Elle dit qu’une fois qu’on a gouté au vol, on marche sur terre à jamais avec les yeux levés vers le ciel. Elza Renoud est une athlète de 58 ans, qui se refuse à quitter la scène. Les week-end, encore, celle qui pratique le trapèze volant depuis plus de trente ans se produit à Arles avec Chico et les Gypsies.

« La passion ne me quitte pas, j’ai la chance d’être bien entourée, et de ne jamais m’être blessée. Mon corps a enduré les années, il est encore prêt à s’envoler. » Pourtant, rien ne prédestinait l’artiste qu’elle est à se produire devant un public lorsqu’elle était jeune. Couturière à 25 ans, elle travaillait à Paris à l’atelier de Patrick Lebreton. Derrière les rideaux rouges, elle rencontre notamment dans sa jeunesse, Francis Huster, Fanny Ardent ou encore Isabelle Adjani. Un jour, elle franchit, par hasard, la porte d’une école de volants. « Je n’avais jamais vu ça de ma vie hormis à la télévision dans l’émission « La piste aux étoiles ». J’avais un passé de gymnaste, alors je me suis sentie à l’aise dès que j’ai essayé. Un porteur manqué d’une voltigeuse, deux mois après, je participais déjà aux spectacles. Les choses semblaient écrites pour moi. » À tel point que la nuit qui succède son premier essai dans les airs, Elza fait un rêve auquel elle n’avait plus pensé depuis dès années. « Enfant, lorsque j’avais un problème au sol, je rêvais que j’avais la capacité de m’envoler pour m’en échapper. C’était un rêve récurrent jusqu’à ce qu’il disparaisse de ma mémoire. Après l’essai, tout m’est revenu. »

Une fois sa carrière lancée, celle qui est surnommée « La Crevette » multiplie les spectacles de rue et fini par former avec son compagnon de l’époque jean-Michel Poitreau la compagnie Tout Fou To Fly. Ensemble, ils vont se produire dans des festivals prestigieux tels que le Golden Circus de Rome ou encore le Festival de Wuqiao en Chine. Plus récemment, Elza a voltigé avec la Tangente du Bras Tendu dans un numéro de volant intitulé « Résistance » qui a été récompensé par 5 prix dont le Grand Prix Festival au dernier Mondial du Cirque de Demain.

Pour l’heure, si la trapéziste a accepté à la rentrée de laisser plus de place dans son agenda à la transmission de son savoir aux jeunes à La Seyne-sur-Mer où elle réside depuis 20 ans, elle ne souhaite pas délaisser complètement ses paillettes. « C’est une discipline difficile pour le corps. Dans le milieu on dit qu’on fait du « Trapèze violent » (rires), mais lorsqu’on voit l’émerveillement du public, on pense que les sacrifices ne sont pas vains. Il y a quelque chose de merveilleux qui se passe les soirs de représentation. J’aime ça, ça ne me quitte pas. » 

Elza reprend les longes de l’école Tout Fou ToFly And Co

C’est avec son ex-compagnon Jean-Michel Poitreau qu’Elza a monté la compagnie Tout Fou Too Fly And Co en 1993. En 2007, sous l’impulsion de l’homme, qui est aussi un professionnel de la voltige, la compagnie devient une école de cirque. Pendant seize ans, les deux compères vont transmettre l’amour des airs aux plus jeunes. Jean-Michel raconte : « C’est une envie naturelle que celle de transmettre. J’ai partagé de belles années sous le chapiteau de la Seyne avec les plus jeunes. À présent, Elza va prendre le relais. Elle va devenir la directrice pédagogique de l’école du cirque. Dans la mentalité, ça ne va rien changer, car tout cela, c’est quelque chose qu’on a conçu à deux, mais concrètement, elle sera plus souvent présente pour donner des cours, auparavant, c’était occasionnel. Je vais pour ma part, partir en retraite en douceur. » Les cours ouverts à tous : de 7 à 12 ans, permettent de s’essayer aussi bien au trapèze fixe qu’au tissu ou encore à la corde lisse. Des séances pour les adolescents et les adultes sont également ouvertes. Deux journées portes ouvertes auront lieu le 9 et 10 septembre prochain de 14h à 18h.

