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jeudi 24 avril 2025

La déclaration de Marc Vuillemot après la présentation du plan « Mobilisation Nationale pour les habitants des Quartiers »

L’Association   des maires Ville & Banlieue de France (AMVBF) a pris connaissance   du plan de mobilisation nationale  pour les quartiers présenté au Conseil  des ministres le 18 juillet par le ministre   de la Cohésion des territoires.

« Elle note une évolution opportune du Gouvernement sur la place des collectivités locales dans la définition  et la mise en œuvre de la politique de la ville. Les élus  locaux, principaux « mâles blancs» naguère éjectés hors champ  de vision, retrouvent une place centrale, en particulier les maires  et élus municipaux : le ministre a insisté sur leur rôle capital au  sein des intercommunalités. Les faits doivent le confirmer : si le «pacte de Dijon» est un levier, l’échelon communal, gage de l’association   des habitants à leur devenir, doit être réaffirmé.

Nombre de préconisations formulées par les « Ateliers de la co-construction » et la mission ayant débouché sur le rapport «Vivre ensemble, vivre en grand la République, pour une réconciliation nationale » sont reprises par le Gouvernement, et c’est bien.

S’il y a des annonces qui ne constituent pas  des nouveautés, si d’autres n’auront que des effets limités, et si certaines autres propositions auraient mérité d’être reprises, on peut néanmoins imager la chose en parlant d’un compromis utile sous la forme  d’un… « plan Mac’loo ».

« Le déploiement de la police de sécurité du quotidien, l’affirmation des objectifs   de la loi Solidarité renouvellement urbain, la confirmation des 10 milliards d’euros dédiés à la rénovation urbaine et l’accélération et la simplification des procédures, l’idée de « cités éducatives », le souci de lutte contre les discriminations  à l’embauche, la volonté de soutien aux travailleurs sociaux et aux associations, constituent autant d’avancées attendues sur les  territoires. »

Il reste que ces mesures doivent être confirmées par les lois futures de finances, dès celle de 2019. L’effort budgétaire pour la solidarité nationale, notamment en matière de dotation de solidarité urbaine (DSU) et de dotation politique de la ville (DPV),  gagnerait à être accru et garanti dans le temps. Les mesures préconisées en faveur de l’insertion professionnelle, en revanche, pourtant  axe fondamental de l’intervention publique en matière de développement social urbain, ne convainquent pas les élus locaux.

Il est vital que le programme  d’action soit complété par un déploiement prioritaire «d’emplois aidés » en complément des « emplois francs », avec garantie de dispositifs de formation,  et pouvant être conclus avec des institutions publiques et des structures privées du secteur non marchand, notamment associatives.

Les Parcours emploi  compétences (PEC) des quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) doivent être financés à 90% par l’État comme l’étaient les anciens « contrats d’accompagnement  dans l’emploi » (CAE). Une telle disposition est indispensable, car on ne peut compter sur la seule bonne volonté du monde de l’entreprise ou les stages des élèves de  3ème, surtout dans un contexte de fragilisation de l’apprentissage et de l’alternance.

S’ils relèvent aussi un effort de soutien financier à la vie associative, les  élus locaux attendent une obligation de mobilisation effective, sur tous les territoires volontaires, des « grandes associations structurantes » qui doivent s’engager   à intervenir en partenariat avec les acteurs de terrain, notamment les associations de proximité et les opérateurs publics locaux.

Les  mesures  annoncées  seront en outre  inopérantes sans l’implication  des services publics de l’État,   dans un esprit de « discrimination positive ». Eussent-elles, pour certaines,  peu porté leur fruits, l’AMVBF regrette qu’il soit mis fin à la douzaine de conventions interministérielles d’objectifs intervenues entre l’ancien ministère de la Ville et d’autres  départements ministériels. Plutôt que d’en acter le terme, il faut au contraire les réactiver, avec des obligations d’évaluation de leur opérationnalisation  et de leurs résultats.

Les ministères en charge de l’éducation, de la santé, du travail,  de la prévention, de la sécurité, de la justice, en particulier, doivent s’engager durablement  et être dotés des moyens nécessaires par les lois de finances. Tous les QPV doivent pouvoir a minima bénéficier d’un classement au titre des géographies prioritaires qui sont propres à   certains d’entre eux (Réseaux d’éducation prioritaire renforcés, zones de sécurité prioritaire, etc).

