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dimanche 8 décembre 2024

La Chapelle Notre Dame de Pepiole livre ses secrets

La Chapelle de Pépiole a été érigée au Vie siècle sous l’époque mérovingienne. Elle est l’un des édifices paléochrétiens les plus vieux de France. Parce qu’entrer en ses lieux donne la sensation de faire face à l’éternité, elle est régulièrement visitée par des gens d’autres confessions qui disent ressentir quelque chose de sacré.

Protégée depuis tout temps par ses fidèles mais aussi par les gens du terroir sans croyance, il n’est pas rare qu’on se demande dans le voisinage si elle n’a pas été touchée par la main de Dieu tant elle a su résister à tous les assauts. Livrée aux invasions barbaresques, pillée sous la Révolution Française, vendue à des particuliers peu respectueux, menacée par la création d’un chenil puis par l’industrialisation et ensuite par un projet de route reliant la ZAC des Playes à Sanary-sur-Mer, « un miracle » est toujours venu protéger la bâtisse. Mais loin des livres d’histoire, La Chapelle a aussi ses anecdotes qui se transmettent uniquement de générations en générations. Un jour de semaine comme un autre, une dizaine d’irréductibles ont accepté de nous rencontrer, entouré du père Michel Denis. Ils nous ont livré leurs souvenirs d’enfance, les paroles de leurs aînés et leurs combats depuis plusieurs décennies pour faire vivre la foi en ces lieux mais également la vie et le partage, puisqu’ils sont présents tous les jours à partir de 15h pour recevoir le public, quel qu’il soit.

Certains ne sont pas natifs de la commune mais ont été attirée par le Père Célestin Charlier, un moine bénédictin originaire de l’abbaye de Maredsous (Belgique) qui par sa ténacité a permis la restauration des lieux dès sa venue en 1956. Avec des dons qui sont parfois venus jusque de Suisse, ils ont pu reconstruire un clocheton disparu, grâce à des archives, rebâtir des vitraux avec des bouteilles de différentes couleurs qui représentent de manière abstraites des images bibliques mais aussi faire des fouilles pour en apprendre plus sur le passé de l’édifice. Des squelettes du XIIe siècle et un vase qui servait probablement à la messe ont ainsi été découverts. Pour d’autres, l’histoire est encore plus personnelle. Pour cette fidèle qui souhaite garder son anonymat, la découverte des lieux s’est faite dans le ventre de sa mère. Sa famille qui avait par delà les générations veillaient à la conservation des lieux possédaient les clefs de la demeure de Dieu pour en faire la visite aux pèlerins  qui se présentaient. Aujourd’hui sereins quant-à son avenir, ils n’en restent pas moins tous vigilants conscients du devoir qui les incombent encore.

La cloche substituée par les Nazis: 

Pendant la seconde guerre mondiale, des allemands découvrent La Chapelle. Une poignée s’en vont arracher la cloche pour la ramener à la commanderie de Toulon. Le voisinage s’en fait écho auprès d’un certain Victor Jonquier (le fils de Jules) dont la famille a à coeur de veiller sur l’édifice religieux depuis plusieurs générations. N’écoutant que sa foi et son courage, il monte sur son vélo et se rend à la commanderie où il exige de parler au plus haut gradé. L’homme insiste alors pour le retour du bien qu’il apprend être utilisé pour sonner l’heure du repas. Il repartira avec les excuses du commandant et verra les nazis revenir le lendemain, avant 12h, pour y déposer à terre, chez lui, leur larcin. La cloche restera chez la famille un peu plus d’une année, le temps qu’une grande collecte de fond soit organisée afin de mener à bien les travaux de restauration. Après Guerre, ce sont trois prêtres et un pasteur qui parviennent à mobiliser assez de fond pour que débute les ouvrages.

La Chapelle a failli devenir … une grange !

Après la loi de 1905 séparant l’Eglise et l’Etat, les édifices religieux bâtit avant la date deviennent propriété des collectivités locales mais leur usage est laissé gratuitement aux associations culturelles. Malheureusement, à cette date, La Chapelle Pépiole a déjà été vendu à un particulier. Or, pendant la première guerre mondiale, ce dernier souhaite s’en séparer et il a trouvé un acquéreur qui désire en faire … une grange ! Jules Jonquier, un fidèle étourdi par la nouvelle demande un rendez-vous avec le maire de la commune, Marcelin Bérard. Après une bataille administrative, la ville rachète l’édifice religieux afin de le protéger de toutes modifications et ainsi de pouvoir permettre sa préservation au fil des siècles. Tant pis pour la paille et le foin.

