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mardi 17 juin 2025

Ilian Bergala, rencontre avec une étoile montante du Cinéma Français.

Il a 22 ans et a grandi à Six-Fours entouré des siens et de ses amis d’enfance lorsqu’il ne multipliait pas les castings dans la capitale. Dès l’âge de sept ans, il voit sa vie sur les planches de théâtres et devant les caméras. Depuis, il a joué aux côtés de Micheline Presle, Richard Berry, Patrick Bruel et plus récemment Louane. 

« Un jeu sérieux mais pas grave »:

« D’aussi loin dont je puisse me souvenir, j’ai toujours pensé que je jouais à un jeu sérieux, mais pas grave » explique-t-il, aux côtés de sa grand-mère, dans la maison familiale du Sud de la France.

« J’ai commencé à éprouver un amour naissant pour l’Acting, et le septième art à l’âge de 6 ou 7 ans. Et j’ai eu une chance fabuleuse, celle que mes parents devinent avant moi ma vocation. Ils ont été un excellent accélérateur. Grâce à eux, je ne me suis pas perdu dans différentes activités, j’ai gagné un temps monstrueux en commençant les doublages et les castings très jeune ».

« À chaque projet, il faut tout détruire et tout reconstruire, il n’y a pas d’acquis dans le métier d’acteur » :

Il reprend : « Pour mon premier film à 16 ans, ma première scène, j’étais à côté de Micheline Presle, une grande actrice iconique. Et bien que j’éprouvais une grande admiration, donner la réplique à une icône, jouer pour la première fois devant les caméras me semblait naturel. Comme si j’avais trouvé ma place. Il n’existe pas sensation plus enivrante. Mais dans le même temps, dans ce métier, il n’existe aucune certitude, chaque nouveau projet vous pousse à une remise en question totale. Il faut constamment détruire ses acquis pour recommencer ». 

Photo Crédit : @IlianBergala

« J’avais peur du néant. Dans ce métier, le confort est inexistant » :

Il continue : « À 18 ans donc, j’avais peur du néant. Le confort est inexistant dans ce métier, c’est pour cette raison qu’il faut avoir les bonnes motivations. Sinon on ne parvient pas à durer, on s’épuise. J’ai donc repris les cours de théâtre avant de retrouver un rôle dans le film La Famille Belier. J’étais le petit ami de Louane. Plus tard, j’ai également joué dans un Sac de Bille. 

« Aucun personnage ne reste en soi, jouer c’est Physique, et non pas Mystique »:

Il termine : « Lorsque je joue une fiction, je travaille à l’instinct. Je ne joue pas un personnage, je simule différentes situations. Pour, Un sac de bille, j’ai étudié le livre, et j’ai regardé bon nombre de documentaires. Aucun personnage ne reste en soi, c’est une vision trop romantique de la chose. En réalité, les choses sont plus concrètes, ça peut passer par une respiration qui s’accélère ou des larmes. Jouer, c’est souvent quelque chose de physique, et non pas de mystique ». 

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Ilian Bergala, rencontre avec une étoile montante du Cinéma Français.

Il a 22 ans et a grandi à Six-Fours entouré des siens et de ses amis d’enfance lorsqu’il ne multipliait pas les castings dans la capitale. Dès l’âge de sept ans, il voit sa vie sur les planches de théâtres et devant les caméras. Depuis, il a joué aux côtés de Micheline Presle, Richard Berry, Patrick Bruel et plus récemment Louane. 

« Un jeu sérieux mais pas grave »:

« D’aussi loin dont je puisse me souvenir, j’ai toujours pensé que je jouais à un jeu sérieux, mais pas grave » explique-t-il, aux côtés de sa grand-mère, dans la maison familiale du Sud de la France.

« J’ai commencé à éprouver un amour naissant pour l’Acting, et le septième art à l’âge de 6 ou 7 ans. Et j’ai eu une chance fabuleuse, celle que mes parents devinent avant moi ma vocation. Ils ont été un excellent accélérateur. Grâce à eux, je ne me suis pas perdu dans différentes activités, j’ai gagné un temps monstrueux en commençant les doublages et les castings très jeune ».