Elle dit qu’une fois qu’on a gouté au vol, on marche sur terre à jamais avec les yeux levés vers le ciel. Elza Renoud est une athlète de 58 ans, qui se refuse à quitter la scène. Les week-end, encore, celle qui pratique le trapèze volant depuis plus de trente ans se produit à Arles avec Chico et les Gypsies.

« La passion ne me quitte pas, j’ai la chance d’être bien entourée, et de ne jamais m’être blessée. Mon corps a enduré les années, il est encore prêt à s’envoler. » Pourtant, rien ne prédestinait l’artiste qu’elle est à se produire devant un public lorsqu’elle était jeune. Couturière à 25 ans, elle travaillait à Paris à l’atelier de Patrick Lebreton. Derrière les rideaux rouges, elle rencontre notamment dans sa jeunesse, Francis Huster, Fanny Ardent ou encore Isabelle Adjani. Un jour, elle franchit, par hasard, la porte d’une école de volants. « Je n’avais jamais vu ça de ma vie hormis à la télévision dans l’émission « La piste aux étoiles ». J’avais un passé de gymnaste, alors je me suis sentie à l’aise dès que j’ai essayé. Un porteur manqué d’une voltigeuse, deux mois après, je participais déjà aux spectacles. Les choses semblaient écrites pour moi. » À tel point que la nuit qui succède son premier essai dans les airs, Elza fait un rêve auquel elle n’avait plus pensé depuis dès années. « Enfant, lorsque j’avais un problème au sol, je rêvais que j’avais la capacité de m’envoler pour m’en échapper. C’était un rêve récurrent jusqu’à ce qu’il disparaisse de ma mémoire. Après l’essai, tout m’est revenu. »

Une fois sa carrière lancée, celle qui est surnommée « La Crevette » multiplie les spectacles de rue et fini par former avec son compagnon de l’époque jean-Michel Poitreau la compagnie Tout Fou To Fly. Ensemble, ils vont se produire dans des festivals prestigieux tels que le Golden Circus de Rome ou encore le Festival de Wuqiao en Chine. Plus récemment, Elza a voltigé avec la Tangente du Bras Tendu dans un numéro de volant intitulé « Résistance » qui a été récompensé par 5 prix dont le Grand Prix Festival au dernier Mondial du Cirque de Demain.

Pour l’heure, si la trapéziste a accepté à la rentrée de laisser plus de place dans son agenda à la transmission de son savoir aux jeunes à La Seyne-sur-Mer où elle réside depuis 20 ans, elle ne souhaite pas délaisser complètement ses paillettes. « C’est une discipline difficile pour le corps. Dans le milieu on dit qu’on fait du « Trapèze violent » (rires), mais lorsqu’on voit l’émerveillement du public, on pense que les sacrifices ne sont pas vains. Il y a quelque chose de merveilleux qui se passe les soirs de représentation. J’aime ça, ça ne me quitte pas. » 

Elza reprend les longes de l’école Tout Fou ToFly And Co

C’est avec son ex-compagnon Jean-Michel Poitreau qu’Elza a monté la compagnie Tout Fou Too Fly And Co en 1993. En 2007, sous l’impulsion de l’homme, qui est aussi un professionnel de la voltige, la compagnie devient une école de cirque. Pendant seize ans, les deux compères vont transmettre l’amour des airs aux plus jeunes. Jean-Michel raconte : « C’est une envie naturelle que celle de transmettre. J’ai partagé de belles années sous le chapiteau de la Seyne avec les plus jeunes. À présent, Elza va prendre le relais. Elle va devenir la directrice pédagogique de l’école du cirque. Dans la mentalité, ça ne va rien changer, car tout cela, c’est quelque chose qu’on a conçu à deux, mais concrètement, elle sera plus souvent présente pour donner des cours, auparavant, c’était occasionnel. Je vais pour ma part, partir en retraite en douceur. » Les cours ouverts à tous : de 7 à 12 ans, permettent de s’essayer aussi bien au trapèze fixe qu’au tissu ou encore à la corde lisse. Des séances pour les adolescents et les adultes sont également ouvertes. Deux journées portes ouvertes auront lieu le 9 et 10 septembre prochain de 14h à 18h.