La vierge, les stigmates de la Révolution: 

En 1794, pendant les soubresaut de la Révolution Française, une petite foule envahie La Chapelle Notre-Dame de Pépiole pour y détruire le mobilier. Un groupe d’hommes soulève la statue et l’a jette sur le bûcher de fortune qu’ils viennent de créer. Le feu prend, un paysan assiste à la scène sans pouvoir rien faire. Lorsque la meute s’éloigne, l’homme plonge sa main dans les flammes pour récupérer la Vierge et cache l’objet chez lui. Sur son lit de mort, il demande une faveur à sa descendance. Prendre soin de la statue et la remettre à La Chapelle dès que les lieux seront rendus au culte. Un siècle plus loin, lorsque le père Paul-Célestin Charlier restaure les lieux et accueille les premiers fidèles, la descendance se fait connaître. Le 15 aout 1959, jour de l’Assomption, la statue de la Vierge et l’enfant retrouve sa place d’origine. Un miracle ?

Une pétition pour sauvée La Chapelle signée jusqu’au Japon ! 

Classée à l’inventaire des monuments historiques par André Malraux, Ministre de la culture en 1967, La Chapelle de Pépiole a toujours fascinée au-delà des frontières, qu’elles soient géographiques ou spirituelles. Or, en 1989, le plan d’occupation des sols ( l’ancêtre du PLU ), fait planer une terrible menace sur l’édifice religieux. Le Père Célestin Charlier accompagné des fidèles et « gens du terroir » lance une vaste opération de défense avec l’idée d’une pétition. Cette dernière est signée en peu de temps par plus de 10 000 personnes, dont Edouard Balladur. Mais les appels à la sauvegarde des lieux proviennent aussi du Japon, d’Allemagne, de Suisse (…). Selon les fidèles, cet engouement a permis de sauver la Chapelle autant que son inscription à l’inventaire des monuments historiques.

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La Chapelle Notre Dame de Pepiole livre ses secrets

La Chapelle de Pépiole a été érigée au Vie siècle sous l’époque mérovingienne. Elle est l’un des édifices paléochrétiens les plus vieux de France. Parce qu’entrer en ses lieux donne la sensation de faire face à l’éternité, elle est régulièrement visitée par des gens d’autres confessions qui disent ressentir quelque chose de sacré.

Protégée depuis tout temps par ses fidèles mais aussi par les gens du terroir sans croyance, il n’est pas rare qu’on se demande dans le voisinage si elle n’a pas été touchée par la main de Dieu tant elle a su résister à tous les assauts. Livrée aux invasions barbaresques, pillée sous la Révolution Française, vendue à des particuliers peu respectueux, menacée par la création d’un chenil puis par l’industrialisation et ensuite par un projet de route reliant la ZAC des Playes à Sanary-sur-Mer, « un miracle » est toujours venu protéger la bâtisse. Mais loin des livres d’histoire, La Chapelle a aussi ses anecdotes qui se transmettent uniquement de générations en générations. Un jour de semaine comme un autre, une dizaine d’irréductibles ont accepté de nous rencontrer, entouré du père Michel Denis. Ils nous ont livré leurs souvenirs d’enfance, les paroles de leurs aînés et leurs combats depuis plusieurs décennies pour faire vivre la foi en ces lieux mais également la vie et le partage, puisqu’ils sont présents tous les jours à partir de 15h pour recevoir le public, quel qu’il soit.

Certains ne sont pas natifs de la commune mais ont été attirée par le Père Célestin Charlier, un moine bénédictin originaire de l’abbaye de Maredsous (Belgique) qui par sa ténacité a permis la restauration des lieux dès sa venue en 1956. Avec des dons qui sont parfois venus jusque de Suisse, ils ont pu reconstruire un clocheton disparu, grâce à des archives, rebâtir des vitraux avec des bouteilles de différentes couleurs qui représentent de manière abstraites des images bibliques mais aussi faire des fouilles pour en apprendre plus sur le passé de l’édifice. Des squelettes du XIIe siècle et un vase qui servait probablement à la messe ont ainsi été découverts. Pour d’autres, l’histoire est encore plus personnelle. Pour cette fidèle qui souhaite garder son anonymat, la découverte des lieux s’est faite dans le ventre de sa mère. Sa famille qui avait par delà les générations veillaient à la conservation des lieux possédaient les clefs de la demeure de Dieu pour en faire la visite aux pèlerins  qui se présentaient. Aujourd’hui sereins quant-à son avenir, ils n’en restent pas moins tous vigilants conscients du devoir qui les incombent encore.

