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dimanche 5 octobre 2025

La science comme aventure collective : Justine Serrano ouvre la Fête de la science

Cette année, la Fête de la science prend une dimension particulière à la médiathèque Andrée-Chedid. Quatre physiciens de renom viendront partager leurs recherches avec les curieux. Parmi eux, Justine Serrano, figure de la physique des particules, inaugurera les rencontres le vendredi 3 octobre.

Une carrière internationale

Directrice de recherche au CNRS, Justine Serrano a travaillé dans plusieurs des plus grands accélérateurs de particules : à Stanford, au CERN en Suisse, et au Japon sur Belle II, une expérience qui consiste à faire entrer des particules en collision pour comprendre pourquoi notre univers est constitué de matière plutôt que d’antimatière.
Elle souligne que de tels projets ne peuvent exister qu’à travers la coopération internationale : des centaines de chercheurs issus de 26 pays collaborent depuis des années. « La science n’est jamais l’œuvre d’un seul individu. C’est une aventure collective qui s’appuie sur des savoirs transmis de génération en génération. »

Tester les limites du Modèle Standard

Ses recherches visent à explorer les frontières du Modèle Standard, la grande théorie qui décrit les particules élémentaires — les briques de la matière — ainsi que les forces qui les relient.
« Avec des expériences de haute précision, nous cherchons à mettre à l’épreuve la théorie, à découvrir ses failles. En science, même une absence de réponse est déjà un savoir de plus », explique-t-elle.

La grande énigme de la matière noire

Parmi les questions qui la passionnent, la matière noire occupe une place centrale. « Nous voyons ses effets gravitationnels, nous observons la rotation qu’elle provoque, la masse qu’elle ajoute à l’univers. Mais nous ne savons toujours pas ce que c’est. »

Des moments marquants

Elle confie aussi un souvenir inoubliable : l’observation de la désintégration d’une particule instable. « Les calculs prédisaient trois chances sur un million que cela se produise. J’étais présente. C’est resté gravé. »

Une chercheuse engagée dans la transmission

Lauréate en 2018 d’une bourse ERC (European Research Council) de deux millions d’euros, Justine Serrano a pu constituer sa propre équipe. Mais elle estime tout aussi important de venir partager son savoir avec le grand public.
« Transmettre l’amour de la recherche, c’est éveiller la curiosité, surtout chez les plus jeunes, et parfois susciter des vocations. Expliquer nos travaux fait partie intégrante de notre rôle de chercheur. »

Un programme riche tout au long du mois d’octobre

Ce vendredi, 16h30 : Inauguration. 17h30 : Conférence « L’infiniment petit et la frontière en intensité » par Justine Serrano, directrice de recherche au CNRS (CPPM Marseille).

Mercredi 8 : 16h30 : Speed-dating scientifique. 17h30 : Conférence « Boson de Higgs, LHC et futurs accélérateurs » par Yann Coadou, chercheur au CPPM. Retour sur la découverte du boson de Higgs et les perspectives offertes par les futurs accélérateurs de particules.

Vendredi 17 à 16h30 : Atelier « Fresque des infinis » (à partir de 8 ans). 17h30 : Conférence « Prédictions pour la physique des particules à la frontière de l’intensité » par Aoife Bharucha, chargée de recherche au CNRS (Centre de Physique Théorique, Marseille). Présentation du Modèle Standard et des calculs qui permettent d’explorer les mystères de l’univers.

Vendredi 24 à 16h30 : Atelier « Fresque des infinis » (à partir de 8 ans). 17h30 : Conférence « La frontière de l’intensité et LHCb » par Dorothea vom Bruch, physicienne au CPPM (Marseille), spécialiste de l’expérience LHCb au CERN. Exploration des particules de type leptons et modernisation des systèmes de détection.

Lieu : Médiathèque Andrée-Chedid
Réservation : 04 94 06 93 65 / 92 91

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La science comme aventure collective : Justine Serrano ouvre la Fête de la science

Cette année, la Fête de la science prend une dimension particulière à la médiathèque Andrée-Chedid. Quatre physiciens de renom viendront partager leurs recherches avec les curieux. Parmi eux, Justine Serrano, figure de la physique des particules, inaugurera les rencontres le vendredi 3 octobre.

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Directrice de recherche au CNRS, Justine Serrano a travaillé dans plusieurs des plus grands accélérateurs de particules : à Stanford, au CERN en Suisse, et au Japon sur Belle II, une expérience qui consiste à faire entrer des particules en collision pour comprendre pourquoi notre univers est constitué de matière plutôt que d’antimatière.
Elle souligne que de tels projets ne peuvent exister qu’à travers la coopération internationale : des centaines de chercheurs issus de 26 pays collaborent depuis des années. « La science n’est jamais l’œuvre d’un seul individu. C’est une aventure collective qui s’appuie sur des savoirs transmis de génération en génération. »

Tester les limites du Modèle Standard

Ses recherches visent à explorer les frontières du Modèle Standard, la grande théorie qui décrit les particules élémentaires — les briques de la matière — ainsi que les forces qui les relient.
« Avec des expériences de haute précision, nous cherchons à mettre à l’épreuve la théorie, à découvrir ses failles. En science, même une absence de réponse est déjà un savoir de plus », explique-t-elle.

