À la fin des années 1990, la BDthèque de Six-Fours ouvrait ses portes, alors que le monde de la bande dessinée connaissait un véritable bouillonnement. Les ventes explosaient, portées par l’engouement autour des comics américains— dopés par les adaptations en films et séries animées — mais aussi par l’arrivée massive des mangas japonais avec des titres devenus cultes comme Dragon Ball, Sailor Moon ou Nicky Larson.

Pourtant, à cette époque, le marché restait largement dominé par les classiques franco-belges, avec des incontournables comme Astérix, Lucky Luke ou Gaston Lagaffe. Le lectorat était essentiellement jeune et familial.

Près de trente ans plus tard, quelles sont les nouvelles tendances dans ce lieu devenu à la fois espace de vie et d’échange autour du neuvième art ? Pour Angélique Pintus, responsable de la BDthèque, chaque année amène son lot de surprises :

« Nous constatons une forte hausse des adhésions chez les trentenaires. Ils se ruent sur les bandes dessinées fantasy, mais aussi sur le western, un genre qui revient à la mode à l’écran. Les mangas restent indétrônables chez les ados, et depuis la participation d’une de nos adhérentes, Véronique, à Questions pour un champion, nous voyons même arriver des seniors curieux pour la première fois. »

Avec un catalogue de plus de 24 000 bandes dessinées, 500 nouveautés par an et un accompagnement personnalisépour les lecteurs, la BDthèque a de quoi séduire tous les publics.

« Chaque année, nous gagnons du terrain. En 2024, nous accueillions entre 78 et 90 visiteurs par semaine. Aujourd’hui, on est plutôt entre 85 et 108 personnes », précise Angélique. « Et face au prix des BD en librairie, notre formule est attractive : avec seulement deux lectures, l’abonnement est déjà rentabilisé. »

Autre élément qui attire les lecteurs : dans le Var, si de nombreuses médiathèques proposent un rayon bande dessinée, aucun autre lieu n’est entièrement dédié au neuvième art.

Et pour les passionnés, un rendez-vous immanquable : la rencontre annuelle avec des dessinateurs à l’espace Malraux. L’an dernier, c’est Philippe Briones – illustrateur pour Disney, Marvel et divers comics – qui a fait sensation. À la surprise générale, de nombreux visiteurs sont venus avec leurs vieilles cassettes VHS de Hercules : Briones y avait dessiné les Titans et Mégara, devenus cultes pour toute une génération.

Alors… les Millennials, trentenaires nostalgiques ou éternels enfants ? À Six-Fours, la BD a visiblement encore de belles pages à écrire.

Adhésion, 27€ la première année. 6 BD et 2 revues peuvent être empruntées tous les quinze jours. La seconde année, l’inscription est à 15€. Adresse : 131 av Marechal de Lattre de Tassigny. 

À la fin des années 1990, la BDthèque de Six-Fours ouvrait ses portes, alors que le monde de la bande dessinée connaissait un véritable bouillonnement. Les ventes explosaient, portées par l’engouement autour des comics américains— dopés par les adaptations en films et séries animées — mais aussi par l’arrivée massive des mangas japonais avec des titres devenus cultes comme Dragon Ball, Sailor Moon ou Nicky Larson.

Pourtant, à cette époque, le marché restait largement dominé par les classiques franco-belges, avec des incontournables comme Astérix, Lucky Luke ou Gaston Lagaffe. Le lectorat était essentiellement jeune et familial.

Près de trente ans plus tard, quelles sont les nouvelles tendances dans ce lieu devenu à la fois espace de vie et d’échange autour du neuvième art ? Pour Angélique Pintus, responsable de la BDthèque, chaque année amène son lot de surprises :

« Nous constatons une forte hausse des adhésions chez les trentenaires. Ils se ruent sur les bandes dessinées fantasy, mais aussi sur le western, un genre qui revient à la mode à l’écran. Les mangas restent indétrônables chez les ados, et depuis la participation d’une de nos adhérentes, Véronique, à Questions pour un champion, nous voyons même arriver des seniors curieux pour la première fois. »

Avec un catalogue de plus de 24 000 bandes dessinées, 500 nouveautés par an et un accompagnement personnalisépour les lecteurs, la BDthèque a de quoi séduire tous les publics.

