliers fabriqués par les femmes du village. La plupart sont veuves et en difficultés. Lors de notre prochain voyage, l’argent récolté leur sera remis. »

Bâtir des écoles et améliorer les conditions de vie :

Il reprend : « Notre objectif est d’améliorer les conditions de vie des enfants, leur donner accès à l’éducation, mais pas seulement. Nous oeuvrons aussi pour que chacun puisse manger à sa faim. Nous avons envoyé des graines sur place pour permettre la culture de fruits et de légumes, nous avons également crée des bassins à carpes… Mais rien ne serait possible sans l’investissement de la cinquantaine de bénévoles qui oeuvrent avec nous, ni même sans les dons et les achats de nos concitoyens ».

Plus d’information en cliquant ici. 

Le dernier point que nous avons fait avec l’association en 2022 :

L’histoire commence il y a presque 20 ans lorsque Francis Thiry est un officier dans la marine, basé sur cette immense île qu’est Madagascar au large de la côte sur-est de l’Afrique. Avec sa femme Viviane, ils vont rester 3 ans sur ce morceau de terre où ils vont côtoyer la misère économique, les nombreux conflits politiques et l’avenir sacrifié des enfants.

Viviane raconte : « Durant ces années nous avons côtoyé la misère. Les enfants trainaient dans les rues, ne mangeaient pas à leur faim et n’avaient pas accès à l’éducation. Nous avions le désir de faire notre possible pour que ces derniers puissent avoir accès aux bases de l’apprentissage. Une fois de retour en France, nous avons pensé à créer une association Sekolin’Ny Masoandro. Depuis, nous avons construit plus de 40 établissements grâce aux événements publics que nous organisons: 28 écoles, des dispensaires, des maternités, des cantines scolaires… » 

Si la crise sanitaire a compliqué les choses en France, sur l’île un autre danger frappe la population.

Françis reprend : « Madagascar est le premier pays à connaître la faim à cause du réchauffement climatique, en particulier dans le sud du pays. Après une sécheresse hors du commun occasionnant une famine d’une ampleur exceptionnelle et obligeant les populations à consommer des feuilles de cactus, des cyclones et des dépressions tropicales viennent occasionner de nombreux dégâts et causent de très nombreux décès. C’est pour cette raison que nous avons fait distribuer du riz et d’autres produits de premières nécessités aux familles sans ressources. » 

Si le couple s’est retrouvé dans l’incapacité de rejoindre leur pays de coeur pendant ces deux dernières années à cause de la covid-19, impossible pour eux de rester sans rien faire.

« S’appuyant sur notre mandataire, nous avons tout de même réussi à faire sorti de terre quelques projets, poursuit Francis, comme un forage hydrogéologique profond de 50 mètres en 2020. Nous avons également fini la construction de notre ferme école dans la commune d’Antsirabe destinée à la formation des jeunes sortis du circuit scolaire aux métiers de l’élevage et de la culture. Les produits issus de cette ferme permettront d’alimenter en particulier les cantines scolaires que nous avons construites au sein de nos centres scolaires de Saint Sauveur d’Imérintsiatosika et d’Ambohijafy Fenoarivo. »

Et puisqu’une année ne peut se passer sans que l’association Sekolin’Ny Masoandro ne travaille a améliorer les conditions de vie des Malgaches, en 2022, deux nouveaux projets devraient sortir de terre. D’abord, une nouvelle école primaire de 4 classes dans un quartier pauvre de la capitale où près de 70% des enfants sont déscolarisés, puis une nouvelle installation de Biogaz ainsi que deux bio-digesteurs dans la ferme école d’Antsirabe.

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Du kiosque à musique jusqu’à Madagascar, ils ont chiné pour les enfants malgaches !

Ce dimanche matin, sous le kiosque à musique, en face du petit port de Sanary-sur-mer, une douzaine de bénévoles ont mis à la vente des objets d’occasion, mais également des condiments et des bijoux fabriqués sur l’île de Madagascar par les locaux. 

