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jeudi 21 novembre 2024

« J’ai déjà utilisé des perles de verre troquées sur la route de la soie. »

Alice Marty est une « créatrice de bijoux poétiques ». Elle dit d’elle-même qu’elle est « contemplative » et que sa raison d’être est de mettre en exergue « la beauté de la fragilité et de la délicatesse ». Son ambition avouée : « lutter contre l’oubli et ressusciter les réminiscences du passé. »

L’empreinte du passée, des matières très anciennes.

Dans son atelier, Alice Marty brode, travaille le métal autant que le bois, fait revivre la céramique ancienne et combine différentes pièces, époques ou même inspirations dans un même bijou pour créer quelque chose d’unique. « Si j’aime travailler l’empreinte du passé dans des bijoux contemporains, grâce à des antiquaires avec qui je collabore, j’ai la chance de pouvoir parfois avoir de la matière très ancienne entre les mains comme du tissu qui provient du XVIIIe siècle ou des perles de verre qui ont été troquées sur la route de la soie. Cela donne un véritable supplément d’âme à mes créations. »

Allier mémoire et modernité. 

Celle qui est aujourd’hui diplômée de l’Ecole Supérieure des Beaux-Arts et qui a étudié le costume et l’accessoire en France et en Italie, a aussi fait ses classes dans le monde de la mode grâce à des maisons françaises telles que Sonia Rykiel ou encore Chanel où elle a officié pendant une dizaine d’années. « Mon parcours m’a donné le goût pour les confections uniques réalisées à la main. Au commencement, j’avais le désir d’allier mémoire et modernité tout en agissant de manière responsable et durable. Si je propose un univers aux influences multiples avec une démarche artistique, j’insiste toujours sur le fait que les bijoux racontent une histoire. » C’est sans doute pour cette raison qu’Alice accepte également de moderniser les bijoux anciens qu’on lui apporte ou d’en créer de nouveaux avec des bribes du passé. « Ce sont souvent les grands-mères qui lèguent de véritables trésors aux jeunes femmes. Lorsqu’elles ne savent pas comment porter ces derniers, elles viennent me voir pour que j’ajoute une touche de modernité. Mais je répare aussi ce que l’on me donne. Parfois il m’arrive de passer plusieurs heures sur un bijou fantaisie, mais si celui-ci est chargé en valeur émotionnelle, alors j’agis comme si j’avais de l’or entre les mains. J’aime l’idée que l’on puisse porter un moment de vie avec soi… conserver un souvenir en pendentif. »

Site Internet en cliquant ici : https://www.slowmadeemporium.fr  Contact : slowmadeemporium@gmail.com  Instagram : @Slow_made_emporium

Cet article est extrait du Hors Série papier N4 du Métropolitan.fr. Le magazine est gratuit et sera disponible en avant première, vendredi 16 septembre, à partir de 18h au domaine du plan de la mer pour une soirée  « La Culture dans la Culture ». 

 

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Alice Marty est une « créatrice de bijoux poétiques ». Elle dit d’elle-même qu’elle est « contemplative » et que sa raison d’être est de mettre en exergue « la beauté de la fragilité et de la délicatesse ». Son ambition avouée : « lutter contre l’oubli et ressusciter les réminiscences du passé. »

L’empreinte du passée, des matières très anciennes.

Dans son atelier, Alice Marty brode, travaille le métal autant que le bois, fait revivre la céramique ancienne et combine différentes pièces, époques ou même inspirations dans un même bijou pour créer quelque chose d’unique. « Si j’aime travailler l’empreinte du passé dans des bijoux contemporains, grâce à des antiquaires avec qui je collabore, j’ai la chance de pouvoir parfois avoir de la matière très ancienne entre les mains comme du tissu qui provient du XVIIIe siècle ou des perles de verre qui ont été troquées sur la route de la soie. Cela donne un véritable supplément d’âme à mes créations. »

Allier mémoire et modernité. 