« Chaque année, nous gagnons du terrain. En 2024, nous accueillions entre 78 et 90 visiteurs par semaine. Aujourd’hui, on est plutôt entre 85 et 108 personnes », précise Angélique. « Et face au prix des BD en librairie, notre formule est attractive : avec seulement deux lectures, l’abonnement est déjà rentabilisé. »

Autre élément qui attire les lecteurs : dans le Var, si de nombreuses médiathèques proposent un rayon bande dessinée, aucun autre lieu n’est entièrement dédié au neuvième art.

Et pour les passionnés, un rendez-vous immanquable : la rencontre annuelle avec des dessinateurs à l’espace Malraux. L’an dernier, c’est Philippe Briones – illustrateur pour Disney, Marvel et divers comics – qui a fait sensation. À la surprise générale, de nombreux visiteurs sont venus avec leurs vieilles cassettes VHS de Hercules : Briones y avait dessiné les Titans et Mégara, devenus cultes pour toute une génération.

Alors… les Millennials, trentenaires nostalgiques ou éternels enfants ? À Six-Fours, la BD a visiblement encore de belles pages à écrire.

Adhésion, 27€ la première année. 6 BD et 2 revues peuvent être empruntées tous les quinze jours. La seconde année, l’inscription est à 15€. Adresse : 131 av Marechal de Lattre de Tassigny. 

À la fin des années 1990, la BDthèque de Six-Fours ouvrait ses portes, alors que le monde de la bande dessinée connaissait un véritable bouillonnement. Les ventes explosaient, portées par l’engouement autour des comics américains— dopés par les adaptations en films et séries animées — mais aussi par l’arrivée massive des mangas japonais avec des titres devenus cultes comme Dragon Ball, Sailor Moon ou Nicky Larson.

Pourtant, à cette époque, le marché restait largement dominé par les classiques franco-belges, avec des incontournables comme Astérix, Lucky Luke ou Gaston Lagaffe. Le lectorat était essentiellement jeune et familial.

Près de trente ans plus tard, quelles sont les nouvelles tendances dans ce lieu devenu à la fois espace de vie et d’échange autour du neuvième art ? Pour Angélique Pintus, responsable de la BDthèque, chaque année amène son lot de surprises :

« Nous constatons une forte hausse des adhésions chez les trentenaires. Ils se ruent sur les bandes dessinées fantasy, mais aussi sur le western, un genre qui revient à la mode à l’écran. Les mangas restent indétrônables chez les ados, et depuis la participation d’une de nos adhérentes, Véronique, à Questions pour un champion, nous voyons même arriver des seniors curieux pour la première fois. »

Avec un catalogue de plus de 24 000 bandes dessinées, 500 nouveautés par an et un accompagnement personnalisépour les lecteurs, la BDthèque a de quoi séduire tous les publics.

« Chaque année, nous gagnons du terrain. En 2024, nous accueillions entre 78 et 90 visiteurs par semaine. Aujourd’hui, on est plutôt entre 85 et 108 personnes », précise Angélique. « Et face au prix des BD en librairie, notre formule est attractive : avec seulement deux lectures, l’abonnement est déjà rentabilisé. »

Autre élément qui attire les lecteurs : dans le Var, si de nombreuses médiathèques proposent un rayon bande dessinée, aucun autre lieu n’est entièrement dédié au neuvième art.

Et pour les passionnés, un rendez-vous immanquable : la rencontre annuelle avec des dessinateurs à l’espace Malraux. L’an dernier, c’est Philippe Briones – illustrateur pour Disney, Marvel et divers comics – qui a fait sensation. À la surprise générale, de nombreux visiteurs sont venus avec leurs vieilles cassettes VHS de Hercules : Briones y avait dessiné les Titans et Mégara, devenus cultes pour toute une génération.

Alors… les Millennials, trentenaires nostalgiques ou éternels enfants ? À Six-Fours, la BD a visiblement encore de belles pages à écrire.

Adhésion, 27€ la première année. 6 BD et 2 revues peuvent être empruntées tous les quinze jours. La seconde année, l’inscription est à 15€. Adresse : 131 av Marechal de Lattre de Tassigny.