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jeudi 19 juin 2025

La Seyne, “base navale de la formation”

La convention « Campus des métiers de la mer », mise en place par la Région et la Chambre de métiers et de l’artisanat de Paca, s’appuie sur le CFA (centre de formation des apprentis) de La Seyne et l’Ifremer pour former aux métiers d’avenir.

La convention “Campus des métiers et des qualifications de la mer” a été signée, fin novembre, au Conseil régional (à Marseille), entre le président de la Région, Renaud Muselier, et le président de la Chambre de métiers et de l’artisanat de Paca, Jean-Pierre Galvez. La vocation de ce partenariat : « Accompagner la numérisation des activités navales et créer un écosystème de formations au service du développement économique, de l’emploi et de l’innovation. »

Et pour répondre à cet objectif, l’Université de Toulon, représentée par son président Xavier Leroux, portera le projet intitulé “4meD” (se lit Formed) : « Un projet au croisement de le formation, du numérique et de la Méditerranée ». Or, prévoit la convention, c’est à La Seyne-sur-Mer que celui-ci sera implanté « à la fois à l’Université régionale des métiers et de l’artisanat (où se trouve le CFA) et sur le site voisin de l’Ifremer (Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer) ».

Les deux structures constitueront ainsi la « base navale de la formation », à savoir « le lieu d’incarnation de cette plateforme des compétences de nouvelle génération, et la porte d’entrée nationale vers le réseau méditerranéen des formations aux métiers de la mer ». En Paca, plus de 120 000 emplois dépendent de ressources ou d’activités directement liées à la mer ou au littoral (ce qui représente 5,9 % de l’emploi total en région). Mais l’analyse est la suivante : « La filière maritime, du fait de sa diversité, souffre d’un manque de lisibilité et d’attractivité. »

Ce, en dépit des nombreuses formations proposées. C’est pourquoi, le Conseil régional et la Chambre de métier et de l’artisanat de Paca souhaitent les faire évoluer « pour intégrer les compétences attendues sur les métiers émergents ».

Laurence Artaud. Le Seynois

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La Seyne, “base navale de la formation”

La convention « Campus des métiers de la mer », mise en place par la Région et la Chambre de métiers et de l’artisanat de Paca, s’appuie sur le CFA (centre de formation des apprentis) de La Seyne et l’Ifremer pour former aux métiers d’avenir.

La convention “Campus des métiers et des qualifications de la mer” a été signée, fin novembre, au Conseil régional (à Marseille), entre le président de la Région, Renaud Muselier, et le président de la Chambre de métiers et de l’artisanat de Paca, Jean-Pierre Galvez. La vocation de ce partenariat : « Accompagner la numérisation des activités navales et créer un écosystème de formations au service du développement économique, de l’emploi et de l’innovation. »

Et pour répondre à cet objectif, l’Université de Toulon, représentée par son président Xavier Leroux, portera le projet intitulé “4meD” (se lit Formed) : « Un projet au croisement de le formation, du numérique et de la Méditerranée ». Or, prévoit la convention, c’est à La Seyne-sur-Mer que celui-ci sera implanté « à la fois à l’Université régionale des métiers et de l’artisanat (où se trouve le CFA) et sur le site voisin de l’Ifremer (Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer) ».

Les deux structures constitueront ainsi la « base navale de la formation », à savoir « le lieu d’incarnation de cette plateforme des compétences de nouvelle génération, et la porte d’entrée nationale vers le réseau méditerranéen des formations aux métiers de la mer ». En Paca, plus de 120 000 emplois dépendent de ressources ou d’activités directement liées à la mer ou au littoral (ce qui représente 5,9 % de l’emploi total en région). Mais l’analyse est la suivante : « La filière maritime, du fait de sa diversité, souffre d’un manque de lisibilité et d’attractivité. »

Ce, en dépit des nombreuses formations proposées. C’est pourquoi, le Conseil régional et la Chambre de métier et de l’artisanat de Paca souhaitent les faire évoluer « pour intégrer les compétences attendues sur les métiers émergents ».

Laurence Artaud. Le Seynois

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La convention “Campus des métiers et des qualifications de la mer” a été signée, fin novembre, au Conseil régional (à Marseille), entre le président de la Région, Renaud Muselier, et le président de la Chambre de métiers et de l’artisanat de Paca, Jean-Pierre Galvez. La vocation de ce partenariat : « Accompagner la numérisation des activités navales et créer un écosystème de formations au service du développement économique, de l’emploi et de l’innovation. »

Et pour répondre à cet objectif, l’Université de Toulon, représentée par son président Xavier Leroux, portera le projet intitulé “4meD” (se lit Formed) : « Un projet au croisement de le formation, du numérique et de la Méditerranée ». Or, prévoit la convention, c’est à La Seyne-sur-Mer que celui-ci sera implanté « à la fois à l’Université régionale des métiers et de l’artisanat (où se trouve le CFA) et sur le site voisin de l’Ifremer (Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer) ».

Les deux structures constitueront ainsi la « base navale de la formation », à savoir « le lieu d’incarnation de cette plateforme des compétences de nouvelle génération, et la porte d’entrée nationale vers le réseau méditerranéen des formations aux métiers de la mer ». En Paca, plus de 120 000 emplois dépendent de ressources ou d’activités directement liées à la mer ou au littoral (ce qui représente 5,9 % de l’emploi total en région). Mais l’analyse est la suivante : « La filière maritime, du fait de sa diversité, souffre d’un manque de lisibilité et d’attractivité. »

Ce, en dépit des nombreuses formations proposées. C’est pourquoi, le Conseil régional et la Chambre de métier et de l’artisanat de Paca souhaitent les faire évoluer « pour intégrer les compétences attendues sur les métiers émergents ».

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