Pour la seconde année consécutive, le commissariat de Sanary-sur-mer a organisé sous l’égide de la Direction Départementale de la Sécurité Publique (DDSP), une journée de rencontres pour renseigner les femmes sur leurs droits.
Ce mercredi 8 mars, une vingtaine de partenaires comme le réseau mistral, la CPAM, Pole Emploi, le CCAS, mais aussi des associations d’aide aux victimes (…), sont venus monter des stands à l’espace Adrien Scarantino afin de répondre à un florilège de questions. Emploi, logement, aide, administration, formation, carrière, santé (…) aucun axe essentiel à la vie quotidienne n’a été laissé dans l’oubli.
À 13H30, on enregistrait déjà plus du double de la fréquentation présente lors de la première édition. Marie Dominique Marfaing, major de police et coordinatrice de l’événement se dit satisfaite : « Nous espérions faire se déplacer les foules, mais c’est notre seconde édition et nous avons encore l’après-midi devant nous pour répondre aux questions, alors c’est un bon résultat. Je reste pour ma part, heureuse de voir que les adolescentes sont venues en nombre pour prendre des informations sur les formations possibles au sein de la police. Il n’y a rien de surprenant pour nous à voir des femmes désireuses d’embrasser des métiers dits d’action, je reste, par contre, surprise, que de plus en plus, la première question posée par les adolescents soit en rapport avec la nécessité ou non d’avoir des diplômes. Sans Baccalauréat, pour rentrer dans la police nationale, il est conseiller de devenir adjoint de sécurité pendant quelques années afin de pouvoir passer les concours en interne et ainsi évoluer. »
Au fond de l’espace, un carré isolé à l’aide de panneaux du reste de la salle. Derrière ces murs d’appoint, une avocate, une déléguée du procureur et une psychologue de la police nationale. Ensemble, elles ont pu offrir des réponses à des interrogations très spécifiques. Entre autres, des grands-parents sont venus demander de l’aide pour leur petit fils qui évoluerait dans un foyer présumait violent, une dame dont le père de son enfant est décédé sans jamais reconnaitre sa paternité était inquiète quant-aux droits des grands-parents que l’enfant n’a jamais rencontré, et une femme étrangère a souhaité avoir plus amples informations sur sa situation en France. La psychologue raconte: « Certaines personnes sont en souffrance et ne parviennent pourtant pas à passer la porte du commissariat. Multiplier les opérations hors de nos murs est essentiel pour les victimes. » La prochaine journée aura lieu en 2024 sur la commune de Bandol.