La grande énigme de la matière noire

Parmi les questions qui la passionnent, la matière noire occupe une place centrale. « Nous voyons ses effets gravitationnels, nous observons la rotation qu’elle provoque, la masse qu’elle ajoute à l’univers. Mais nous ne savons toujours pas ce que c’est. »

Des moments marquants

Elle confie aussi un souvenir inoubliable : l’observation de la désintégration d’une particule instable. « Les calculs prédisaient trois chances sur un million que cela se produise. J’étais présente. C’est resté gravé. »

Une chercheuse engagée dans la transmission

Lauréate en 2018 d’une bourse ERC (European Research Council) de deux millions d’euros, Justine Serrano a pu constituer sa propre équipe. Mais elle estime tout aussi important de venir partager son savoir avec le grand public.
« Transmettre l’amour de la recherche, c’est éveiller la curiosité, surtout chez les plus jeunes, et parfois susciter des vocations. Expliquer nos travaux fait partie intégrante de notre rôle de chercheur. »

Un programme riche tout au long du mois d’octobre

Ce vendredi, 16h30 : Inauguration. 17h30 : Conférence « L’infiniment petit et la frontière en intensité » par Justine Serrano, directrice de recherche au CNRS (CPPM Marseille).

Mercredi 8 : 16h30 : Speed-dating scientifique. 17h30 : Conférence « Boson de Higgs, LHC et futurs accélérateurs » par Yann Coadou, chercheur au CPPM. Retour sur la découverte du boson de Higgs et les perspectives offertes par les futurs accélérateurs de particules.

Vendredi 17 à 16h30 : Atelier « Fresque des infinis » (à partir de 8 ans). 17h30 : Conférence « Prédictions pour la physique des particules à la frontière de l’intensité » par Aoife Bharucha, chargée de recherche au CNRS (Centre de Physique Théorique, Marseille). Présentation du Modèle Standard et des calculs qui permettent d’explorer les mystères de l’univers.

Vendredi 24 à 16h30 : Atelier « Fresque des infinis » (à partir de 8 ans). 17h30 : Conférence « La frontière de l’intensité et LHCb » par Dorothea vom Bruch, physicienne au CPPM (Marseille), spécialiste de l’expérience LHCb au CERN. Exploration des particules de type leptons et modernisation des systèmes de détection.

Lieu : Médiathèque Andrée-Chedid
Réservation : 04 94 06 93 65 / 92 91

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Directrice de recherche au CNRS, Justine Serrano a travaillé dans plusieurs des plus grands accélérateurs de particules : à Stanford, au CERN en Suisse, et au Japon sur Belle II, une expérience qui consiste à faire entrer des particules en collision pour comprendre pourquoi notre univers est constitué de matière plutôt que d’antimatière.
Elle souligne que de tels projets ne peuvent exister qu’à travers la coopération internationale : des centaines de chercheurs issus de 26 pays collaborent depuis des années. « La science n’est jamais l’œuvre d’un seul individu. C’est une aventure collective qui s’appuie sur des savoirs transmis de génération en génération. »

Tester les limites du Modèle Standard

Ses recherches visent à explorer les frontières du Modèle Standard, la grande théorie qui décrit les particules élémentaires — les briques de la matière — ainsi que les forces qui les relient.
« Avec des expériences de haute précision, nous cherchons à mettre à l’épreuve la théorie, à découvrir ses failles. En science, même une absence de réponse est déjà un savoir de plus », explique-t-elle.

La grande énigme de la matière noire

Parmi les questions qui la passionnent, la matière noire occupe une place centrale. « Nous voyons ses effets gravitationnels, nous observons la rotation qu’elle provoque, la masse qu’elle ajoute à l’univers. Mais nous ne savons toujours pas ce que c’est. »

Des moments marquants

Elle confie aussi un souvenir inoubliable : l’observation de la désintégration d’une particule instable. « Les calculs prédisaient trois chances sur un million que cela se produise. J’étais présente. C’est resté gravé. »

Une chercheuse engagée dans la transmission

Lauréate en 2018 d’une bourse ERC (European Research Council) de deux millions d’euros, Justine Serrano a pu constituer sa propre équipe. Mais elle estime tout aussi important de venir partager son savoir avec le grand public.
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Ce vendredi, 16h30 : Inauguration. 17h30 : Conférence « L’infiniment petit et la frontière en intensité » par Justine Serrano, directrice de recherche au CNRS (CPPM Marseille).

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Vendredi 17 à 16h30 : Atelier « Fresque des infinis » (à partir de 8 ans). 17h30 : Conférence « Prédictions pour la physique des particules à la frontière de l’intensité » par Aoife Bharucha, chargée de recherche au CNRS (Centre de Physique Théorique, Marseille). Présentation du Modèle Standard et des calculs qui permettent d’explorer les mystères de l’univers.

Vendredi 24 à 16h30 : Atelier « Fresque des infinis » (à partir de 8 ans). 17h30 : Conférence « La frontière de l’intensité et LHCb » par Dorothea vom Bruch, physicienne au CPPM (Marseille), spécialiste de l’expérience LHCb au CERN. Exploration des particules de type leptons et modernisation des systèmes de détection.

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