Hervé Bertoli réside depuis plus d’une trentaine d’années à La Seyne-sur-Mer. Âgé de 59 ans, cet ancien employé dans les ressources humaines a décidé de se donner du temps pour réaliser l’un de ses rêves. Pendant plus d’une année, il a mis toute son énergie au service de la rédaction de son premier roman.
« Les histoires que je préférais étaient celles qui parlaient de ces gens ordinaires qui ont des pouvoirs extraordinaires. »
Grand amateur de littérature fantastique depuis ses plus jeunes années : « Projet Hurricaine » entre les mains, il raconte : « Quand j’étais gamin, ma chambre était envahie de livres et de bandes dessinées. Les histoires que je préférais étaient celles qui parlaient de ces gens ordinaires qui ont des pouvoirs extraordinaires. Au-delà des histoires de super-héros, il y avait aussi toute la thématique humaine derrière qui m’intéressait comme comment trouver sa place dans un monde où l’on se sent étranger. Et puis il y a tout ces rebondissements, ces événements extérieurs qui viennent perturber le personnage principal. »
Dans son univers va se côtoyer au fil des pages bon nombres d’aventures parsemés d’un soupçon de surnaturel.
Rien d’étonnant donc si la jeune Kane Norton à qui Hervé prête vie possède des capacités extraordinaires. Dans son univers va se côtoyer au fil des pages bon nombres d’aventures parsemés d’un soupçon de surnaturel. Si le jeune écrivain a fait en sorte de respecter les codes de la littérature, il n’a pas souhaité proposer son roman à une maison d’édition préférant publier en auto-édition.
« Je suis passé d’écrivain à chef de projet. »
Il explique : « Après avoir passé une année Entière à composer ces lignes, je n’avais pas envie d’attendre l’aval de quelqu’un. Après avoir comme porté cet enfant je voulais le voir marcher au plus vite. Et puis ça m’a permis de voir l’envers du décors. Je suis passé d’écrivain à chef de projet. J’ai du trouver quelqu’un pour la couverture, apporter des retouches à ma composition, prendre une personne neutre pour la correction … C’était très excitant, un vrai voyage. »
Hervé a décidé de confier son manuscrit à un Esat pour l’impression.
Et pour être certain que l’aventure soit à tout point de vue humaine, Hervé a décidé de confier son manuscrit à un Esat pour l’impression. Il termine : « C’est tout simplement un imprimeur qui emploie à 80% des personnes en situation de handicap. Cette structure possède également des professionnels présents pour apporter un soutien médico-social et éducatif à ces travailleurs ».
