Un mouvement de grève nationale de la fonction publique avait été annoncé pour mardi. Tôt dans la matinée, les élus de la commune de Six-Fours ont été invités à se renseigner auprès des 12 écoles de la cité au sujet du pourcentage du personnel absent dans chaque établissement.
Les élus se mobilisent toute la journée durant :
Yves Draveton, adjoint aux affaires scolaires explique : « S’il y a plus de 25% du personnel qui est manquant, c’est que l’établissement a besoin d’un coup de main pour assurer le bien-être et la sécurité des plus jeunes. Dans ce cas, on aide à l’accueil périscolaire des enfants (à partir de 7h20 le matin et dès 16h30 le soir) et on apporte notre assistance à l’heure du repas aux cantinières qui sont présentes. »
Un service qui existe depuis une dizaine d’années :
Régine Aguillon, conseillère municipale enfile ses gants pour servir le pain et vérifie que les carafes sont pleines. Surprise, le pain flotte dans l’une d’entre elles, un garçonnet se justifie : « J’ai joué au ballon et Pouf ». Elle sourit et raconte : « Ce n’est pas désagréable de venir voir les enfants et de veiller à leur confort pendant quelques heures. D’autant plus qu’on agit de la sorte depuis presque une dizaine d’années, mais je crois que les parents n’en ont pas conscience, je n’ai pas le souvenir que nous ayons communiqué sur le sujet. »
« Nous ne sommes pas des casseurs de grève, nous veillons seulement sur les enfants »:
Yves Draveton reprend : « Le service reste minimum malgré notre présence. Le repas est froid, les enfants font un simple pique-nique en quelque sorte. Nous ne sommes pas là pour casser la grève, nous souhaitons juste ne pas désorganiser la journée des parents qui travaillent. »
(Pour recevoir toute l’actualité, les articles et les événements de votre commune dans votre boite mail chaque matin GRATUITEMENT, abonnez-vous à la newsletter en indiquant votre adresse mail dans un message juste en dessous 😉 )