Celle qui est aujourd’hui diplômée de l’Ecole Supérieure des Beaux-Arts et qui a étudié le costume et l’accessoire en France et en Italie, a aussi fait ses classes dans le monde de la mode grâce à des maisons françaises telles que Sonia Rykiel ou encore Chanel où elle a officié pendant une dizaine d’années. « Mon parcours m’a donné le goût pour les confections uniques réalisées à la main. Au commencement, j’avais le désir d’allier mémoire et modernité tout en agissant de manière responsable et durable. Si je propose un univers aux influences multiples avec une démarche artistique, j’insiste toujours sur le fait que les bijoux racontent une histoire. » C’est sans doute pour cette raison qu’Alice accepte également de moderniser les bijoux anciens qu’on lui apporte ou d’en créer de nouveaux avec des bribes du passé. « Ce sont souvent les grands-mères qui lèguent de véritables trésors aux jeunes femmes. Lorsqu’elles ne savent pas comment porter ces derniers, elles viennent me voir pour que j’ajoute une touche de modernité. Mais je répare aussi ce que l’on me donne. Parfois il m’arrive de passer plusieurs heures sur un bijou fantaisie, mais si celui-ci est chargé en valeur émotionnelle, alors j’agis comme si j’avais de l’or entre les mains. J’aime l’idée que l’on puisse porter un moment de vie avec soi… conserver un souvenir en pendentif. »

Site Internet en cliquant ici : https://www.slowmadeemporium.fr  Contact : slowmadeemporium@gmail.com  Instagram : @Slow_made_emporium

Cet article est extrait du Hors Série papier N4 du Métropolitan.fr. Le magazine est gratuit et sera disponible en avant première, vendredi 16 septembre, à partir de 18h au domaine du plan de la mer pour une soirée  « La Culture dans la Culture ». 

 

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Alice Marty est une « créatrice de bijoux poétiques ». Elle dit d’elle-même qu’elle est « contemplative » et que sa raison d’être est de mettre en exergue « la beauté de la fragilité et de la délicatesse ». Son ambition avouée : « lutter contre l’oubli et ressusciter les réminiscences du passé. »

L’empreinte du passée, des matières très anciennes.

Dans son atelier, Alice Marty brode, travaille le métal autant que le bois, fait revivre la céramique ancienne et combine différentes pièces, époques ou même inspirations dans un même bijou pour créer quelque chose d’unique. « Si j’aime travailler l’empreinte du passé dans des bijoux contemporains, grâce à des antiquaires avec qui je collabore, j’ai la chance de pouvoir parfois avoir de la matière très ancienne entre les mains comme du tissu qui provient du XVIIIe siècle ou des perles de verre qui ont été troquées sur la route de la soie. Cela donne un véritable supplément d’âme à mes créations. »

Allier mémoire et modernité. 

Celle qui est aujourd’hui diplômée de l’Ecole Supérieure des Beaux-Arts et qui a étudié le costume et l’accessoire en France et en Italie, a aussi fait ses classes dans le monde de la mode grâce à des maisons françaises telles que Sonia Rykiel ou encore Chanel où elle a officié pendant une dizaine d’années. « Mon parcours m’a donné le goût pour les confections uniques réalisées à la main. Au commencement, j’avais le désir d’allier mémoire et modernité tout en agissant de manière responsable et durable. Si je propose un univers aux influences multiples avec une démarche artistique, j’insiste toujours sur le fait que les bijoux racontent une histoire. » C’est sans doute pour cette raison qu’Alice accepte également de moderniser les bijoux anciens qu’on lui apporte ou d’en créer de nouveaux avec des bribes du passé. « Ce sont souvent les grands-mères qui lèguent de véritables trésors aux jeunes femmes. Lorsqu’elles ne savent pas comment porter ces derniers, elles viennent me voir pour que j’ajoute une touche de modernité. Mais je répare aussi ce que l’on me donne. Parfois il m’arrive de passer plusieurs heures sur un bijou fantaisie, mais si celui-ci est chargé en valeur émotionnelle, alors j’agis comme si j’avais de l’or entre les mains. J’aime l’idée que l’on puisse porter un moment de vie avec soi… conserver un souvenir en pendentif. »

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