15.3 C
Toulon
jeudi 24 avril 2025

Julia Bénard met en lumière les chats abandonnés pour faciliter leur adoption

Julia Bénard immortalise les âmes vagabondes avec son appareil photo. Cette artiste aux multiples facettes est une passionnée de la cause animale. Elle raconte : « J’ai toujours été captivée par la photographie et je suis une amoureuse des chats depuis ma plus tendre enfance. A l’âge de 10 ans, avec la complicité de ma soeur, j’ai adopté un chaton sur Leboncoin sans en parler à mes parents. C’est au même âge que j’ai découvert les plaisirs de la photographie. »

« J’avais le souhait d’essayer de changer les choses alors je me suis mise à photographier ce que j’appelle « les gueules cassées » afin de faciliter leur adoption avec de belles images. »

Après avoir obtenu un BTS en médias imprimés en 2013, Julia ressent le besoin de retourner auprès de ses premiers amours et souhaite devenir photographe animalière professionnelle. Elle s’engage dans le même temps auprès de l’Ecole du Chat à Ollioules. Elle reprend : « C’est le plus grand refuge du Var, il abrite plus de 250 chats abandonnés ou sortis de la rue. En étant bénévole auprès d’eux, j’ai appris beaucoup de choses, dont le fait que les chatons étaient presque toujours préférés aux chats matures. C’est une injustice terrible. Certains animaux sortis de la rue peuvent passer une vie entière entre les mains des bénévoles sans jamais avoir la chance de trouver un foyer. J’avais le souhait d’essayer de changer les choses alors je me suis mise à photographier ce que j’appelle « les gueules cassées » afin de faciliter leur adoption avec de belles images. » 

« J’avais envie de faire plus, d’apporter ma pierre à l’édifice, d’aider les associations. »

Les retours sont bons, Julia multiplie les clichés, pourtant le coeur n’est pas à la fête. Elle poursuit: « Si j’ai toujours eu conscience de la souffrance animale, j’étais bien loin d’imaginer toute la misère féline que j’allais découvrir. J’avais envie de faire plus, d’apporter ma pierre à l’édifice, d’aider les associations. J’ai décidé un beau matin de récolter les histoires que l’on me contait ici et là, puis j’ai proposé une idée à une maison d’édition qui a toute suite été emballée. » 

« Certaines histoires commencent mal mais se terminent bien grâce à la mobilisation générale. »

Et en un an à peine, son oeuvre était né. « J’ai mis du coeur à l’ouvrage car un sujet qui me prend au ventre. De plus suis graphiste de par mes études, donc j’ai réalisé la maquette moi-même ce qui nous a permis de gagner du temps. »

Dans l’ouvrage, une douzaine de portraits et de thèmes sont abordés. Les témoignages sont nombreux, les histoires poignantes. On retrouve également certains chats qui ont fait l’actualité de la presse par le passé, c’est notamment le cas de Grizouille, retrouvé étranglée par une ficelle dans une poubelle à Six-Fours.

Elle termine : « Grâce à beaucoup de soins et d’attentions, la petite martyre à survécu. Elle restera handicapée à vie, mais elle coule aujourd’hui des jours heureux auprès de Chantal de l’association Assist’Animaux. Certaines histoires commencent mal mais se terminent bien grâce à la mobilisation générale. » L’ouvrage de Julia est disponible dans toutes les librairies de France. Vous pouvez également suivre l’artiste en cliquant ici. 

spot_img
spot_img
spot_img

Julia Bénard met en lumière les chats abandonnés pour faciliter leur adoption

Julia Bénard immortalise les âmes vagabondes avec son appareil photo. Cette artiste aux multiples facettes est une passionnée de la cause animale. Elle raconte : « J’ai toujours été captivée par la photographie et je suis une amoureuse des chats depuis ma plus tendre enfance. A l’âge de 10 ans, avec la complicité de ma soeur, j’ai adopté un chaton sur Leboncoin sans en parler à mes parents. C’est au même âge que j’ai découvert les plaisirs de la photographie. »

« J’avais le souhait d’essayer de changer les choses alors je me suis mise à photographier ce que j’appelle « les gueules cassées » afin de faciliter leur adoption avec de belles images. »

Après avoir obtenu un BTS en médias imprimés en 2013, Julia ressent le besoin de retourner auprès de ses premiers amours et souhaite devenir photographe animalière professionnelle. Elle s’engage dans le même temps auprès de l’Ecole du Chat à Ollioules. Elle reprend : « C’est le plus grand refuge du Var, il abrite plus de 250 chats abandonnés ou sortis de la rue. En étant bénévole auprès d’eux, j’ai appris beaucoup de choses, dont le fait que les chatons étaient presque toujours préférés aux chats matures. C’est une injustice terrible. Certains animaux sortis de la rue peuvent passer une vie entière entre les mains des bénévoles sans jamais avoir la chance de trouver un foyer. J’avais le souhait d’essayer de changer les choses alors je me suis mise à photographier ce que j’appelle « les gueules cassées » afin de faciliter leur adoption avec de belles images. » 

« J’avais envie de faire plus, d’apporter ma pierre à l’édifice, d’aider les associations. »

