Il y avait de la joie dans les jardins de la Maison du Cygne! Enfants et adultes avaient le choix entre plusieurs ateliers tenus par des agents de l’environnement de la ville, des artistes et même des particuliers bénévoles. Un seul mot d’ordre : s’amuser en célébrant la nature !
Des ateliers pour mettre la main à la pâte
Sur le petit chemin en terre, la fête commençait par la découverte de la fabrique à Terrarium. Les intéressés pouvaient à loisir créer leur propre oeuvre afin de la ramener chez eux. Un peu plus loin, l’artiste Denis Robinot apprenait à Elise et Tess, deux petites filles, comment réaliser un tableau en quelques secondes. Il explique : « Il faut s’occuper de graver les motifs sur une plaque de bois en amont, puis il suffit de presser la plaque sur laquelle on a mis de la peinture contre une feuille blanche. Pour la journée, j’ai choisi tout ce qui peut coïncider avec les jardins: il y a des herbes, des fleurs et des insectes. Les enfants sont ravis de l’expérience car ils repartent directement avec leur toile sous le bras. »
Rien ne sert de jeter, il faut troquer!
Au centre de toutes les attentions du côté des adultes, il y avait le stand de Béatrice et de Jean-Marc, tout deux des bénévoles qui ont décidé de proposer « un troc de plants ». « On fait ça pour l’amour de la nature, commence Béatrice, Il faut voir son jardin comme un ensemble, reprend Jean-Marc, bien souvent même les mauvaises herbes ont une fonction dans la nature, ce que nous proposons aujourd’hui, c’est au lieu de les arracher et de les jeter, vous créez une bouture et vous venez l’échanger contre quelque chose d’autre qui vous manque de votre côté. Nous avons eu beaucoup de succès l’année passée, et nous savons que nous en aurons encore aujourd’hui. La nature fascine et la biodiversité doit être préservé. »
Les couleurs s’épanouissent avec l’Aquarelle.
Chez le troisième âge, c’est sans conteste l’atelier d’aquarelle de Roger Boubenec qui a retenu toutes les attentions. Et l’artiste n’a pas été insensible aux attentions. Il a prodigué de nombreux conseils pendant les deux jours pour que chacun puisse y trouver son compte. L’homme a beaucoup insisté sur le fait qu’un tableau devait être vivant et qu’il fallait laisser « les couleurs s’épanouir » conseillant bien souvent à son auditoire de rester plume en main pendant quelques minutes, le temps que l’eau présente dans la toile fasse son oeuvre et glisse sur les éléments. Plus que jamais ici, l’art était synonyme de patience et de plaisir.