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mercredi 18 juin 2025

En Résidence au Brusc, elle donne vie à l’inanimé

Angèle Guerre est une plasticienne de talent. Avec du pastel et un scalpel, l’artiste prête vie à l’inanimée. En fonction de la lumière qui traverse une pièce, les motifs changent, l’oeuvre raconte une nouvelle histoire. Vivant en région parisienne mais ayant passé une partie de son enfance en Provence aux côtés de ses grands-parents, les couleurs chaudes telles que l’ocre lui rappellent les terres de lumière de ses jeunes années et sont très souvent présentes dans ses créations.

Alors pourquoi tout ce bleu dans ces nouvelles recherches lancées à la Maison du Patrimoine où elle a pris ses quartiers depuis une quinzaine de jours? « C’est un nouvel élan que je m’autorise à prendre. Étant née dans une famille de chasseurs, j’ai toujours eu un rapport particulier avec la nature et le vivant. J’ai effectué de nombreux dessins d’animaux empaillés afin de me créer une base de motifs avant d’apprivoiser le monde de l’abstrait. Dans le temps je me suis illustrée en réalisant des sculptures avec du cuir de bovins que je faisais flotter dans l’espace à l’aide de suspension. (Ndrl :En fond se trouvait des toiles de pastels travaillées au scalpel). Pour des raisons éthiques et écologiques, j’ai émis le souhait de changer ma matière première. Dorénavant j’oeuvre avec du cuir de poissons qui, lui, est issu de l’industrie agroalimentaire. Il s’agit de chutes récupérées dans des restaurants de sushis par exemple. En effectuant une résidence à la Maison du Patrimoine, je suis au meilleur endroit qui soit pour créer avec de nouvelles couleurs. » 

Du 13 mai au 2 juillet prochain, l’artiste accueillera le public à l’étage pour présenter ses nouvelles créations directement inspirées de la lagune. « Je vis dans le studio accolé à la Maison du Patrimoine pendant un mois, de ce fait, je peux être présente dans l’atelier dès les premières heures du jour jusqu’au coucher du soleil. Cela me permet de voir la lumière agir sur mon travail. La matière se révèle différemment en fonction de l’horaire de la journée et c’est ce que j’apprécie fortement. Et puis pour travailler de nouvelles nuances de couleurs issues du vert et du bleu, rien de mieux que ce lieu incroyable. » À découvrir prochainement.

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En Résidence au Brusc, elle donne vie à l’inanimé

Angèle Guerre est une plasticienne de talent. Avec du pastel et un scalpel, l’artiste prête vie à l’inanimée. En fonction de la lumière qui traverse une pièce, les motifs changent, l’oeuvre raconte une nouvelle histoire. Vivant en région parisienne mais ayant passé une partie de son enfance en Provence aux côtés de ses grands-parents, les couleurs chaudes telles que l’ocre lui rappellent les terres de lumière de ses jeunes années et sont très souvent présentes dans ses créations.

Alors pourquoi tout ce bleu dans ces nouvelles recherches lancées à la Maison du Patrimoine où elle a pris ses quartiers depuis une quinzaine de jours? « C’est un nouvel élan que je m’autorise à prendre. Étant née dans une famille de chasseurs, j’ai toujours eu un rapport particulier avec la nature et le vivant. J’ai effectué de nombreux dessins d’animaux empaillés afin de me créer une base de motifs avant d’apprivoiser le monde de l’abstrait. Dans le temps je me suis illustrée en réalisant des sculptures avec du cuir de bovins que je faisais flotter dans l’espace à l’aide de suspension. (Ndrl :En fond se trouvait des toiles de pastels travaillées au scalpel). Pour des raisons éthiques et écologiques, j’ai émis le souhait de changer ma matière première. Dorénavant j’oeuvre avec du cuir de poissons qui, lui, est issu de l’industrie agroalimentaire. Il s’agit de chutes récupérées dans des restaurants de sushis par exemple. En effectuant une résidence à la Maison du Patrimoine, je suis au meilleur endroit qui soit pour créer avec de nouvelles couleurs. » 

Du 13 mai au 2 juillet prochain, l’artiste accueillera le public à l’étage pour présenter ses nouvelles créations directement inspirées de la lagune. « Je vis dans le studio accolé à la Maison du Patrimoine pendant un mois, de ce fait, je peux être présente dans l’atelier dès les premières heures du jour jusqu’au coucher du soleil. Cela me permet de voir la lumière agir sur mon travail. La matière se révèle différemment en fonction de l’horaire de la journée et c’est ce que j’apprécie fortement. Et puis pour travailler de nouvelles nuances de couleurs issues du vert et du bleu, rien de mieux que ce lieu incroyable. » À découvrir prochainement.

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Angèle Guerre est une plasticienne de talent. Avec du pastel et un scalpel, l’artiste prête vie à l’inanimée. En fonction de la lumière qui traverse une pièce, les motifs changent, l’oeuvre raconte une nouvelle histoire. Vivant en région parisienne mais ayant passé une partie de son enfance en Provence aux côtés de ses grands-parents, les couleurs chaudes telles que l’ocre lui rappellent les terres de lumière de ses jeunes années et sont très souvent présentes dans ses créations.

Alors pourquoi tout ce bleu dans ces nouvelles recherches lancées à la Maison du Patrimoine où elle a pris ses quartiers depuis une quinzaine de jours? « C’est un nouvel élan que je m’autorise à prendre. Étant née dans une famille de chasseurs, j’ai toujours eu un rapport particulier avec la nature et le vivant. J’ai effectué de nombreux dessins d’animaux empaillés afin de me créer une base de motifs avant d’apprivoiser le monde de l’abstrait. Dans le temps je me suis illustrée en réalisant des sculptures avec du cuir de bovins que je faisais flotter dans l’espace à l’aide de suspension. (Ndrl :En fond se trouvait des toiles de pastels travaillées au scalpel). Pour des raisons éthiques et écologiques, j’ai émis le souhait de changer ma matière première. Dorénavant j’oeuvre avec du cuir de poissons qui, lui, est issu de l’industrie agroalimentaire. Il s’agit de chutes récupérées dans des restaurants de sushis par exemple. En effectuant une résidence à la Maison du Patrimoine, je suis au meilleur endroit qui soit pour créer avec de nouvelles couleurs. » 

Du 13 mai au 2 juillet prochain, l’artiste accueillera le public à l’étage pour présenter ses nouvelles créations directement inspirées de la lagune. « Je vis dans le studio accolé à la Maison du Patrimoine pendant un mois, de ce fait, je peux être présente dans l’atelier dès les premières heures du jour jusqu’au coucher du soleil. Cela me permet de voir la lumière agir sur mon travail. La matière se révèle différemment en fonction de l’horaire de la journée et c’est ce que j’apprécie fortement. Et puis pour travailler de nouvelles nuances de couleurs issues du vert et du bleu, rien de mieux que ce lieu incroyable. » À découvrir prochainement.

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