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vendredi 18 octobre 2024

Fabrice et Sandrine Henry-Barbaroux, horticulteurs à Ollioules : une qualité qui s’exporte !

C’est au petit matin qu’au milieu des serres de renoncules et pivoines,  Fabrice et Sandrine Henry-Barbaroux, horticulteurs à Ollioules nous accueillent.

« Mon père, Pierre Barbaroux, anticipant une prise progressive de sa retraite, nous a proposé de reprendre une partie de l’exploitation. Aujourd’hui nous travaillons 70% de l’exploitation et lui les 30% restants. »

Sandrine, ollioulaise de naissance, a toujours connu le travail de la fleur au travers d’une exploitation essentiellement d’œillets et de tulipes mais pour Fabrice ce fut une autre histoire :

« C’est un métier où il faut être passionné, on n’y compte pas ses heures, cela peut être difficile. Par exemple, nous marchons en moyenne près de 8km par jour, vu que certaines de nos serres peuvent atteindre un peu moins de 60 m de long pour 30 m de large. »

Issu d’un ancien DUT en génie mécanique et productique ainsi que d’un BTS en mécanique automatisée industrielle, il a tout quitté pour suivre Sandrine et surtout retrouver une réalité de vie plus concrète.

« Je n’en pouvais plus de la cadence et surtout du décalage entre une réalité du travail et une réalité de vie. Aujourd’hui, bien que ce soit un métier éprouvant, je m’y reconnais et bénéficie d’une vie plus saine. Je pense qu’il y a un réel avenir dans les métiers de la terre, que ce soit l’agriculture ou l’horticulture, entre autres par une prise de conscience progressive. »

Fabrice et Sandrine ont eu du mal à convaincre son père… et leurs pairs, mais la qualité de leur production est essentiellement due à une pratique orientée sans pesticides.

Il leur a fallu quelques années pour éprouver les bonnes pratiques mais cela paie : ils n’utilisent quasiment aucun pesticide et favorise un maximum d’enherbement, permettant l’apport d’une faune et d’une flore qui s’auto-régule. Résultat ? Plus de pucerons et autres nuisibles, quasiment aucune maladie.

Ce savoir-faire leur permet de produire une pivoine de qualité, qui représente près de 20% de leur chiffre d’affaires, et de nombreuses renoncules, elles-aussi reconnues pour leur qualité.

« Nous avons un grossiste du Marché Agricole de Hyères qui apprécie la qualité du label HORTISUD de notre production et qui fournit essentiellement New-York, mais plus généralement nos fleurs sont expédiées en France et sur toute l’Europe. Nous les livrons en moyenne 3 fois par semaine, ce qui représente un total d’environ 250 000 renoncules et 20 000 pivoines par an. »

Sans nul doute, deux belles fleurs qui cultivent une véritable passion de l’horticulture.

Appel aux candidatures des entrepreneurs :

Pour la troisième année consécutive, Le Petit Varois.fr s’apprête à réaliser un Hors Série papier qui met en valeur les indépendants du Ouest-Var. Commerçants, artisans, artistes, entrepreneurs, nous aimons les belles rencontres et raconter les histoires des acteurs locaux dans nos colonnes. Cette année, en vue de la crise sanitaire, nous faisons de ce projet une aventure encore plus humaine qu’à l’accoutumée, avec le soutien de la ville de Six-Fours. Demande de renseignements en MP. 

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« Mon père, Pierre Barbaroux, anticipant une prise progressive de sa retraite, nous a proposé de reprendre une partie de l’exploitation. Aujourd’hui nous travaillons 70% de l’exploitation et lui les 30% restants. »

Sandrine, ollioulaise de naissance, a toujours connu le travail de la fleur au travers d’une exploitation essentiellement d’œillets et de tulipes mais pour Fabrice ce fut une autre histoire :

« C’est un métier où il faut être passionné, on n’y compte pas ses heures, cela peut être difficile. Par exemple, nous marchons en moyenne près de 8km par jour, vu que certaines de nos serres peuvent atteindre un peu moins de 60 m de long pour 30 m de large. »

Issu d’un ancien DUT en génie mécanique et productique ainsi que d’un BTS en mécanique automatisée industrielle, il a tout quitté pour suivre Sandrine et surtout retrouver une réalité de vie plus concrète.

« Je n’en pouvais plus de la cadence et surtout du décalage entre une réalité du travail et une réalité de vie. Aujourd’hui, bien que ce soit un métier éprouvant, je m’y reconnais et bénéficie d’une vie plus saine. Je pense qu’il y a un réel avenir dans les métiers de la terre, que ce soit l’agriculture ou l’horticulture, entre autres par une prise de conscience progressive. »

Fabrice et Sandrine ont eu du mal à convaincre son père… et leurs pairs, mais la qualité de leur production est essentiellement due à une pratique orientée sans pesticides.