Elle dit qu’une fois qu’on a gouté au vol, on marche sur terre à jamais avec les yeux levés vers le ciel. Elza Renoud est une athlète de 58 ans, qui se refuse à quitter la scène. Les week-end, encore, celle qui pratique le trapèze volant depuis plus de trente ans se produit à Arles avec Chico et les Gypsies.

« La passion ne me quitte pas, j’ai la chance d’être bien entourée, et de ne jamais m’être blessée. Mon corps a enduré les années, il est encore prêt à s’envoler. » Pourtant, rien ne prédestinait l’artiste qu’elle est à se produire devant un public lorsqu’elle était jeune. Couturière à 25 ans, elle travaillait à Paris à l’atelier de Patrick Lebreton. Derrière les rideaux rouges, elle rencontre notamment dans sa jeunesse, Francis Huster, Fanny Ardent ou encore Isabelle Adjani. Un jour, elle franchit, par hasard, la porte d’une école de volants. « Je n’avais jamais vu ça de ma vie hormis à la télévision dans l’émission « La piste aux étoiles ». J’avais un passé de gymnaste, alors je me suis sentie à l’aise dès que j’ai essayé. Un porteur manqué d’une voltigeuse, deux mois après, je participais déjà aux spectacles. Les choses semblaient écrites pour moi. » À tel point que la nuit qui succède son premier essai dans les airs, Elza fait un rêve auquel elle n’avait plus pensé depuis dès années. « Enfant, lorsque j’avais un problème au sol, je rêvais que j’avais la capacité de m’envoler pour m’en échapper. C’était un rêve récurrent jusqu’à ce qu’il disparaisse de ma mémoire. Après l’essai, tout m’est revenu. »

Une fois sa carrière lancée, celle qui est surnommée « La Crevette » multiplie les spectacles de rue et fini par former avec son compagnon de l’époque jean-Michel Poitreau la compagnie Tout Fou To Fly. Ensemble, ils vont se produire dans des festivals prestigieux tels que le Golden Circus de Rome ou encore le Festival de Wuqiao en Chine. Plus récemment, Elza a voltigé avec la Tangente du Bras Tendu dans un numéro de volant intitulé « Résistance » qui a été récompensé par 5 prix dont le Grand Prix Festival au dernier Mondial du Cirque de Demain.

Pour l’heure, si la trapéziste a accepté à la rentrée de laisser plus de place dans son agenda à la transmission de son savoir aux jeunes à La Seyne-sur-Mer où elle réside depuis 20 ans, elle ne souhaite pas délaisser complètement ses paillettes. « C’est une discipline difficile pour le corps. Dans le milieu on dit qu’on fait du « Trapèze violent » (rires), mais lorsqu’on voit l’émerveillement du public, on pense que les sacrifices ne sont pas vains. Il y a quelque chose de merveilleux qui se passe les soirs de représentation. J’aime ça, ça ne me quitte pas. » 

Elza reprend les longes de l’école Tout Fou ToFly And Co

C’est avec son ex-compagnon Jean-Michel Poitreau qu’Elza a monté la compagnie Tout Fou Too Fly And Co en 1993. En 2007, sous l’impulsion de l’homme, qui est aussi un professionnel de la voltige, la compagnie devient une école de cirque. Pendant seize ans, les deux compères vont transmettre l’amour des airs aux plus jeunes. Jean-Michel raconte : « C’est une envie naturelle que celle de transmettre. J’ai partagé de belles années sous le chapiteau de la Seyne avec les plus jeunes. À présent, Elza va prendre le relais. Elle va devenir la directrice pédagogique de l’école du cirque. Dans la mentalité, ça ne va rien changer, car tout cela, c’est quelque chose qu’on a conçu à deux, mais concrètement, elle sera plus souvent présente pour donner des cours, auparavant, c’était occasionnel. Je vais pour ma part, partir en retraite en douceur. » Les cours ouverts à tous : de 7 à 12 ans, permettent de s’essayer aussi bien au trapèze fixe qu’au tissu ou encore à la corde lisse. Des séances pour les adolescents et les adultes sont également ouvertes. Deux journées portes ouvertes auront lieu le 9 et 10 septembre prochain de 14h à 18h.