24.1 C
Toulon
mardi 24 juin 2025

Généalogie : J’ai découvert des ancêtres à moi en Italie! « 

Chantal Bruno aime la généalogie et ses plaisirs. Un jour, elle décide d’un voyage pour l’Italie, dans le Piemont, pour s’en aller demander l’acte de naissance de sa grand-mère maternelle. À la mairie, on lui signale une maison bleue à quelques pas de là, où une résidente porte le même nom que son aînée. Elle prend son courage à deux mains et glisse alors un petit mot griffonné sur un papier avec son numéro sous la porte d’entrée.

Le lendemain, son téléphone sonne et c’est une cousine éloignée qui s’adresse à elle en italien. « Ça n’a été que le début des surprises. Après avoir échangé avec cette dame, j’ai appris l’existence de Francesco Agnesotti, un autre membre de ma famille qui a vécu de 1882 à 1960. Il était maître d’école primaire mais aussi et surtout l’un des derniers peintres itinérants d’art sacré ! » Si pour le moment, Chantal a découvert plus d’une centaine d’oeuvres de son ainé artiste et spécialisé dans les ex-voto (appelés pylônes en Italie), une de ses créations a fait se déplacer les foules sur deux continents différents il y a plus de cinquante ans. L’oeuvre est intitulée « La Madone des Immigrés » et a été béni par le pape en personne avant d’être envoyée en Argentine où des milliers de personnes l’ont accueilli à son arrivée. Aujourd’hui encore, l’oeuvre continue de recevoir la vénération des fidèles dans le sanctuaire construit à Catalinas au sud de la Boca.

Toujours en quête de plus d’informations et d’émotions, Chantal, n’hésite pas à frapper à toutes les portes. Trouvant le nom de l’historienne du sanctuaire sur le net, elle envoie un courriel. En retour, elle reçoit des photographies datant de 1956, lorsque l’oeuvre arrive au pays. « C’était incroyable de voir la foule et l’oeuvre de mon aîné. »  Depuis, Chantal, accompagnée des membres de sa famille multiplie les randonnées pédestres dans la ville de Sampeyre, en Italie. Là au gré des détours, elle continue de trouver des oeuvres sur les murs, dans les chapelles et même dans les rues. Toujours signée d’un même nom : Agnesotti. « Lorsque j’ai trouvé des créations qui ne semblaient pas être de ce siècle, j’ai tout de suite compris. »

Francesco Agnesottti reproduisait les gestes de son aîné Antonio né en 1848. « Dans cette partie de l’Italie très croyante, lorsque quelqu’un souhaitait remercier le ciel pour une bonne nouvelle, il commandait une peinture. Ces dernières traversent les siècles et sont aujourd’hui autant de preuves qui permettent de faire grandir un arbre généalogique » termine l’intéressée.  Depuis, elle a fait imprimer deux livres qui recensent les créations qu’elle a découvert et en a offert une multitude à ces cousins Italiens qu’elle connait si peu mais aussi finalement si bien.

Ici, l’oeuvre intitulée La Madone des Immigrés.
spot_img
spot_img
spot_img

Généalogie : J’ai découvert des ancêtres à moi en Italie! « 

Chantal Bruno aime la généalogie et ses plaisirs. Un jour, elle décide d’un voyage pour l’Italie, dans le Piemont, pour s’en aller demander l’acte de naissance de sa grand-mère maternelle. À la mairie, on lui signale une maison bleue à quelques pas de là, où une résidente porte le même nom que son aînée. Elle prend son courage à deux mains et glisse alors un petit mot griffonné sur un papier avec son numéro sous la porte d’entrée.

Le lendemain, son téléphone sonne et c’est une cousine éloignée qui s’adresse à elle en italien. « Ça n’a été que le début des surprises. Après avoir échangé avec cette dame, j’ai appris l’existence de Francesco Agnesotti, un autre membre de ma famille qui a vécu de 1882 à 1960. Il était maître d’école primaire mais aussi et surtout l’un des derniers peintres itinérants d’art sacré ! » Si pour le moment, Chantal a découvert plus d’une centaine d’oeuvres de son ainé artiste et spécialisé dans les ex-voto (appelés pylônes en Italie), une de ses créations a fait se déplacer les foules sur deux continents différents il y a plus de cinquante ans. L’oeuvre est intitulée « La Madone des Immigrés » et a été béni par le pape en personne avant d’être envoyée en Argentine où des milliers de personnes l’ont accueilli à son arrivée. Aujourd’hui encore, l’oeuvre continue de recevoir la vénération des fidèles dans le sanctuaire construit à Catalinas au sud de la Boca.