La cloche substituée par les Nazis: 

Pendant la seconde guerre mondiale, des allemands découvrent La Chapelle. Une poignée s’en vont arracher la cloche pour la ramener à la commanderie de Toulon. Le voisinage s’en fait écho auprès d’un certain Victor Jonquier (le fils de Jules) dont la famille a à coeur de veiller sur l’édifice religieux depuis plusieurs générations. N’écoutant que sa foi et son courage, il monte sur son vélo et se rend à la commanderie où il exige de parler au plus haut gradé. L’homme insiste alors pour le retour du bien qu’il apprend être utilisé pour sonner l’heure du repas. Il repartira avec les excuses du commandant et verra les nazis revenir le lendemain, avant 12h, pour y déposer à terre, chez lui, leur larcin. La cloche restera chez la famille un peu plus d’une année, le temps qu’une grande collecte de fond soit organisée afin de mener à bien les travaux de restauration. Après Guerre, ce sont trois prêtres et un pasteur qui parviennent à mobiliser assez de fond pour que débute les ouvrages.

La Chapelle a failli devenir … une grange !

Après la loi de 1905 séparant l’Eglise et l’Etat, les édifices religieux bâtit avant la date deviennent propriété des collectivités locales mais leur usage est laissé gratuitement aux associations culturelles. Malheureusement, à cette date, La Chapelle Pépiole a déjà été vendu à un particulier. Or, pendant la première guerre mondiale, ce dernier souhaite s’en séparer et il a trouvé un acquéreur qui désire en faire … une grange ! Jules Jonquier, un fidèle étourdi par la nouvelle demande un rendez-vous avec le maire de la commune, Marcelin Bérard. Après une bataille administrative, la ville rachète l’édifice religieux afin de le protéger de toutes modifications et ainsi de pouvoir permettre sa préservation au fil des siècles. Tant pis pour la paille et le foin.

La vierge, les stigmates de la Révolution: 

En 1794, pendant les soubresaut de la Révolution Française, une petite foule envahie La Chapelle Notre-Dame de Pépiole pour y détruire le mobilier. Un groupe d’hommes soulève la statue et l’a jette sur le bûcher de fortune qu’ils viennent de créer. Le feu prend, un paysan assiste à la scène sans pouvoir rien faire. Lorsque la meute s’éloigne, l’homme plonge sa main dans les flammes pour récupérer la Vierge et cache l’objet chez lui. Sur son lit de mort, il demande une faveur à sa descendance. Prendre soin de la statue et la remettre à La Chapelle dès que les lieux seront rendus au culte. Un siècle plus loin, lorsque le père Paul-Célestin Charlier restaure les lieux et accueille les premiers fidèles, la descendance se fait connaître. Le 15 aout 1959, jour de l’Assomption, la statue de la Vierge et l’enfant retrouve sa place d’origine. Un miracle ?

Une pétition pour sauvée La Chapelle signée jusqu’au Japon ! 

Classée à l’inventaire des monuments historiques par André Malraux, Ministre de la culture en 1967, La Chapelle de Pépiole a toujours fascinée au-delà des frontières, qu’elles soient géographiques ou spirituelles. Or, en 1989, le plan d’occupation des sols ( l’ancêtre du PLU ), fait planer une terrible menace sur l’édifice religieux. Le Père Célestin Charlier accompagné des fidèles et « gens du terroir » lance une vaste opération de défense avec l’idée d’une pétition. Cette dernière est signée en peu de temps par plus de 10 000 personnes, dont Edouard Balladur. Mais les appels à la sauvegarde des lieux proviennent aussi du Japon, d’Allemagne, de Suisse (…). Selon les fidèles, cet engouement a permis de sauver la Chapelle autant que son inscription à l’inventaire des monuments historiques.

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Protégée depuis tout temps par ses fidèles mais aussi par les gens du terroir sans croyance, il n’est pas rare qu’on se demande dans le voisinage si elle n’a pas été touchée par la main de Dieu tant elle a su résister à tous les assauts. Livrée aux invasions barbaresques, pillée sous la Révolution Française, vendue à des particuliers peu respectueux, menacée par la création d’un chenil puis par l’industrialisation et ensuite par un projet de route reliant la ZAC des Playes à Sanary-sur-Mer, « un miracle » est toujours venu protéger la bâtisse. Mais loin des livres d’histoire, La Chapelle a aussi ses anecdotes qui se transmettent uniquement de générations en générations. Un jour de semaine comme un autre, une dizaine d’irréductibles ont accepté de nous rencontrer, entouré du père Michel Denis. Ils nous ont livré leurs souvenirs d’enfance, les paroles de leurs aînés et leurs combats depuis plusieurs décennies pour faire vivre la foi en ces lieux mais également la vie et le partage, puisqu’ils sont présents tous les jours à partir de 15h pour recevoir le public, quel qu’il soit.