C’est un gage de reconquête républicaine des quartiers fragilisés et un signe tangible à donner aux populations qui  se sentent abandonnées. Les élus locaux s’inquiètent aussi du caractère expérimental ou limité – en nombre,   en volume, en budget, ou à quelques sites – de certaines des mesures annoncées. Une politique publique républicaine de cohésion  urbaine et sociale doit pouvoir être mise en œuvre partout où elle s’avère nécessaire, et notamment sur les QPV dont les exécutifs  communaux et intercommunaux volontaires conviennent avec les préfets qu’elles constituent une opportunité voire revêtent un caractère   indispensable.

L’équité territoriale est un impératif. L’AMVBF déplore d’ailleurs que l’idée de l’instauration d’une « cour d’équité territoriale » formulée parmi les propositions issues de la « co-construction » ne soit pas – à ce jour – retenue, et insiste sur son importance. Les élus   locaux auront enfin relevé l’évolution du slogan coiffant cette saison 2 de la politique de la ville : « La France, une chance ». Il remplace heureusement  celui du 22 mai dernier, « La France, une chance pour chacun », qui pouvait être interprété comme le vœu « que la bonne fortune sourie aux plus veinards »…   

Il reste à poursuivre dans la voie de la coconstruction permanente pour avancer vers une devise attendue par les millions d’habitants des quartiers : «  La République, une assurance pour tous ». L’horizon semble un peu se dégager pour avancer. Les élus locaux des territoires concernés, notamment au travers   de l’Association des maires Ville & Banlieue de France, sont toujours prêts à s’investir dans cette voie, comme ils sauront continuer à faire entendre la   voix des quartiers si les promesses ne sont pas suivies des actes permettant de passer de l’intention à la réalité.

Photo Crédit : Commune de La Seyne-sur-Mer

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La déclaration de Marc Vuillemot après la présentation du plan « Mobilisation Nationale pour les habitants des Quartiers »

L’Association   des maires Ville & Banlieue de France (AMVBF) a pris connaissance   du plan de mobilisation nationale  pour les quartiers présenté au Conseil  des ministres le 18 juillet par le ministre   de la Cohésion des territoires.

« Elle note une évolution opportune du Gouvernement sur la place des collectivités locales dans la définition  et la mise en œuvre de la politique de la ville. Les élus  locaux, principaux « mâles blancs» naguère éjectés hors champ  de vision, retrouvent une place centrale, en particulier les maires  et élus municipaux : le ministre a insisté sur leur rôle capital au  sein des intercommunalités. Les faits doivent le confirmer : si le «pacte de Dijon» est un levier, l’échelon communal, gage de l’association   des habitants à leur devenir, doit être réaffirmé.

Nombre de préconisations formulées par les « Ateliers de la co-construction » et la mission ayant débouché sur le rapport «Vivre ensemble, vivre en grand la République, pour une réconciliation nationale » sont reprises par le Gouvernement, et c’est bien.

S’il y a des annonces qui ne constituent pas  des nouveautés, si d’autres n’auront que des effets limités, et si certaines autres propositions auraient mérité d’être reprises, on peut néanmoins imager la chose en parlant d’un compromis utile sous la forme  d’un… « plan Mac’loo ».

« Le déploiement de la police de sécurité du quotidien, l’affirmation des objectifs   de la loi Solidarité renouvellement urbain, la confirmation des 10 milliards d’euros dédiés à la rénovation urbaine et l’accélération et la simplification des procédures, l’idée de « cités éducatives », le souci de lutte contre les discriminations  à l’embauche, la volonté de soutien aux travailleurs sociaux et aux associations, constituent autant d’avancées attendues sur les  territoires. »

Il reste que ces mesures doivent être confirmées par les lois futures de finances, dès celle de 2019. L’effort budgétaire pour la solidarité nationale, notamment en matière de dotation de solidarité urbaine (DSU) et de dotation politique de la ville (DPV),  gagnerait à être accru et garanti dans le temps. Les mesures préconisées en faveur de l’insertion professionnelle, en revanche, pourtant  axe fondamental de l’intervention publique en matière de développement social urbain, ne convainquent pas les élus locaux.

Il est vital que le programme  d’action soit complété par un déploiement prioritaire «d’emplois aidés » en complément des « emplois francs », avec garantie de dispositifs de formation,  et pouvant être conclus avec des institutions publiques et des structures privées du secteur non marchand, notamment associatives.

