Des grottes perchées dans les collines au Château du Diable en passant par des récits de trésors oubliés, Ollioules cache bien des secrets. Entre faits historiques et mythes tenaces, balade dans les entrailles mystérieuses de la commune varoise.
🕳️ Sous nos pieds, des cavités qui intriguent depuis des siècles
Ollioules n’est pas qu’un village provençal aux ruelles charmantes : c’est aussi un territoire creusé de cavités naturelles, parfois oubliées, parfois explorées à la lueur des lampes frontales. La plus célèbre, la grotte du Château du Diable, découverte en 1937, serpente dans les gorges rocheuses et porte un nom qui en dit long sur les récits populaires.
Plus haut, sur le massif du Croupatier, la grotte Chélo et la grotte du Croupatier offrent un panorama saisissant, mais surtout un écho aux murmures d’un passé enfoui. Certaines portent des traces d’occupation humaine ancienne, d’autres des rumeurs de contrebandiers et de caches pendant la Seconde Guerre mondiale.
🏺 Légendes de trésors et de bandits
La plus persistante des légendes parle d’un trésor dissimulé par des bandits dans une des grottes du secteur. L’ombre de Gaspard de Besse, le “Robin des Bois provençal”, plane encore sur la région. Bien que son repaire supposé soit plutôt du côté de Cuges-les-Pins, certains affirment qu’il aurait trouvé refuge dans les hauteurs d’Ollioules.
Un autre récit tenace évoque un ermite étrange qui aurait vécu dans la grotte du Château du Diable au XIXe siècle. Les enfants du village, effrayés, lui apportaient du pain et parlaient d’inscriptions étranges qu’il aurait gravées sur les parois. Disparues aujourd’hui, elles alimentent le mystère.
💣 Barberousse : mythe ou réalité ?
Une rumeur locale veut que le célèbre corsaire ottoman Barberousse, allié de François Ier, ait mené des incursions jusqu’à Ollioules lors de son passage à Toulon en 1543. Si aucune source historique ne confirme un pillage de la ville, une miniature ottomane de l’époque représente des éléments bien reconnaissables de la région, comme le mont Faron et les gorges alentour. Une trace ? Ou simplement un clin d’œil oriental à la beauté du Var ? L’incertitude nourrit la légende.
🏰 Une histoire oubliée dans les pierres
Ollioules a aussi été le théâtre d’histoires plus discrètes. Saviez-vous qu’une tour médiévale du XIVe siècle subsiste encore dans le centre ancien ? Ou que la commune accueillait jadis des souffleurs de verre, dont certains auraient exercé dans des grottes pour protéger leurs secrets de fabrication ?
Autre figure discrète mais notable, le peintre Paulin Bertrand, natif d’Ollioules, a immortalisé les paysages provençaux avec une sensibilité rare. Ses toiles font revivre les collines que l’on traverse encore aujourd’hui pour atteindre ces fameuses grottes.
🎒 Avis aux curieux et aux randonneurs
Les sentiers menant aux grottes du Croupatier ou du Château du Diable sont accessibles, à condition d’être bien chaussé. Pour les explorateurs en herbe, certains passionnés recommandent d’emporter cartes, lampes et… une bonne dose d’imagination.
Car à Ollioules, chaque pierre a peut-être un secret à révéler.
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