Flora est à l’aube de sa quarantième année et a décidé de prendre sa plume pour écrire un roman sur le deuil et la perte d’un parent. Pendant 9 mois, « comme une grossesse », elle a prêté vie à des personnages, a fouillé dans ses souvenirs pour s’en inspirer et à couché sur le papier une fiction à suspens.
Elle raconte : « Ce n’est pas une autobiographie, c’est plus un roman psychologique à suspens. J’ai perdu mon père quand j’avais 16 ans et depuis son souvenir reste au creux de moi. Un matin je me suis levée et je me suis mise à écrire au sujet d’une femme qui avait le même début de parcours de vie que moi. Le reste de l’histoire est de la fiction ».
Elle concède pourtant : « Mais les tourments que traverse mon personnage principal sont les mêmes que ceux que rencontrent forcément quelqu’un qui vit un tel deuil. Il arrive toujours un moment où il faut se résigner à vivre dans le passé ou alors accepter la situation et se donner une chance de reprendre le contrôle de sa vie. Toute l’intrigue tourne autour de ce moment clef. »
Et parce que Flora est une personne qui fait confiance en sa bonne étoile et qu’elle suit les signes que la vie glisse sur son chemin, elle a décidé de proposer son premier roman à la maison d’édition « Le lys Bleu ». Elle termine : « J’ai la chance d’être édité dans une véritable maison d’édition. Plusieurs ont retenu mon manuscrit, mais j’avais jeté mon dévolu sur celle-ci particulièrement. Car lorsque mon père a fermé les yeux, la maison tout entière avait l’odeur d’un Lys. C’est une souvenir qui m’a beaucoup marqué. »
Le roman « Lever l’ancre » est en vente à la librairie du port du Brusc et sur la page Facebook de l’auteur.
