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jeudi 25 avril 2024

La photo argentique autrement à la Maison du Patrimoine

Avec ses aiguilles de pin, sa sauge et son marc de café Sandy Ott ressemble parfois à une chimiste en pleine expérimentation et très souvent à une ensorceuleuse venue dresser quelques sortilèges pour que se conserve à jamais quelques visages sur du papier.

Pendant les deux dernières semaine, l’artiste en résidence, a tenu quatre ateliers à la Maison du Patrimoine pour tout public.

L’occasion pour elle de présenter certaines de ses découvertes aux plus curieux. « Ceux qui pratiquent la photographie argentique le savent, pour développer son travail, il faut accepter d’utiliser des produits parfois très polluants. J’ai fait le choix de chercher un autre moyen, comme beaucoup avant moi. Ici, j’apprends aux gens à fabriquer avec de la sauge, du romarins, des aiguilles de pins (…) un révélateur qui leur permettra d’avoir de belles photos tout en faisant beaucoup moins de dégâts. » 

Selon les mélanges choisies, les images sont plus claires, ou les contrastes plus prononcés.

Michel Petitjean, l’étudiant du jour aux soixante printemps, intervient : « C’est tout le plaisir de la photo argentique. On travaille, on fignole notre photographie jusqu’à ce qu’elle apparaisse entièrement à nous. Et c’est à la fin du processus qu’on découvre l’instant qu’on a capturé. Avec la photographie numérique, c’est tout l’inverse, on multiplie les prises, on surconsomme et après on passe un temps fou à trier tous les clichés à retoucher … »  Sandy termine: « C’est pour cette raison que j’aime même mes photographies imparfaites. Il y a de la poésie dans chaque prise. » 

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Avec ses aiguilles de pin, sa sauge et son marc de café Sandy Ott ressemble parfois à une chimiste en pleine expérimentation et très souvent à une ensorceuleuse venue dresser quelques sortilèges pour que se conserve à jamais quelques visages sur du papier.

Pendant les deux dernières semaine, l’artiste en résidence, a tenu quatre ateliers à la Maison du Patrimoine pour tout public.

L’occasion pour elle de présenter certaines de ses découvertes aux plus curieux. « Ceux qui pratiquent la photographie argentique le savent, pour développer son travail, il faut accepter d’utiliser des produits parfois très polluants. J’ai fait le choix de chercher un autre moyen, comme beaucoup avant moi. Ici, j’apprends aux gens à fabriquer avec de la sauge, du romarins, des aiguilles de pins (…) un révélateur qui leur permettra d’avoir de belles photos tout en faisant beaucoup moins de dégâts. » 

Selon les mélanges choisies, les images sont plus claires, ou les contrastes plus prononcés.

Michel Petitjean, l’étudiant du jour aux soixante printemps, intervient : « C’est tout le plaisir de la photo argentique. On travaille, on fignole notre photographie jusqu’à ce qu’elle apparaisse entièrement à nous. Et c’est à la fin du processus qu’on découvre l’instant qu’on a capturé. Avec la photographie numérique, c’est tout l’inverse, on multiplie les prises, on surconsomme et après on passe un temps fou à trier tous les clichés à retoucher … »  Sandy termine: « C’est pour cette raison que j’aime même mes photographies imparfaites. Il y a de la poésie dans chaque prise. » 

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Pendant les deux dernières semaine, l’artiste en résidence, a tenu quatre ateliers à la Maison du Patrimoine pour tout public.

L’occasion pour elle de présenter certaines de ses découvertes aux plus curieux. « Ceux qui pratiquent la photographie argentique le savent, pour développer son travail, il faut accepter d’utiliser des produits parfois très polluants. J’ai fait le choix de chercher un autre moyen, comme beaucoup avant moi. Ici, j’apprends aux gens à fabriquer avec de la sauge, du romarins, des aiguilles de pins (…) un révélateur qui leur permettra d’avoir de belles photos tout en faisant beaucoup moins de dégâts. » 

Selon les mélanges choisies, les images sont plus claires, ou les contrastes plus prononcés.

Michel Petitjean, l’étudiant du jour aux soixante printemps, intervient : « C’est tout le plaisir de la photo argentique. On travaille, on fignole notre photographie jusqu’à ce qu’elle apparaisse entièrement à nous. Et c’est à la fin du processus qu’on découvre l’instant qu’on a capturé. Avec la photographie numérique, c’est tout l’inverse, on multiplie les prises, on surconsomme et après on passe un temps fou à trier tous les clichés à retoucher … »  Sandy termine: « C’est pour cette raison que j’aime même mes photographies imparfaites. Il y a de la poésie dans chaque prise. » 

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