Certains ne sont pas natifs de la commune mais ont été attirée par le Père Célestin Charlier, un moine bénédictin originaire de l’abbaye de Maredsous (Belgique) qui par sa ténacité a permis la restauration des lieux dès sa venue en 1956. Avec des dons qui sont parfois venus jusque de Suisse, ils ont pu reconstruire un clocheton disparu, grâce à des archives, rebâtir des vitraux avec des bouteilles de différentes couleurs qui représentent de manière abstraites des images bibliques mais aussi faire des fouilles pour en apprendre plus sur le passé de l’édifice. Des squelettes du XIIe siècle et un vase qui servait probablement à la messe ont ainsi été découverts. Pour d’autres, l’histoire est encore plus personnelle. Pour cette fidèle qui souhaite garder son anonymat, la découverte des lieux s’est faite dans le ventre de sa mère. Sa famille qui avait par delà les générations veillaient à la conservation des lieux possédaient les clefs de la demeure de Dieu pour en faire la visite aux pèlerins  qui se présentaient. Aujourd’hui sereins quant-à son avenir, ils n’en restent pas moins tous vigilants conscients du devoir qui les incombent encore.

La cloche substituée par les Nazis: 

Pendant la seconde guerre mondiale, des allemands découvrent La Chapelle. Une poignée s’en vont arracher la cloche pour la ramener à la commanderie de Toulon. Le voisinage s’en fait écho auprès d’un certain Victor Jonquier (le fils de Jules) dont la famille a à coeur de veiller sur l’édifice religieux depuis plusieurs générations. N’écoutant que sa foi et son courage, il monte sur son vélo et se rend à la commanderie où il exige de parler au plus haut gradé. L’homme insiste alors pour le retour du bien qu’il apprend être utilisé pour sonner l’heure du repas. Il repartira avec les excuses du commandant et verra les nazis revenir le lendemain, avant 12h, pour y déposer à terre, chez lui, leur larcin. La cloche restera chez la famille un peu plus d’une année, le temps qu’une grande collecte de fond soit organisée afin de mener à bien les travaux de restauration. Après Guerre, ce sont trois prêtres et un pasteur qui parviennent à mobiliser assez de fond pour que débute les ouvrages.

La Chapelle a failli devenir … une grange !

Après la loi de 1905 séparant l’Eglise et l’Etat, les édifices religieux bâtit avant la date deviennent propriété des collectivités locales mais leur usage est laissé gratuitement aux associations culturelles. Malheureusement, à cette date, La Chapelle Pépiole a déjà été vendu à un particulier. Or, pendant la première guerre mondiale, ce dernier souhaite s’en séparer et il a trouvé un acquéreur qui désire en faire … une grange ! Jules Jonquier, un fidèle étourdi par la nouvelle demande un rendez-vous avec le maire de la commune, Marcelin Bérard. Après une bataille administrative, la ville rachète l’édifice religieux afin de le protéger de toutes modifications et ainsi de pouvoir permettre sa préservation au fil des siècles. Tant pis pour la paille et le foin.

La vierge, les stigmates de la Révolution: 

En 1794, pendant les soubresaut de la Révolution Française, une petite foule envahie La Chapelle Notre-Dame de Pépiole pour y détruire le mobilier. Un groupe d’hommes soulève la statue et l’a jette sur le bûcher de fortune qu’ils viennent de créer. Le feu prend, un paysan assiste à la scène sans pouvoir rien faire. Lorsque la meute s’éloigne, l’homme plonge sa main dans les flammes pour récupérer la Vierge et cache l’objet chez lui. Sur son lit de mort, il demande une faveur à sa descendance. Prendre soin de la statue et la remettre à La Chapelle dès que les lieux seront rendus au culte. Un siècle plus loin, lorsque le père Paul-Célestin Charlier restaure les lieux et accueille les premiers fidèles, la descendance se fait connaître. Le 15 aout 1959, jour de l’Assomption, la statue de la Vierge et l’enfant retrouve sa place d’origine. Un miracle ?

Une pétition pour sauvée La Chapelle signée jusqu’au Japon ! 

Classée à l’inventaire des monuments historiques par André Malraux, Ministre de la culture en 1967, La Chapelle de Pépiole a toujours fascinée au-delà des frontières, qu’elles soient géographiques ou spirituelles. Or, en 1989, le plan d’occupation des sols ( l’ancêtre du PLU ), fait planer une terrible menace sur l’édifice religieux. Le Père Célestin Charlier accompagné des fidèles et « gens du terroir » lance une vaste opération de défense avec l’idée d’une pétition. Cette dernière est signée en peu de temps par plus de 10 000 personnes, dont Edouard Balladur. Mais les appels à la sauvegarde des lieux proviennent aussi du Japon, d’Allemagne, de Suisse (…). Selon les fidèles, cet engouement a permis de sauver la Chapelle autant que son inscription à l’inventaire des monuments historiques.

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