Une matinée pour oeuvrer pour les enfants de l’autre bout du monde:

Francis Thiry, vice président de l’association Sekolin Ny Masoandro, explique : « Les bénéfices de cette brocante vont permettre de poursuivre la confection de deux écoles là-bas. Nous vendons également des petits bracelets et des colliers fabriqués par les femmes du village. La plupart sont veuves et en difficultés. Lors de notre prochain voyage, l’argent récolté leur sera remis. »

Bâtir des écoles et améliorer les conditions de vie :

Il reprend : « Notre objectif est d’améliorer les conditions de vie des enfants, leur donner accès à l’éducation, mais pas seulement. Nous oeuvrons aussi pour que chacun puisse manger à sa faim. Nous avons envoyé des graines sur place pour permettre la culture de fruits et de légumes, nous avons également crée des bassins à carpes… Mais rien ne serait possible sans l’investissement de la cinquantaine de bénévoles qui oeuvrent avec nous, ni même sans les dons et les achats de nos concitoyens ».

Plus d’information en cliquant ici. 

Le dernier point que nous avons fait avec l’association en 2022 :

L’histoire commence il y a presque 20 ans lorsque Francis Thiry est un officier dans la marine, basé sur cette immense île qu’est Madagascar au large de la côte sur-est de l’Afrique. Avec sa femme Viviane, ils vont rester 3 ans sur ce morceau de terre où ils vont côtoyer la misère économique, les nombreux conflits politiques et l’avenir sacrifié des enfants.

Viviane raconte : « Durant ces années nous avons côtoyé la misère. Les enfants trainaient dans les rues, ne mangeaient pas à leur faim et n’avaient pas accès à l’éducation. Nous avions le désir de faire notre possible pour que ces derniers puissent avoir accès aux bases de l’apprentissage. Une fois de retour en France, nous avons pensé à créer une association Sekolin’Ny Masoandro. Depuis, nous avons construit plus de 40 établissements grâce aux événements publics que nous organisons: 28 écoles, des dispensaires, des maternités, des cantines scolaires… » 

Si la crise sanitaire a compliqué les choses en France, sur l’île un autre danger frappe la population.

Françis reprend : « Madagascar est le premier pays à connaître la faim à cause du réchauffement climatique, en particulier dans le sud du pays. Après une sécheresse hors du commun occasionnant une famine d’une ampleur exceptionnelle et obligeant les populations à consommer des feuilles de cactus, des cyclones et des dépressions tropicales viennent occasionner de nombreux dégâts et causent de très nombreux décès. C’est pour cette raison que nous avons fait distribuer du riz et d’autres produits de premières nécessités aux familles sans ressources. » 

Si le couple s’est retrouvé dans l’incapacité de rejoindre leur pays de coeur pendant ces deux dernières années à cause de la covid-19, impossible pour eux de rester sans rien faire.

« S’appuyant sur notre mandataire, nous avons tout de même réussi à faire sorti de terre quelques projets, poursuit Francis, comme un forage hydrogéologique profond de 50 mètres en 2020. Nous avons également fini la construction de notre ferme école dans la commune d’Antsirabe destinée à la formation des jeunes sortis du circuit scolaire aux métiers de l’élevage et de la culture. Les produits issus de cette ferme permettront d’alimenter en particulier les cantines scolaires que nous avons construites au sein de nos centres scolaires de Saint Sauveur d’Imérintsiatosika et d’Ambohijafy Fenoarivo. »

Et puisqu’une année ne peut se passer sans que l’association Sekolin’Ny Masoandro ne travaille a améliorer les conditions de vie des Malgaches, en 2022, deux nouveaux projets devraient sortir de terre. D’abord, une nouvelle école primaire de 4 classes dans un quartier pauvre de la capitale où près de 70% des enfants sont déscolarisés, puis une nouvelle installation de Biogaz ainsi que deux bio-digesteurs dans la ferme école d’Antsirabe.