« À chaque projet, il faut tout détruire et tout reconstruire, il n’y a pas d’acquis dans le métier d’acteur » :

Il reprend : « Pour mon premier film à 16 ans, ma première scène, j’étais à côté de Micheline Presle, une grande actrice iconique. Et bien que j’éprouvais une grande admiration, donner la réplique à une icône, jouer pour la première fois devant les caméras me semblait naturel. Comme si j’avais trouvé ma place. Il n’existe pas sensation plus enivrante. Mais dans le même temps, dans ce métier, il n’existe aucune certitude, chaque nouveau projet vous pousse à une remise en question totale. Il faut constamment détruire ses acquis pour recommencer ». 

Photo Crédit : @IlianBergala

« J’avais peur du néant. Dans ce métier, le confort est inexistant » :

Il continue : « À 18 ans donc, j’avais peur du néant. Le confort est inexistant dans ce métier, c’est pour cette raison qu’il faut avoir les bonnes motivations. Sinon on ne parvient pas à durer, on s’épuise. J’ai donc repris les cours de théâtre avant de retrouver un rôle dans le film La Famille Belier. J’étais le petit ami de Louane. Plus tard, j’ai également joué dans un Sac de Bille. 

« Aucun personnage ne reste en soi, jouer c’est Physique, et non pas Mystique »:

Il termine : « Lorsque je joue une fiction, je travaille à l’instinct. Je ne joue pas un personnage, je simule différentes situations. Pour, Un sac de bille, j’ai étudié le livre, et j’ai regardé bon nombre de documentaires. Aucun personnage ne reste en soi, c’est une vision trop romantique de la chose. En réalité, les choses sont plus concrètes, ça peut passer par une respiration qui s’accélère ou des larmes. Jouer, c’est souvent quelque chose de physique, et non pas de mystique ». 

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Il a 22 ans et a grandi à Six-Fours entouré des siens et de ses amis d’enfance lorsqu’il ne multipliait pas les castings dans la capitale. Dès l’âge de sept ans, il voit sa vie sur les planches de théâtres et devant les caméras. Depuis, il a joué aux côtés de Micheline Presle, Richard Berry, Patrick Bruel et plus récemment Louane. 

« Un jeu sérieux mais pas grave »:

« D’aussi loin dont je puisse me souvenir, j’ai toujours pensé que je jouais à un jeu sérieux, mais pas grave » explique-t-il, aux côtés de sa grand-mère, dans la maison familiale du Sud de la France.

« J’ai commencé à éprouver un amour naissant pour l’Acting, et le septième art à l’âge de 6 ou 7 ans. Et j’ai eu une chance fabuleuse, celle que mes parents devinent avant moi ma vocation. Ils ont été un excellent accélérateur. Grâce à eux, je ne me suis pas perdu dans différentes activités, j’ai gagné un temps monstrueux en commençant les doublages et les castings très jeune ».

« À chaque projet, il faut tout détruire et tout reconstruire, il n’y a pas d’acquis dans le métier d’acteur » :

Il reprend : « Pour mon premier film à 16 ans, ma première scène, j’étais à côté de Micheline Presle, une grande actrice iconique. Et bien que j’éprouvais une grande admiration, donner la réplique à une icône, jouer pour la première fois devant les caméras me semblait naturel. Comme si j’avais trouvé ma place. Il n’existe pas sensation plus enivrante. Mais dans le même temps, dans ce métier, il n’existe aucune certitude, chaque nouveau projet vous pousse à une remise en question totale. Il faut constamment détruire ses acquis pour recommencer ». 

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« J’avais peur du néant. Dans ce métier, le confort est inexistant » :

Il continue : « À 18 ans donc, j’avais peur du néant. Le confort est inexistant dans ce métier, c’est pour cette raison qu’il faut avoir les bonnes motivations. Sinon on ne parvient pas à durer, on s’épuise. J’ai donc repris les cours de théâtre avant de retrouver un rôle dans le film La Famille Belier. J’étais le petit ami de Louane. Plus tard, j’ai également joué dans un Sac de Bille. 

« Aucun personnage ne reste en soi, jouer c’est Physique, et non pas Mystique »:

Il termine : « Lorsque je joue une fiction, je travaille à l’instinct. Je ne joue pas un personnage, je simule différentes situations. Pour, Un sac de bille, j’ai étudié le livre, et j’ai regardé bon nombre de documentaires. Aucun personnage ne reste en soi, c’est une vision trop romantique de la chose. En réalité, les choses sont plus concrètes, ça peut passer par une respiration qui s’accélère ou des larmes. Jouer, c’est souvent quelque chose de physique, et non pas de mystique ». 

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