Toujours en quête de plus d’informations et d’émotions, Chantal, n’hésite pas à frapper à toutes les portes. Trouvant le nom de l’historienne du sanctuaire sur le net, elle envoie un courriel. En retour, elle reçoit des photographies datant de 1956, lorsque l’oeuvre arrive au pays. « C’était incroyable de voir la foule et l’oeuvre de mon aîné. »  Depuis, Chantal, accompagnée des membres de sa famille multiplie les randonnées pédestres dans la ville de Sampeyre, en Italie. Là au gré des détours, elle continue de trouver des oeuvres sur les murs, dans les chapelles et même dans les rues. Toujours signée d’un même nom : Agnesotti. « Lorsque j’ai trouvé des créations qui ne semblaient pas être de ce siècle, j’ai tout de suite compris. »

Francesco Agnesottti reproduisait les gestes de son aîné Antonio né en 1848. « Dans cette partie de l’Italie très croyante, lorsque quelqu’un souhaitait remercier le ciel pour une bonne nouvelle, il commandait une peinture. Ces dernières traversent les siècles et sont aujourd’hui autant de preuves qui permettent de faire grandir un arbre généalogique » termine l’intéressée.  Depuis, elle a fait imprimer deux livres qui recensent les créations qu’elle a découvert et en a offert une multitude à ces cousins Italiens qu’elle connait si peu mais aussi finalement si bien.

Ici, l’oeuvre intitulée La Madone des Immigrés.
spot_img

Nos derniers articles

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Généalogie : J’ai découvert des ancêtres à moi en Italie! « 

Chantal Bruno aime la généalogie et ses plaisirs. Un jour, elle décide d’un voyage pour l’Italie, dans le Piemont, pour s’en aller demander l’acte de naissance de sa grand-mère maternelle. À la mairie, on lui signale une maison bleue à quelques pas de là, où une résidente porte le même nom que son aînée. Elle prend son courage à deux mains et glisse alors un petit mot griffonné sur un papier avec son numéro sous la porte d’entrée.

Le lendemain, son téléphone sonne et c’est une cousine éloignée qui s’adresse à elle en italien. « Ça n’a été que le début des surprises. Après avoir échangé avec cette dame, j’ai appris l’existence de Francesco Agnesotti, un autre membre de ma famille qui a vécu de 1882 à 1960. Il était maître d’école primaire mais aussi et surtout l’un des derniers peintres itinérants d’art sacré ! » Si pour le moment, Chantal a découvert plus d’une centaine d’oeuvres de son ainé artiste et spécialisé dans les ex-voto (appelés pylônes en Italie), une de ses créations a fait se déplacer les foules sur deux continents différents il y a plus de cinquante ans. L’oeuvre est intitulée « La Madone des Immigrés » et a été béni par le pape en personne avant d’être envoyée en Argentine où des milliers de personnes l’ont accueilli à son arrivée. Aujourd’hui encore, l’oeuvre continue de recevoir la vénération des fidèles dans le sanctuaire construit à Catalinas au sud de la Boca.

Toujours en quête de plus d’informations et d’émotions, Chantal, n’hésite pas à frapper à toutes les portes. Trouvant le nom de l’historienne du sanctuaire sur le net, elle envoie un courriel. En retour, elle reçoit des photographies datant de 1956, lorsque l’oeuvre arrive au pays. « C’était incroyable de voir la foule et l’oeuvre de mon aîné. »  Depuis, Chantal, accompagnée des membres de sa famille multiplie les randonnées pédestres dans la ville de Sampeyre, en Italie. Là au gré des détours, elle continue de trouver des oeuvres sur les murs, dans les chapelles et même dans les rues. Toujours signée d’un même nom : Agnesotti. « Lorsque j’ai trouvé des créations qui ne semblaient pas être de ce siècle, j’ai tout de suite compris. »

Francesco Agnesottti reproduisait les gestes de son aîné Antonio né en 1848. « Dans cette partie de l’Italie très croyante, lorsque quelqu’un souhaitait remercier le ciel pour une bonne nouvelle, il commandait une peinture. Ces dernières traversent les siècles et sont aujourd’hui autant de preuves qui permettent de faire grandir un arbre généalogique » termine l’intéressée.  Depuis, elle a fait imprimer deux livres qui recensent les créations qu’elle a découvert et en a offert une multitude à ces cousins Italiens qu’elle connait si peu mais aussi finalement si bien.

Ici, l’oeuvre intitulée La Madone des Immigrés.
spot_img

Nos derniers articles

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

spot_img
spot_img

Vous aimez nos articles ?


Abonnez-vous à notre newsletter !