Les Parcours emploi  compétences (PEC) des quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) doivent être financés à 90% par l’État comme l’étaient les anciens « contrats d’accompagnement  dans l’emploi » (CAE). Une telle disposition est indispensable, car on ne peut compter sur la seule bonne volonté du monde de l’entreprise ou les stages des élèves de  3ème, surtout dans un contexte de fragilisation de l’apprentissage et de l’alternance.

S’ils relèvent aussi un effort de soutien financier à la vie associative, les  élus locaux attendent une obligation de mobilisation effective, sur tous les territoires volontaires, des « grandes associations structurantes » qui doivent s’engager   à intervenir en partenariat avec les acteurs de terrain, notamment les associations de proximité et les opérateurs publics locaux.

Les  mesures  annoncées  seront en outre  inopérantes sans l’implication  des services publics de l’État,   dans un esprit de « discrimination positive ». Eussent-elles, pour certaines,  peu porté leur fruits, l’AMVBF regrette qu’il soit mis fin à la douzaine de conventions interministérielles d’objectifs intervenues entre l’ancien ministère de la Ville et d’autres  départements ministériels. Plutôt que d’en acter le terme, il faut au contraire les réactiver, avec des obligations d’évaluation de leur opérationnalisation  et de leurs résultats.

Les ministères en charge de l’éducation, de la santé, du travail,  de la prévention, de la sécurité, de la justice, en particulier, doivent s’engager durablement  et être dotés des moyens nécessaires par les lois de finances. Tous les QPV doivent pouvoir a minima bénéficier d’un classement au titre des géographies prioritaires qui sont propres à   certains d’entre eux (Réseaux d’éducation prioritaire renforcés, zones de sécurité prioritaire, etc).

C’est un gage de reconquête républicaine des quartiers fragilisés et un signe tangible à donner aux populations qui  se sentent abandonnées. Les élus locaux s’inquiètent aussi du caractère expérimental ou limité – en nombre,   en volume, en budget, ou à quelques sites – de certaines des mesures annoncées. Une politique publique républicaine de cohésion  urbaine et sociale doit pouvoir être mise en œuvre partout où elle s’avère nécessaire, et notamment sur les QPV dont les exécutifs  communaux et intercommunaux volontaires conviennent avec les préfets qu’elles constituent une opportunité voire revêtent un caractère   indispensable.

L’équité territoriale est un impératif. L’AMVBF déplore d’ailleurs que l’idée de l’instauration d’une « cour d’équité territoriale » formulée parmi les propositions issues de la « co-construction » ne soit pas – à ce jour – retenue, et insiste sur son importance. Les élus   locaux auront enfin relevé l’évolution du slogan coiffant cette saison 2 de la politique de la ville : « La France, une chance ». Il remplace heureusement  celui du 22 mai dernier, « La France, une chance pour chacun », qui pouvait être interprété comme le vœu « que la bonne fortune sourie aux plus veinards »…   

Il reste à poursuivre dans la voie de la coconstruction permanente pour avancer vers une devise attendue par les millions d’habitants des quartiers : «  La République, une assurance pour tous ». L’horizon semble un peu se dégager pour avancer. Les élus locaux des territoires concernés, notamment au travers   de l’Association des maires Ville & Banlieue de France, sont toujours prêts à s’investir dans cette voie, comme ils sauront continuer à faire entendre la   voix des quartiers si les promesses ne sont pas suivies des actes permettant de passer de l’intention à la réalité.

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« Elle note une évolution opportune du Gouvernement sur la place des collectivités locales dans la définition  et la mise en œuvre de la politique de la ville. Les élus  locaux, principaux « mâles blancs» naguère éjectés hors champ  de vision, retrouvent une place centrale, en particulier les maires  et élus municipaux : le ministre a insisté sur leur rôle capital au  sein des intercommunalités. Les faits doivent le confirmer : si le «pacte de Dijon» est un levier, l’échelon communal, gage de l’association   des habitants à leur devenir, doit être réaffirmé.

Nombre de préconisations formulées par les « Ateliers de la co-construction » et la mission ayant débouché sur le rapport «Vivre ensemble, vivre en grand la République, pour une réconciliation nationale » sont reprises par le Gouvernement, et c’est bien.

S’il y a des annonces qui ne constituent pas  des nouveautés, si d’autres n’auront que des effets limités, et si certaines autres propositions auraient mérité d’être reprises, on peut néanmoins imager la chose en parlant d’un compromis utile sous la forme  d’un… « plan Mac’loo ».