Il leur a fallu quelques années pour éprouver les bonnes pratiques mais cela paie : ils n’utilisent quasiment aucun pesticide et favorise un maximum d’enherbement, permettant l’apport d’une faune et d’une flore qui s’auto-régule. Résultat ? Plus de pucerons et autres nuisibles, quasiment aucune maladie.

Ce savoir-faire leur permet de produire une pivoine de qualité, qui représente près de 20% de leur chiffre d’affaires, et de nombreuses renoncules, elles-aussi reconnues pour leur qualité.

« Nous avons un grossiste du Marché Agricole de Hyères qui apprécie la qualité du label HORTISUD de notre production et qui fournit essentiellement New-York, mais plus généralement nos fleurs sont expédiées en France et sur toute l’Europe. Nous les livrons en moyenne 3 fois par semaine, ce qui représente un total d’environ 250 000 renoncules et 20 000 pivoines par an. »

Sans nul doute, deux belles fleurs qui cultivent une véritable passion de l’horticulture.

Appel aux candidatures des entrepreneurs :

Pour la troisième année consécutive, Le Petit Varois.fr s’apprête à réaliser un Hors Série papier qui met en valeur les indépendants du Ouest-Var. Commerçants, artisans, artistes, entrepreneurs, nous aimons les belles rencontres et raconter les histoires des acteurs locaux dans nos colonnes. Cette année, en vue de la crise sanitaire, nous faisons de ce projet une aventure encore plus humaine qu’à l’accoutumée, avec le soutien de la ville de Six-Fours. Demande de renseignements en MP. 

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« Mon père, Pierre Barbaroux, anticipant une prise progressive de sa retraite, nous a proposé de reprendre une partie de l’exploitation. Aujourd’hui nous travaillons 70% de l’exploitation et lui les 30% restants. »

Sandrine, ollioulaise de naissance, a toujours connu le travail de la fleur au travers d’une exploitation essentiellement d’œillets et de tulipes mais pour Fabrice ce fut une autre histoire :

« C’est un métier où il faut être passionné, on n’y compte pas ses heures, cela peut être difficile. Par exemple, nous marchons en moyenne près de 8km par jour, vu que certaines de nos serres peuvent atteindre un peu moins de 60 m de long pour 30 m de large. »

Issu d’un ancien DUT en génie mécanique et productique ainsi que d’un BTS en mécanique automatisée industrielle, il a tout quitté pour suivre Sandrine et surtout retrouver une réalité de vie plus concrète.

« Je n’en pouvais plus de la cadence et surtout du décalage entre une réalité du travail et une réalité de vie. Aujourd’hui, bien que ce soit un métier éprouvant, je m’y reconnais et bénéficie d’une vie plus saine. Je pense qu’il y a un réel avenir dans les métiers de la terre, que ce soit l’agriculture ou l’horticulture, entre autres par une prise de conscience progressive. »

Fabrice et Sandrine ont eu du mal à convaincre son père… et leurs pairs, mais la qualité de leur production est essentiellement due à une pratique orientée sans pesticides.

Il leur a fallu quelques années pour éprouver les bonnes pratiques mais cela paie : ils n’utilisent quasiment aucun pesticide et favorise un maximum d’enherbement, permettant l’apport d’une faune et d’une flore qui s’auto-régule. Résultat ? Plus de pucerons et autres nuisibles, quasiment aucune maladie.

Ce savoir-faire leur permet de produire une pivoine de qualité, qui représente près de 20% de leur chiffre d’affaires, et de nombreuses renoncules, elles-aussi reconnues pour leur qualité.

« Nous avons un grossiste du Marché Agricole de Hyères qui apprécie la qualité du label HORTISUD de notre production et qui fournit essentiellement New-York, mais plus généralement nos fleurs sont expédiées en France et sur toute l’Europe. Nous les livrons en moyenne 3 fois par semaine, ce qui représente un total d’environ 250 000 renoncules et 20 000 pivoines par an. »

Sans nul doute, deux belles fleurs qui cultivent une véritable passion de l’horticulture.

Appel aux candidatures des entrepreneurs :

Pour la troisième année consécutive, Le Petit Varois.fr s’apprête à réaliser un Hors Série papier qui met en valeur les indépendants du Ouest-Var. Commerçants, artisans, artistes, entrepreneurs, nous aimons les belles rencontres et raconter les histoires des acteurs locaux dans nos colonnes. Cette année, en vue de la crise sanitaire, nous faisons de ce projet une aventure encore plus humaine qu’à l’accoutumée, avec le soutien de la ville de Six-Fours. Demande de renseignements en MP. 

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