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Une matinée pour oeuvrer pour les enfants de l’autre bout du monde:

Francis Thiry, vice président de l’association Sekolin Ny Masoandro, explique : « Les bénéfices de cette brocante vont permettre de poursuivre la confection de deux écoles là-bas. Nous vendons également des petits bracelets et des colliers fabriqués par les femmes du village. La plupart sont veuves et en difficultés. Lors de notre prochain voyage, l’argent récolté leur sera remis. »

Bâtir des écoles et améliorer les conditions de vie :

Il reprend : « Notre objectif est d’améliorer les conditions de vie des enfants, leur donner accès à l’éducation, mais pas seulement. Nous oeuvrons aussi pour que chacun puisse manger à sa faim. Nous avons envoyé des graines sur place pour permettre la culture de fruits et de légumes, nous avons également crée des bassins à carpes… Mais rien ne serait possible sans l’investissement de la cinquantaine de bénévoles qui oeuvrent avec nous, ni même sans les dons et les achats de nos concitoyens ».

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Le dernier point que nous avons fait avec l’association en 2022 :

L’histoire commence il y a presque 20 ans lorsque Francis Thiry est un officier dans la marine, basé sur cette immense île qu’est Madagascar au large de la côte sur-est de l’Afrique. Avec sa femme Viviane, ils vont rester 3 ans sur ce morceau de terre où ils vont côtoyer la misère économique, les nombreux conflits politiques et l’avenir sacrifié des enfants.

Viviane raconte : « Durant ces années nous avons côtoyé la misère. Les enfants trainaient dans les rues, ne mangeaient pas à leur faim et n’avaient pas accès à l’éducation. Nous avions le désir de faire notre possible pour que ces derniers puissent avoir accès aux bases de l’apprentissage. Une fois de retour en France, nous avons pensé à créer une association Sekolin’Ny Masoandro. Depuis, nous avons construit plus de 40 établissements grâce aux événements publics que nous organisons: 28 écoles, des dispensaires, des maternités, des cantines scolaires… » 

Si la crise sanitaire a compliqué les choses en France, sur l’île un autre danger frappe la population.

Françis reprend : « Madagascar est le premier pays à connaître la faim à cause du réchauffement climatique, en particulier dans le sud du pays. Après une sécheresse hors du commun occasionnant une famine d’une ampleur exceptionnelle et obligeant les populations à consommer des feuilles de cactus, des cyclones et des dépressions tropicales viennent occasionner de nombreux dégâts et causent de très nombreux décès. C’est pour cette raison que nous avons fait distribuer du riz et d’autres produits de premières nécessités aux familles sans ressources. » 

Si le couple s’est retrouvé dans l’incapacité de rejoindre leur pays de coeur pendant ces deux dernières années à cause de la covid-19, impossible pour eux de rester sans rien faire.

« S’appuyant sur notre mandataire, nous avons tout de même réussi à faire sorti de terre quelques projets, poursuit Francis, comme un forage hydrogéologique profond de 50 mètres en 2020. Nous avons également fini la construction de notre ferme école dans la commune d’Antsirabe destinée à la formation des jeunes sortis du circuit scolaire aux métiers de l’élevage et de la culture. Les produits issus de cette ferme permettront d’alimenter en particulier les cantines scolaires que nous avons construites au sein de nos centres scolaires de Saint Sauveur d’Imérintsiatosika et d’Ambohijafy Fenoarivo. »

Et puisqu’une année ne peut se passer sans que l’association Sekolin’Ny Masoandro ne travaille a améliorer les conditions de vie des Malgaches, en 2022, deux nouveaux projets devraient sortir de terre. D’abord, une nouvelle école primaire de 4 classes dans un quartier pauvre de la capitale où près de 70% des enfants sont déscolarisés, puis une nouvelle installation de Biogaz ainsi que deux bio-digesteurs dans la ferme école d’Antsirabe.

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