« Le déploiement de la police de sécurité du quotidien, l’affirmation des objectifs   de la loi Solidarité renouvellement urbain, la confirmation des 10 milliards d’euros dédiés à la rénovation urbaine et l’accélération et la simplification des procédures, l’idée de « cités éducatives », le souci de lutte contre les discriminations  à l’embauche, la volonté de soutien aux travailleurs sociaux et aux associations, constituent autant d’avancées attendues sur les  territoires. »

Il reste que ces mesures doivent être confirmées par les lois futures de finances, dès celle de 2019. L’effort budgétaire pour la solidarité nationale, notamment en matière de dotation de solidarité urbaine (DSU) et de dotation politique de la ville (DPV),  gagnerait à être accru et garanti dans le temps. Les mesures préconisées en faveur de l’insertion professionnelle, en revanche, pourtant  axe fondamental de l’intervention publique en matière de développement social urbain, ne convainquent pas les élus locaux.

Il est vital que le programme  d’action soit complété par un déploiement prioritaire «d’emplois aidés » en complément des « emplois francs », avec garantie de dispositifs de formation,  et pouvant être conclus avec des institutions publiques et des structures privées du secteur non marchand, notamment associatives.

Les Parcours emploi  compétences (PEC) des quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) doivent être financés à 90% par l’État comme l’étaient les anciens « contrats d’accompagnement  dans l’emploi » (CAE). Une telle disposition est indispensable, car on ne peut compter sur la seule bonne volonté du monde de l’entreprise ou les stages des élèves de  3ème, surtout dans un contexte de fragilisation de l’apprentissage et de l’alternance.

S’ils relèvent aussi un effort de soutien financier à la vie associative, les  élus locaux attendent une obligation de mobilisation effective, sur tous les territoires volontaires, des « grandes associations structurantes » qui doivent s’engager   à intervenir en partenariat avec les acteurs de terrain, notamment les associations de proximité et les opérateurs publics locaux.

Les  mesures  annoncées  seront en outre  inopérantes sans l’implication  des services publics de l’État,   dans un esprit de « discrimination positive ». Eussent-elles, pour certaines,  peu porté leur fruits, l’AMVBF regrette qu’il soit mis fin à la douzaine de conventions interministérielles d’objectifs intervenues entre l’ancien ministère de la Ville et d’autres  départements ministériels. Plutôt que d’en acter le terme, il faut au contraire les réactiver, avec des obligations d’évaluation de leur opérationnalisation  et de leurs résultats.

Les ministères en charge de l’éducation, de la santé, du travail,  de la prévention, de la sécurité, de la justice, en particulier, doivent s’engager durablement  et être dotés des moyens nécessaires par les lois de finances. Tous les QPV doivent pouvoir a minima bénéficier d’un classement au titre des géographies prioritaires qui sont propres à   certains d’entre eux (Réseaux d’éducation prioritaire renforcés, zones de sécurité prioritaire, etc).

C’est un gage de reconquête républicaine des quartiers fragilisés et un signe tangible à donner aux populations qui  se sentent abandonnées. Les élus locaux s’inquiètent aussi du caractère expérimental ou limité – en nombre,   en volume, en budget, ou à quelques sites – de certaines des mesures annoncées. Une politique publique républicaine de cohésion  urbaine et sociale doit pouvoir être mise en œuvre partout où elle s’avère nécessaire, et notamment sur les QPV dont les exécutifs  communaux et intercommunaux volontaires conviennent avec les préfets qu’elles constituent une opportunité voire revêtent un caractère   indispensable.

L’équité territoriale est un impératif. L’AMVBF déplore d’ailleurs que l’idée de l’instauration d’une « cour d’équité territoriale » formulée parmi les propositions issues de la « co-construction » ne soit pas – à ce jour – retenue, et insiste sur son importance. Les élus   locaux auront enfin relevé l’évolution du slogan coiffant cette saison 2 de la politique de la ville : « La France, une chance ». Il remplace heureusement  celui du 22 mai dernier, « La France, une chance pour chacun », qui pouvait être interprété comme le vœu « que la bonne fortune sourie aux plus veinards »…   

Il reste à poursuivre dans la voie de la coconstruction permanente pour avancer vers une devise attendue par les millions d’habitants des quartiers : «  La République, une assurance pour tous ». L’horizon semble un peu se dégager pour avancer. Les élus locaux des territoires concernés, notamment au travers   de l’Association des maires Ville & Banlieue de France, sont toujours prêts à s’investir dans cette voie, comme ils sauront continuer à faire entendre la   voix des quartiers si les promesses ne sont pas suivies des actes permettant de passer de l’intention à la réalité.

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