Les retours sont bons, Julia multiplie les clichés, pourtant le coeur n’est pas à la fête. Elle poursuit: « Si j’ai toujours eu conscience de la souffrance animale, j’étais bien loin d’imaginer toute la misère féline que j’allais découvrir. J’avais envie de faire plus, d’apporter ma pierre à l’édifice, d’aider les associations. J’ai décidé un beau matin de récolter les histoires que l’on me contait ici et là, puis j’ai proposé une idée à une maison d’édition qui a toute suite été emballée. » 

« Certaines histoires commencent mal mais se terminent bien grâce à la mobilisation générale. »

Et en un an à peine, son oeuvre était né. « J’ai mis du coeur à l’ouvrage car un sujet qui me prend au ventre. De plus suis graphiste de par mes études, donc j’ai réalisé la maquette moi-même ce qui nous a permis de gagner du temps. »

Dans l’ouvrage, une douzaine de portraits et de thèmes sont abordés. Les témoignages sont nombreux, les histoires poignantes. On retrouve également certains chats qui ont fait l’actualité de la presse par le passé, c’est notamment le cas de Grizouille, retrouvé étranglée par une ficelle dans une poubelle à Six-Fours.

Elle termine : « Grâce à beaucoup de soins et d’attentions, la petite martyre à survécu. Elle restera handicapée à vie, mais elle coule aujourd’hui des jours heureux auprès de Chantal de l’association Assist’Animaux. Certaines histoires commencent mal mais se terminent bien grâce à la mobilisation générale. » L’ouvrage de Julia est disponible dans toutes les librairies de France. Vous pouvez également suivre l’artiste en cliquant ici. 

spot_img

Nos derniers articles

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Julia Bénard met en lumière les chats abandonnés pour faciliter leur adoption

Julia Bénard immortalise les âmes vagabondes avec son appareil photo. Cette artiste aux multiples facettes est une passionnée de la cause animale. Elle raconte : « J’ai toujours été captivée par la photographie et je suis une amoureuse des chats depuis ma plus tendre enfance. A l’âge de 10 ans, avec la complicité de ma soeur, j’ai adopté un chaton sur Leboncoin sans en parler à mes parents. C’est au même âge que j’ai découvert les plaisirs de la photographie. »

« J’avais le souhait d’essayer de changer les choses alors je me suis mise à photographier ce que j’appelle « les gueules cassées » afin de faciliter leur adoption avec de belles images. »

Après avoir obtenu un BTS en médias imprimés en 2013, Julia ressent le besoin de retourner auprès de ses premiers amours et souhaite devenir photographe animalière professionnelle. Elle s’engage dans le même temps auprès de l’Ecole du Chat à Ollioules. Elle reprend : « C’est le plus grand refuge du Var, il abrite plus de 250 chats abandonnés ou sortis de la rue. En étant bénévole auprès d’eux, j’ai appris beaucoup de choses, dont le fait que les chatons étaient presque toujours préférés aux chats matures. C’est une injustice terrible. Certains animaux sortis de la rue peuvent passer une vie entière entre les mains des bénévoles sans jamais avoir la chance de trouver un foyer. J’avais le souhait d’essayer de changer les choses alors je me suis mise à photographier ce que j’appelle « les gueules cassées » afin de faciliter leur adoption avec de belles images. » 

« J’avais envie de faire plus, d’apporter ma pierre à l’édifice, d’aider les associations. »

Les retours sont bons, Julia multiplie les clichés, pourtant le coeur n’est pas à la fête. Elle poursuit: « Si j’ai toujours eu conscience de la souffrance animale, j’étais bien loin d’imaginer toute la misère féline que j’allais découvrir. J’avais envie de faire plus, d’apporter ma pierre à l’édifice, d’aider les associations. J’ai décidé un beau matin de récolter les histoires que l’on me contait ici et là, puis j’ai proposé une idée à une maison d’édition qui a toute suite été emballée. » 

« Certaines histoires commencent mal mais se terminent bien grâce à la mobilisation générale. »

Et en un an à peine, son oeuvre était né. « J’ai mis du coeur à l’ouvrage car un sujet qui me prend au ventre. De plus suis graphiste de par mes études, donc j’ai réalisé la maquette moi-même ce qui nous a permis de gagner du temps. »

Dans l’ouvrage, une douzaine de portraits et de thèmes sont abordés. Les témoignages sont nombreux, les histoires poignantes. On retrouve également certains chats qui ont fait l’actualité de la presse par le passé, c’est notamment le cas de Grizouille, retrouvé étranglée par une ficelle dans une poubelle à Six-Fours.

Elle termine : « Grâce à beaucoup de soins et d’attentions, la petite martyre à survécu. Elle restera handicapée à vie, mais elle coule aujourd’hui des jours heureux auprès de Chantal de l’association Assist’Animaux. Certaines histoires commencent mal mais se terminent bien grâce à la mobilisation générale. » L’ouvrage de Julia est disponible dans toutes les librairies de France. Vous pouvez également suivre l’artiste en cliquant ici. 

spot_img

Nos derniers articles

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

spot_img
spot_img

Vous aimez nos articles ?


Abonnez-vous à notre newsletter !